5‑96

Sénat de Belgique

Session ordinaire 2012‑2013

Séances plénières

Jeudi 21 mars 2013

Séance de l’après‑midi

5‑96

Belgische Senaat

Gewone Zitting 2012‑2013

Plenaire vergaderingen

Donderdag 21 maart 2013

Namiddagvergadering

Annales

Handelingen

Sommaire

Inhoudsopgave

Questions orales. 5

Question orale de Mme Elke Sleurs à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «la pénurie de médecins urgentistes» (no 5‑914) 5

Question orale de M. Louis Ide à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «les thérapies non conventionnelles» (no 5‑917) 6

Question orale de Mme Fabienne Winckel à la ministre de l’Emploi sur «un site qui propose ses services aux demandeurs d’emploi» (no 5‑908) 8

Projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation) 10

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998) 10

Discussion générale. 10

Discussion des articles du projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation) 12

Discussion des articles du projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998) 12

Questions orales. 12

Question orale de M. François Bellot à la ministre de la Justice sur «la transaction pénale» (no 5‑906) 12

Question orale de Mme Zakia Khattabi à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances et au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes sur «la contribution de la Belgique au financement d’ONU Femmes» (no 5‑912) 14

Question orale de Mme Sabine Vermeulen au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes sur «la Journée mondiale de l’eau» (no 5‑915) 16

Question orale de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État à la Fonction publique et à la Modernisation des Services publics sur «les plans de réduction du nombre de fonctionnaires» (no 5‑910) 18

Question orale de M. Hassan Bousetta au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo sur les armes en Syrie» (no 5‑909) 20

Question orale de Mme Dalila Douifi au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo sur les armes en Syrie» (no 5‑921) 20

Question orale de M. Jean‑Jacques De Gucht à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «l’augmentation du niveau d’alerte terroriste» (no 5‑919) 25

Question orale de M. Filip Dewinter au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «les djihadistes ‘belges’ qui se battent en Syrie» (no 5‑920) 25

Question orale de Mme Dominique Tilmans à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «la pénurie de policiers dans les zones rurales» (no 5‑916) 29

Question orale de M. Ludo Sannen au secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles sur «le quasi black‑out électrique du 17 janvier 2013» (no 5‑911) 31

Projet de loi modifiant les articles 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 et 1231‑33/5 du Code judiciaire en vue de simplifier la procédure en prolongation du délai d’aptitude à adopter (Doc. 5‑1146) (Art. 81, al. 3, et art. 79, alinéa premier, de la Constitution) 34

Discussion générale. 34

Discussion des articles. 34

Prise en considération de propositions. 35

Votes. 35

Projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation) 35

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998) 35

Projet de loi modifiant les articles 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 et 1231‑33/5 du Code judiciaire en vue de simplifier la procédure en prolongation du délai d’aptitude à adopter (Doc. 5‑1146) (Art. 81, al. 3, et art. 79, alinéa premier, de la Constitution) 35

Ordre des travaux. 36

Questions orales. 37

Question orale de M. Ahmed Laaouej au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «le rapport annuel 2011 du service des décisions anticipées» (no 5‑907) 37

Question orale de M. Rik Daems au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «les conséquences de l’approche de la crise chypriote par l’Union européenne pour l’épargnant belge» (no 5‑918) 38

Ordre des travaux. 40

Excusés. 40

Annexe. 41

Votes nominatifs. 41

Propositions prises en considération. 42

Composition de commissions. 43

Demandes d’explications. 43

Évocation. 46

Messages de la Chambre. 47

Dépôt de projets de loi 48

Cour constitutionnelle – Arrêts. 48

Cour constitutionnelle – Questions préjudicielles. 50

Cour constitutionnelle – Recours. 50

Auditorat du Travail 51

Tribunal de première instance. 52

Tribunal de commerce. 52

Assemblée générale des juges de paix et des juges aux tribunaux de police. 52

Commission de Modernisation de l’Ordre judiciaire. 52

Commission fédérale de recours pour l’accès aux informations environnementales. 53

 

Mondelinge vragen. 5

Mondelinge vraag van mevrouw Elke Sleurs aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «het tekort aan spoedartsen» (nr. 5‑914) 5

Mondelinge vraag van de heer Louis Ide aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «de niet‑conventionele therapieën» (nr. 5‑917) 6

Mondelinge vraag van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister van Werk over «een website die diensten aan werkzoekenden biedt» (nr. 5‑908) 8

Wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure) 10

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998) 10

Algemene bespreking. 10

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure) 12

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998) 12

Mondelinge vragen. 12

Mondelinge vraag van de heer François Bellot aan de minister van Justitie over «de minnelijke schikking in strafzaken» (nr. 5‑906) 12

Mondelinge vraag van mevrouw Zakia Khattabi aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen en aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden over «de Belgische bijdrage aan de financiering van UN Women» (nr. 5‑912) 14

Mondelinge vraag van mevrouw Sabine Vermeulen aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden over «de Wereldwaterdag» (nr. 5‑915) 16

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Ambtenarenzaken en Modernisering van de Openbare Diensten over «de plannen om het aantal ambtenaren te verminderen» (nr. 5‑910) 18

Mondelinge vraag van de heer Hassan Bousetta aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het wapenembargo tegen Syrië» (nr. 5‑909) 20

Mondelinge vraag van mevrouw Dalila Douifi aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het wapenembargo tegen Syrië» (nr. 5‑921) 20

Mondelinge vraag van de heer Jean‑Jacques De Gucht aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het verhoogd terreuralarm» (nr. 5‑919) 25

Mondelinge vraag van de heer Filip Dewinter aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de ‘Belgische’ jihadi’s die in Syrië strijden» (nr. 5‑920) 25

Mondelinge vraag van mevrouw Dominique Tilmans aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het tekort aan politie op het platteland» (nr. 5‑916) 29

Mondelinge vraag van de heer Ludo Sannen aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, en voor Staatshervorming over «het bijna‑elektriciteitstekort van 17 januari 2013» (nr. 5‑911) 31

Wetsontwerp tot wijziging van de artikelen 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 en 1231‑33/5 van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op het vereenvoudigen van de procedure tot verlenging van de termijn van geschiktheid om te adopteren (Stuk 5‑1146) (Art. 81, derde lid, en art. 79, eerste lid, van de Grondwet) 34

Algemene bespreking. 34

Artikelsgewijze bespreking. 34

Inoverwegingneming van voorstellen. 35

Stemmingen. 35

Wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure) 35

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998) 35

Wetsontwerp tot wijziging van de artikelen 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 en 1231‑33/5 van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op het vereenvoudigen van de procedure tot verlenging van de termijn van geschiktheid om te adopteren (Stuk 5‑1146) (Art. 81, derde lid, en art. 79, eerste lid, van de Grondwet) 35

Regeling van de werkzaamheden. 36

Mondelinge vragen. 37

Mondelinge vraag van de heer Ahmed Laaouej aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «het verslag 2011 van de dienst van de voorafgaande beslissingen» (nr. 5‑907) 37

Mondelinge vraag van de heer Rik Daems aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de gevolgen voor de Belgische spaarder van de Europese aanpak van de Cyprus crisis» (nr. 5‑918) 38

Regeling van de werkzaamheden. 40

Berichten van verhindering. 40

Bijlage. 41

Naamstemmingen. 41

In overweging genomen voorstellen. 42

Samenstelling van commissies. 43

Vragen om uitleg. 43

Evocatie. 46

Boodschappen van de Kamer 47

Indiening van wetsontwerpen. 48

Grondwettelijk Hof – Arresten. 48

Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen. 50

Grondwettelijk Hof – Beroepen. 50

Arbeidsauditoraat 51

Rechtbank van eerste aanleg. 52

Rechtbank van koophandel 52

Algemene vergadering van de vrederechters en de rechters in de politierechtbanken. 52

Commissie voor de modernisering van de Rechterlijke Orde. 52

Federale Beroepscommissie voor de toegang tot milieu‑informatie. 53

 

Présidence de Mme Sabine de Bethune

(La séance est ouverte à 15 h 10.)

Voorzitster: mevrouw Sabine de Bethune

(De vergadering wordt geopend om 15.10 uur.)

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de Mme Elke Sleurs à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «la pénurie de médecins urgentistes» (no 5‑914)

Mondelinge vraag van mevrouw Elke Sleurs aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «het tekort aan spoedartsen» (nr. 5‑914)

Mme Elke Sleurs (N‑VA). – Le chef de service des soins intensifs de l’hôpital Erasme de Bruxelles a de nouveau attiré notre attention mardi dernier sur la pénurie de médecins urgentistes. Cette pénurie permanente de quasi 700 médecins urgentistes a été confirmée par un membre du Collège belge des médecins urgentistes, le BeCEP (Belgian College of Emergency Physicians).

Selon le BeCEP, les conditions de travail peu attractives font en sorte que peu de personnes souhaitent suivre la formation de médecin urgentiste. De nombreux médecins urgentistes et médecins en soins intensifs suivent la formation dans notre pays mais vont ensuite travailler en France où les conditions sont meilleures. Le BeCEP insiste dès lors sur l’urgence d’un changement. Une autre raison de la pénurie est l’usage impropre des services d’urgence, ce qui dessert les médecins généralistes et pèse sur le budget des soins de santé.

La situation problématique des services d’urgence en général et des médecins urgentistes en particulier n’est pas neuve. La sonnette d’alarme a déjà été tirée en 2009. J’ai posé une question à la ministre en 2012 à la suite de messages alarmants.

J’ai obtenu une énumération de mesures que la ministre avait déjà prises : une plus grande capacité des formations menant au titre professionnel particulier ; une prolongation des mesures transitoires permettant à d’autres spécialistes de travailler dans les services d’urgence ; des sanctions en cas d’usage impropre des services d’urgence. Quasi un an plus tard, malgré ces mesures, il y a toujours une pénurie importante de médecins urgentistes, et le problème n’est manifestement pas résolu.

La ministre prévoit‑elle une solution dans un délai relativement proche ou envisage‑t‑elle de prendre des mesures complémentaires ?

Dans l’affirmative, lesquelles ?

Mevrouw Elke Sleurs (N‑VA). – Het hoofd van de dienst voor intensieve verzorging van het Brusselse Erasmusziekenhuis bracht vorige dinsdag opnieuw het tekort aan spoedartsen onder onze aandacht. Dit blijvend tekort van bijna 700 spoedartsen werd bevestigd door een lid van de Belgische Vereniging voor spoedartsen, BeCEP.

Een van de redenen is, aldus BeCEP, de weinig attractieve werkvoorwaarden, waardoor te weinig mensen zich geroepen voelen om de opleiding tot spoedarts te volgen. Ook vele spoedartsen en artsen voor intensieve zorg volgen de opleiding in ons land, maar gaan daarna in Frankrijk werken, waar de omgevingsvoorwaarden beter zijn. BeCEP benadrukt dan ook dat er dringend verandering nodig is. Een andere reden voor het tekort is het oneigenlijke gebruik van de spoeddiensten. Dat benadeelt de huisartsen weegt op het gezondheidszorgbudget.

De problematische situatie van de spoeddiensten in het algemeen en van de spoedartsen in het bijzonder is zeker niet nieuw. In 2009 werd al aan de alarmbel getrokken. Naar aanleiding van alarmerende berichten heb ik de minister in 2012 een vraag gesteld.

Ik kreeg een opsomming van maatregelen die de minister reeds genomen had: een grotere capaciteit bij de opleidingen tot de bijzondere beroepstitel; een verlenging van de overgangsmaatregelen waardoor andere specialisten ook op de spoeddienst kunnen werken en een bestraffing van het oneigenlijke gebruik van de spoeddiensten. Bijna een jaar later is er, ondanks deze maatregelen toch nog altijd een groot tekort aan spoedartsen en krijgt men het probleem blijkbaar niet weggewerkt.

Verwacht de minister binnen afzienbare tijd een oplossing voor dit tekort of is ze van plan bijkomende maatregelen te nemen?

Zo ja, welke?

Mme Laurette Onkelinx, vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales. – La pénurie de médecins urgentistes me préoccupe également beaucoup. C’est pourquoi j’ai déjà pris diverses mesures, tant pour résorber cette pénurie que pour garantir l’opérationnalité des services d’urgence. Ainsi, un nombre plus élevé de médecins pourront progressivement suivre une formation qui mène à un titre professionnel particulier : on passera de 757 en 2011 à 1 230 en 2015.

Le quota de formation de spécialistes en médecine aiguë a doublé depuis 2010, le minimum passant de 10 à 20, et le quota de formation de spécialistes en médecine d’urgence est passé d’un minimum de 5 à un minimum de 10.

J’ai aussi élaboré un arrêté qui prolonge de quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2016, les mesures transitoires permettant à d’autres spécialistes ou candidats spécialistes d’assurer les gardes des services d’urgence.

Enfin, j’ai pris différentes mesures visant à renforcer la médecine générale et surtout les services de garde des médecins généralistes afin que les patients puissent y recevoir les soins de première ligne.

J’ai récemment reçu dans mon cabinet les représentants des associations représentatives des médecins urgentistes. Ils m’ont expliqué les difficultés auxquelles les médecins urgentistes sont confrontés. La pénurie de médecins urgentistes, la lourde charge de travail et certaines nouvelles mesures qui ont un impact financier inquiètent beaucoup ce secteur professionnel.

J’ai demandé à Ria De Soir, présidente du Collège Qualité de médecine d’urgence de réfléchir à une vision d’avenir pour la médecine d’urgence, une réflexion qui doit porter sur tous les aspects de la médecine d’urgence, en particulier la formation des médecins urgentistes, les normes pour les services d’urgence, le financement et l’organisation de l’aide médicale urgente.

Le bureau du Collège Qualité de médecine d’urgence s’est réuni le 19 mars et a l’intention d’organiser le 21 juin 2013 une journée d’étude à laquelle les associations scientifiques et professionnelles de la médecine d’urgence participeront. Les problèmes de la médecine d’urgence et leurs solutions seront une priorité de l’ordre du jour.

J’examinerai bien entendu avec attention les conclusions de ces travaux afin de présenter une réforme générale.

Mevrouw Laurette Onkelinx, vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen. – Het tekort aan spoedartsen baart ook mij veel zorgen. Daarom heb ik al diverse maatregelen genomen, zowel om dat tekort weg te werken, als om te garanderen dat de spoeddiensten operationeel blijven. Zo zullen er geleidelijk meer dokters een opleiding kunnen volgen die tot een bijzondere beroepstitel leidt: van 757 in 2011 naar 1230 in 2015.

Het opleidingsquotum voor artsen met specialisatie in de acute geneeskunde is sinds 2010 verdubbeld van minimum tien naar minimum twintig, dat voor artsen gespecialiseerd in de spoedgeneeskunde van minimum vijf naar minimum tien.

Ik heb ook een besluit uitgewerkt dat de overgangsmaatregelen waardoor andere specialisten of kandidaat‑specialisten de wachtdiensten van de spoeddiensten kunnen verzekeren, verlengt met vier jaar tot 31 december 2016.

Ten slotte heb ik verschillende maatregelen genomen om de huisartsengeneeskunde en vooral de wachtdiensten van de huisartsen te versterken, zodat de patiënten beter bij de eerstelijnszorg terechtkunnen.

Onlangs heb ik de vertegenwoordigers van de representatieve verenigingen van spoedartsen op mijn kabinet ontvangen. Ze hebben me de moeilijkheden geschetst waarmee spoedartsen worden geconfronteerd. Het tekort aan spoedartsen, de zware werklast en sommige nieuwe maatregelen met een financiële impact zorgen in deze jonge beroepstak voor heel wat onrust.

Ik heb Ria De Soir, voorzitster van het College Kwaliteit Urgentiegeneeskunde, gevraagd om na te denken over een toekomstvisie voor de spoedgeneeskunde, een denkoefening die op alle aspecten van de spoedgeneeskunde moet slaan, in het bijzonder de opleiding van de spoedartsen, normen voor de spoeddiensten, de financiering en de organisatie van de dringende geneeskundige hulpverlening.

Het bureau van het College Kwaliteit Urgentiegeneeskunde is op 19 maart bijeengekomen en is van plan om op 21 juni 2013 een studiedag te organiseren waaraan de wetenschappelijke en beroepsmatige verenigingen van de spoedgeneeskunde zullen deelnemen. De problemen van de spoedgeneeskunde en de oplossingen ervoor zullen die dag hoog op de agenda staan.

Ik zal uiteraard de besluiten van die werkzaamheden aandachtig bestuderen om een algemene hervorming voor te stellen.

Mme Elke Sleurs (N‑VA). – J’apprécie les efforts de la ministre, mais tout se fait lentement. C’est une bonne chose qu’un plan soit annoncé et que l’on y travaille ensemble. Je demande une fois encore à la ministre d’y associer les médecins généralistes afin que nous puissions élaborer un plan général au sein duquel les services d’urgence et les médecins généralistes s’articulent. Pour le moment, ils sont pris dans un cercle vicieux.

Mevrouw Elke Sleurs (N‑VA). – Ik waardeer de inspanningen van de minister, maar alles verloopt wel wat traag. Het is goed dat er nu eindelijk een plan komt en dat er wordt samengewerkt. Ik roep de minister nogmaals op ook de huisartsen erbij te betrekken, zodat we een algemeen plan kunnen uitwerken, waar spoeddiensten en huisartsen op elkaar zijn afgestemd. Nu blijven ze in een vicieuze cirkel draaien.

Question orale de M. Louis Ide à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «les thérapies non conventionnelles» (no 5‑917)

Mondelinge vraag van de heer Louis Ide aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over «de niet‑conventionele therapieën» (nr. 5‑917)

M. Louis Ide (N‑VA). – À la suite des articles de presse sur, entre autres, la nouvelle médecine allemande, la ministre a déclaré en début de semaine dans De Standaard que les médecins qui mettent en danger la vie ou le bien‑être de leur patient doivent pouvoir être suspendus, une position à laquelle j’adhère totalement.

La ministre a aussi fait part de son intention de reconnaître les homéopathes à condition qu’ils soient médecins, un point de vue qui n’est pas partagé par tous les homéopathes. Cela a donné lieu hier à une audition particulièrement animée à la Chambre, à laquelle un représentant du cabinet de la ministre assistait. Selon le KCE (Centre fédéral d’expertise), auquel la ministre fait souvent référence à juste titre dans ses notes de politique générale, l’homéopathie ne marche pas. Le directeur du KCE a illustré son propos hier à l’aide d’une dia vierge.

En optant pour la reconnaissance de l’homéopathie, il est vrai uniquement pour des médecins, la ministre donne l’impression que l’on peut l’accepter. Joël De Ceulaer du journal De Standaard l’a également observé à juste titre cette semaine. Si, comme moi, la ministre veut protéger le patient, elle pourrait atteindre l’inverse du but poursuivi en reconnaissant l’homéopathie.

Afin d’éviter toute confusion dans ce dossier, j’aimerais obtenir une réponse aux questions suivantes.

Sur quoi la ministre se base‑t‑elle pour n’autoriser que les médecins à exercer l’homéopathie alors que les chambres créées en application de la loi Colla proposent d’autoriser également les dentistes et les accoucheuses.

Quelle est l’utilité d’un enregistrement supplémentaire si seuls des médecins peuvent exercer l’homéopathie ? Le KCE (Centre fédéral d’expertise) ne voit pas davantage l’utilité d’un enregistrement supplémentaire. En résumé, quelle est la vision de la ministre sur l’homéopathie et les médecines alternatives ? Je suppose qu’elle a une vision à ce sujet car elle a fait part en commission des Affaires sociales de son souhait de finaliser ce dossier avant l’été.

De heer Louis Ide (N‑VA). – Naar aanleiding van de persartikels over onder andere de ‘Nieuwe Germaanse Geneeskunde’, verklaarde de minister begin deze week in De Standaard dat artsen die het leven of het welzijn van hun patiënt in gevaar brengen, moeten kunnen worden geschorst, een standpunt waarin ik me volledig kan terugvinden.

In hetzelfde artikel deelt de minister mee dat ze homeopaten wil erkennen op voorwaarde dat ze arts zijn, een standpunt dat niet door alle homeopaten wordt gedeeld. Dat leidde tot een bijzonder geanimeerde hoorzitting gisteren in de Kamer, waarop een vertegenwoordiger van het kabinet van de minister aanwezig was. Volgens het Kenniscentrum, waaraan de minister terecht bijzonder vaak refereert in haar beleidsbrieven, werkt homeopathie niet. De directeur van het Kenniscentrum illustreerde dat gisteren met een blanco dia.

Door te kiezen voor de erkenning van homeopathie, weliswaar enkel voor artsen, wekt de minister de indruk dat homeopathie aanvaardbaar is. Dat merkte ook Joël De Ceulaer van De Standaard deze week terecht op. Als de minister, net zoals ik, de patiënt wil beschermen, zou ze met de erkenning van homeopathie wel eens het omgekeerde kunnen bereiken van wat ze nastreeft.

Om elke onduidelijkheid in dit dossier weg te werken, kreeg ik graag een antwoord op volgende vragen:

Waarop baseert de minister zich om enkel artsen toe te laten homeopathie uit te oefenen, terwijl de kamers, opgericht in uitvoering van de wet‑Colla, voorstellen om ook tandartsen en vroedvrouwen toe te laten?

Wat is het nut van een bijkomende registratie als alleen artsen homeopathie mogen uitoefenen? Ook het KCE ziet het nut van een bijkomende registratie niet in. Kortom, wat is de visie van de minister over homeopathie en andere alternatieve geneeswijzen? Ik neem aan dat ze daarover een visie heeft, want in de Senaatscommissie voor de Sociale Aangelegenheden heeft ze medegedeeld dat ze dit dossier nog vóór de zomer wil afronden.

Mme Laurette Onkelinx, vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales. – La loi du 29 avril 1999 relative aux pratiques non conventionnelles, également appelée loi Colla, est très claire.

Je compte soumettre un projet d’arrêté royal au gouvernement, sur la base des avis de la commission paritaire concernant les conditions générales qui doivent être respectées pour l’exercice de toutes les pratiques non conventionnelles. Toute disposition que le gouvernement prendrait en s’écartant des avis émis par la commission paritaire devra être motivée.

L’avis de la chambre « homéopathie » confirmé par la commission paritaire est en effet clair : l’exercice de l’homéopathie doit être réservé aux médecins, aux dentistes et aux accoucheuses. Je n’ai pas encore adopté de position officielle sur cet avis. Mais il est clair que, si l’on s’écarte de l’avis, il faudra fournir des arguments solides.

Pour l’approbation de la loi santé, j’ai conclu un accord de coopération avec les députés.

À ce sujet, les présidents et vice‑présidents des différentes chambres et de la commission paritaire sont venus expliquer en janvier, à la Commission Santé publique, le contenu des avis émis.

Dans ce même contexte, les députés ont entendu hier encore le KCE, les représentants des facultés de médecine, de l’Académie royale de médecine de Belgique, de l’Unio Homeopathica Belgica et de la Liga Homeopathica Classica.

Tout ceci a eu lieu afin que chacun puisse prendre connaissance de tous les points de vue, de l’expertise et des avis, et ce à l’occasion des différents avis émis par les chambres compétentes et la commission paritaire.

Les parlementaires poursuivront les auditions dans les semaines à venir avec des représentants des ostéopathes, des chiropraticiens et des acupuncteurs.

Dans l’intervalle et à la lumière de ces débats, j’exposerai aux députés les directives que je propose pour la régulation de ces pratiques. Monsieur Ide comprendra qu’il serait tout à fait prématuré de tirer dès cet après‑midi des conclusions définitives sur ce qui a été dit hier en commission.

J’espère être en mesure de présenter un projet d’arrêté royal au gouvernement avant la fin du mois de juin en ce qui concerne la réglementation et l’exercice de l’homéopathie.

J’aimerais enregistrer d’autres progrès, à l’aide de la même méthode de travail et pratique par pratique.

Mevrouw Laurette Onkelinx, vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen. – De wet van 29 april 1999, de zogenaamde wet‑Colla, met betrekking tot de niet‑conventionele praktijken is zeer duidelijk.

Ik zal op basis van de adviezen van de paritaire commissie over de algemene voorwaarden die voor de uitoefening van alle niet‑conventionele praktijken moeten gelden, een ontwerp van koninklijk besluit voorleggen aan de regering. Elke bepaling waarbij de regering van de door de paritaire commissie uitgebrachte adviezen zou afwijken, zal moeten worden gemotiveerd.

Het door de paritaire commissie bevestigde advies van de kamer homeopathie is immers duidelijk: de uitoefening van de homeopathie moet worden voorbehouden aan artsen, tandartsen en vroedvrouwen. Ik heb over dat advies nog geen officieel standpunt ingenomen. Het is echter duidelijk dat, indien van het advies zou worden afgeweken, grondige argumenten moeten worden aangebracht.

Bij de goedkeuring van de gezondheidswet heb ik met de volksvertegenwoordigers afgesproken in dit dossier met hen samen te werken.

In dat verband zijn de voorzitter en de ondervoorzitter van de verschillende kamers en van de paritaire Commissie in januari de inhoud van de uitgebrachte adviezen komen toelichten in de commissie Volksgezondheid.

In diezelfde context hebben de volksvertegenwoordigers gisteren nog het KCE, de vertegenwoordigers van de faculteiten geneeskunde, de Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België, de Unio Homeopathica Belgica en de Liga Homeopathica Classica gehoord.

Dat is allemaal gebeurd opdat iedereen kennis zou kunnen nemen van alle bestaande standpunten, de expertise en de adviezen naar aanleiding van de verschillende adviezen van de bevoegde kamers en van de paritaire commissie.

In de komende weken zullen de parlementsleden de hoorzittingen voortzetten, met vertegenwoordigers van de osteopaten, chiropractici en acupuncturisten.

Ondertussen zal ik de volksvertegenwoordigers, in het licht van die debatten, de richtlijnen uiteenzetten die ik voorstel om die praktijken te reguleren. De heer Ide zal begrijpen dat het totaal voorbarig is om deze namiddag al de definitieve besluiten te trekken over wat er gisteren in de commissie is gezegd.

Ik hoop dat ik voor het einde van juni de regering een ontwerp van koninklijk besluit kan voorleggen met betrekking tot de regeling en uitoefening van de homeopathie.

Ik zou graag verder vooruitgang boeken, met dezelfde werkmethode, en praktijk per praktijk.

M. Louis Ide (N‑VA). – Je remercie la ministre pour sa réponse. J’apprends qu’elle entend rédiger un projet d’arrêté royal. À vrai dire, je le déplore, parce que le Parlement n’a aucune influence sur la question. Pour cette raison, j’ai introduit une proposition de résolution. J’avais espéré que le Parlement, aussi bien la Chambre que le Sénat, puisse prendre une initiative. Madame Sleurs a fait une tentative dans ce sens, mais la Chambre n’a pas voulu coopérer. Je me vois donc contraint d’inscrire la proposition de résolution de notre groupe parlementaire à l’ordre du jour de la Commission des Affaires sociales. Je pense que notre groupe est le seul à prendre une telle initiative. Ainsi, la discussion se tiendra parallèlement à celle de la Chambre. De cette façon, nous tenterons d’obtenir une majorité pour la formulation de recommandations à même d’influencer le projet d’arrêté royal.

La réponse de la ministre restitue fort bien la chronologie – nous connaissons tous la loi Colla et la voie juridique à suivre. Toutefois, elle n’exprime aucun point de vue, et je le déplore. Je comprends que la ministre veuille rencontrer de multiples acteurs. Les homéopathes ont déjà eu l’occasion de s’exprimer. Toutefois, je ne peux concevoir l’absence de point de vue de la ministre à ce sujet. Ma question visait à connaître sa vision de décideur politique en la matière. Un décideur politique peut avoir une opinion indépendante de toute organisation déterminée.

De heer Louis Ide (N‑VA). – Ik dank de minister voor haar antwoord. Ik verneem dat ze een ontwerp van koninklijk besluit wil opstellen. Dat is eigenlijk jammer omdat het parlement daarop geen impact heeft. Daarom heb ik een voorstel van resolutie ingediend. Ik had gehoopt dat zowel in de Kamer als in de Senaat een initiatief kon worden genomen. Mevrouw Sleurs heeft een poging gedaan om dat te realiseren, maar de Kamer wil niet samenwerken. Ik ben dus genoodzaakt het voorstel van resolutie van onze fractie te agenderen in de commissie voor de Sociale Aangelegenheden. Ik denk dat wij als enige fractie een dergelijk initiatief nemen. Op die manier zal de bespreking parallel met die in de Kamer worden gevoerd. We trachten op die manier een meerderheid te vinden om aanbevelingen te formuleren die een impact kunnen hebben op het ontwerp van koninklijk besluit.

In haar antwoord heeft de minister zeer goed de chronologie weergegeven – we kennen allemaal de wet‑Colla – en de juridische weg die gevolgd moet worden, maar ik betreur dat ik de minister geen visie heb horen uiteenzetten. Ik kan begrijpen dat de minister veel mensen wil ontmoeten. De homeopaten zijn al aan de beurt geweest. Ik kan me echter niet indenken dat ze zelf geen visie heeft ter zake. De essentie van mijn vraag was, waar de minister als beleidsmaker naartoe wil met betrekking tot deze materie. Een beleidsmaker mag een eigen opinie hebben, die niet dezelfde is als die van een bepaalde organisatie.

Mme Laurette Onkelinx, vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales. – J’exposerai les grandes lignes de l’arrêté royal en Commission des Affaires sociales du Sénat.

Mevrouw Laurette Onkelinx, vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid, belast met Beliris en de Federale Culturele Instellingen. – Ik zal in de commissie voor de Sociale Aangelegenheden van de Senaat de grote lijnen van het koninklijk besluit uiteenzetten.

M. Louis Ide (N‑VA). – Je prends acte de cette promesse. Je vous remercie.

De heer Louis Ide (N‑VA). – Ik houd u aan die belofte. Ik dank u.

Question orale de Mme Fabienne Winckel à la ministre de l’Emploi sur «un site qui propose ses services aux demandeurs d’emploi» (no 5‑908)

Mondelinge vraag van mevrouw Fabienne Winckel aan de minister van Werk over «een website die diensten aan werkzoekenden biedt» (nr. 5‑908)

Mme Fabienne Winckel (PS). – Un nouveau site internet crée l’événement ces derniers jours en matière de recherche d’emploi. Ce site propose aux personnes sollicitant un emploi de faire parvenir à leur place, à des employeurs potentiels, leur curriculum vitae et une lettre de candidature.

L’utilisation est simple. Le demandeur d’emploi entre son CV et sa lettre de motivation sur le site, pointe les secteurs qui l’intéressent et s’acquitte de la somme de deux euros par mois pour les frais administratifs. Les entreprises reçoivent ensuite les candidatures par voie électronique.

A priori, l’idée peut sembler intéressante d’autant que les concepteurs du site précisent qu’ils s’occupent de tout, notamment de préparer les documents destinés à l’ONEM dans le cadre des contrôles de recherche effective d’emploi.

L’ONEM se serait dit surpris d’une telle initiative. Il aurait déjà mis en garde les demandeurs d’emploi contre le fait que des mails envoyés aux entreprises via cette plateforme ne suffiraient pas à démontrer une réelle motivation dans la recherche d’un emploi. L’Onem aurait également chargé son service juridique de vérifier la légalité du site en question.

Madame la ministre, disposez‑vous d’informations complémentaires à ce sujet ? Quel est l’état de la question ?

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – Een nieuwe website maakte de afgelopen dagen ophef. De site stelt werkzoekenden voor om in hun plaats hun curriculum vitae en een sollicitatiebrief naar mogelijke werkgevers te sturen.

Het gebruik is eenvoudig. De werkzoekende post zijn cv en een motivatiebrief op de site, vinkt de sectoren aan die hem interesseren en betaalt twee euro per maand administratieve kosten. De ondernemingen ontvangen vervolgens de kandidaturen elektronisch.

Het idee kan interessant lijken, vooral omdat de ontwerpers van de site verduidelijken dat ze voor alles zorgen, onder meer voor de documenten voor de RVA in het kader van het toezicht op het effectief zoeken naar werk.

De RVA zegt verrast te zijn door dit initiatief. Ze heeft al werkzoekenden op de vingers getikt omdat ze mails naar ondernemingen via dit platform verstuurden. Het toont niet voldoende aan dat men echt gemotiveerd is om naar werk te zoeken. De RVA zou ook de juridische dienst opdracht hebben gegeven om de wettelijkheid van de website in kwestie te onderzoeken.

Mevrouw de minister, beschikt u over bijkomende informatie? Wat is er precies aan de hand?

Mme Monica De Coninck, ministre de l’Emploi. – L’insertion des demandeurs d’emploi dans le marché du travail relève de la compétence des régions.

Les quatre régions compétentes ont été averties de l’existence de ce site. Il leur a été demandé de vérifier si les activités concernées sont exécutées conformément à leur réglementation.

En principe, l’initiative du site en question ne pose pas de problème en ce qui concerne la réglementation en matière de chômage. Il est licite de demander de l’aide à un tiers pour rédiger et envoyer des lettres de candidature.

L’Onem vérifie si les lettres de motivation, les offres d’emploi et les candidatures sont conformes à la réalité, par exemple en prenant contact avec les employeurs concernés ou en procédant à une enquête auprès de ces derniers.

II ressort toutefois des déclarations parues dans la presse que le site serait également apprécié par les chômeurs qui utiliseraient ce service pour contourner l’obligation de rechercher activement du travail. L’Onem prêtera donc une attention toute particulière aux dossiers de ce type.

Durant la procédure d’activation du comportement de recherche, le dépôt de candidatures ne représente en effet qu’une seule forme d’effort dans la recherche d’un emploi. On attend également du chômeur qu’il suive un plan professionnel réaliste et qu’il entreprenne d’autres actions, notamment : prendre lui‑même contact avec le service de l’emploi régional ; accepter les invitations de ce service pour toutes sortes d’activités d’information et de formation ; accepter les offres d’emploi des services régionaux de l’emploi ; suivre des formations de façon spontanée ; s’informer sur une installation en qualité d’indépendant ; se présenter dans les agences d’intérim ; visiter les salons de l’emploi, etc.

Un contrat individualisé décrit ces actions au regard de la réglementation. Les efforts de recherche d’emploi réalisés par le chômeur sont évalués lors d’entretiens individuels avec un membre du personnel de l’Onem, le facilitateur. Ce dernier a été spécifiquement engagé et formé pour mener ces entretiens. Le chômeur n’a nullement intérêt à n’apporter la preuve que d’une seule forme d’effort. S’il se présente avec des candidatures qui, pour être éventuellement nombreuses, n’en sont pas moins stéréotypées et peu ciblées, il ne répondra probablement pas aux exigences d’un contrat individualisé et risquera une sanction.

Mevrouw Monica De Coninck, minister van Werk. – De integratie van werkzoekenden op de arbeidsmarkt valt onder de bevoegdheid van de gewesten.

De vier regio’s zijn op de hoogte gebracht van het bestaan van de website. Er werd hen gevraagd na te gaan of de activiteiten conform hun reglementering zijn.

In principe is het initiatief van de site in kwestie geen probleem op het vlak van de werkloosheidsreglementering. Het is niet verboden aan een derde hulp te vragen om een sollicitatiebrief op te stellen en te versturen.

De RVA controleert of de motivatiebrieven, de werkaanbiedingen en de kandidaturen echt zijn, door bijvoorbeeld contact op te nemen met de betrokken werkgevers of door navraag te doen bij deze laatsten.

Uit de verklaringen in de pers blijkt echter dat de site door werklozen wordt gebruikt om het verplichte zoeken naar werk te omzeilen. De RVA zal dit soort dossiers dus aandachtig volgen.

Gedurende de activeringsprocedure is het indienen van de kandidatuur maar één onderdeel van het zoeken naar werk. Men verwacht van de werkloze dat hij een realistisch plan heeft en dat hij andere acties onderneemt, namelijk contact opnemen met de regionale werkloosheidsdienst; uitnodigingen van deze dienst aanvaarden voor alle soorten informatie- en vormingsactiviteiten; werkaanbiedingen van gewestelijke werkgelegenheidsagentschappen aanvaarden; spontaan opleidingen volgen; inlichtingen inwinnen om zich als zelfstandige te vestigen; zich aanbieden bij interimkantoren; jobbeurzen bezoeken, enzovoort.

De werkloze krijgt een geïndividualiseerd contract. De inspanningen om naar werk te zoeken worden geëvalueerd tijdens individuele gesprekken met een personeelslid van de RVA, de bemiddelaar. Deze laatste werd hiervoor specifiek aangeworven en opgeleid. De werkloze heeft er geen enkel belang bij om maar één enkele vorm van inspanning om naar werk te zoeken voor te leggen. Wanneer hij uitsluitend een groot aantal stereotiepe en weinig doelgerichte sollicitaties voorlegt, die niet beantwoorden aan het geïndividualiseerde contract, riskeert hij een sanctie.

Mme Fabienne Winckel (PS). – Malgré son nom à connotation négative, dont nous laissons la responsabilité à ses concepteurs, ce site internet pourrait constituer une initiative vraiment positive, pour peu qu’il permette réellement à des demandeurs d’emploi de trouver du travail. Selon moi, votre réponse a parfaitement clarifié la situation.

Mevrouw Fabienne Winckel (PS). – De website kan, niettegenstaande de negatieve bijklank, een positief initiatief zijn, voor zover hij werkzoekenden echt helpt om een job te vinden. Het antwoord van de minister is in elk geval verhelderend.

Projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure)

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998)

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998)

Discussion générale

Algemene bespreking

Mme la présidente. – Je vous propose de joindre la discussion de ces projets de loi. (Assentiment)

De voorzitster. – Ik stel voor deze wetsontwerpen samen te bespreken. (Instemming)

Mme Fauzaya Talhaoui (sp.a), rapporteuse. – Le premier projet de loi bicaméral nommé a d’abord été déposé à la Chambre des représentants.

L’Autorité belge de la concurrence va être réformée. Les améliorations de structure et de procédure ont pour objectifs une plus grande indépendance, une procédure plus souple pour les décisions administratives en premier ressort, une procédure plus efficace en matière de mesures provisoires et une procédure de transaction pour accélérer la clôture des procédures d’infraction. En effet, le délai de décision représente, de nos jours encore, l’un des gros problèmes, avec pour conséquence une forte limitation de l’efficacité du Conseil de la concurrence.

Tous les orateurs avaient lu attentivement les remarques innombrables du Conseil d’État, ainsi que les remarques plus techniques que l’on aurait tort, selon notre service d’Évaluation de la législation, de négliger. Le gouvernement y est parvenu sans trop d’amendements et de modifications des divers articles.

C’est surtout Madame Vermeulen, membre de la N‑VA et donc de l’opposition, qui a formulé de nombreuses remarques et par là même considérablement nourri le débat. Malheureusement pour elle, ses amendements ont été rejetés.

En ce qui concerne l’évolution des prix, les orateurs ont souligné que la Belgique est coutumière des prix cassés et ont constaté que certains produits sont plus chers chez nous que chez nos voisins. L’Autorité de la concurrence devrait être à l’avenir en mesure d’exercer un plus grand contrôle sur cette évolution des prix.

L’article premier est adopté à l’unanimité par les dix membres présents.

Les articles 2 à 14 compris sont adoptés à neuf voix contre une.

L’ensemble du projet de loi modifié est adopté à neuf voix contre une.

Mevrouw Fauzaya Talhaoui (sp.a), rapporteur. – Het eerstgenoemde of optioneel bicameraal wetsontwerp werd in de Kamer van volksvertegenwoordigers oorspronkelijk ingediend als een wetsontwerp.

De Belgische Mededingingsautoriteit wordt hervormd. De structuur- en procedureverbeteringen beogen een grotere onafhankelijkheid, een meer gestroomlijnde procedure voor administratieve beslissingen in eerste aanleg, een meer efficiënte procedure voor voorlopige maatregelen en een procedure voor transacties om inbreukprocedures versneld te kunnen afsluiten. Tot op vandaag vormt de beslissingstermijn immers een van de knelpunten, waardoor de efficiëntie van de Raad voor de mededinging sterk wordt beperkt.

Alle sprekers hadden de ontelbare opmerkingen van de Raad van State aandachtig gelezen, evenals de meer technische opmerkingen waarmee volgens onze dienst Wetsevaluatie beter rekening zou worden gehouden. De regering heeft dat succesvol kunnen doen, zonder te veel amendementen en wijzigingen aan de diverse artikelen.

Vooral mevrouw Vermeulen, lid van de oppositiepartij N‑VA, heeft heel wat opmerkingen geformuleerd, maar heeft daarmee wel een grote bijdrage geleverd in het debat. Spijtig genoeg voor mevrouw Vermeulen zijn haar amendementen verworpen.

In verband met de prijsevolutie hebben de sprekers erop gewezen dat België te maken heeft met dumpingprijzen en vastgesteld dat bepaalde producten hier duurder zijn dan in de buurlanden. De Mededingingsautoriteit zou in de toekomst meer controle op die prijsevolutie moeten kunnen uitvoeren.

Artikel 1 wordt eenparig aangenomen door de 10 aanwezige leden.

De artikelen 2 tot en met 14 worden aangenomen met 9 stemmen tegen 1 stem.

Het gewijzigde wetsontwerp in zijn geheel wordt aangenomen met 9 stemmen tegen 1 stem.

Mme Sabine Vermeulen (N‑VA). – La N‑VA a été le seul parti à demander que le présent projet de loi soit évoqué car elle jugeait important de réformer l’autorité de la concurrence. Les partis de la majorité peuvent nous en être reconnaissants et nous pouvons nous en féliciter car cette évocation a évité à la majorité de devoir élaborer une loi de réparation.

Il est en effet nécessaire d’assurer une plus grande transparence et de raccourcir et améliorer les procédures. La réforme proposée aura d’importantes répercussions dans la pratique. Il y va en effet du portefeuille et de la prospérité de nos concitoyens. Le présent projet ne porte pas seulement sur des procédures administratives compliquées mais aussi sur l’interprétation qui est donnée à l’entrepreneuriat et au pouvoir d’achat.

Notre principale critique est que le projet aborde la réforme du gardien de la concurrence et la réorganisation de la politique des prix comme un tout indissociable, ce qui est, selon nous, une approche foncièrement erronée. D’une part, l’objectif est de mettre en place un contrôle fort et indépendant du marché mais, d’autre part, l’État se ménage davantage de possibilités de contrôler les prix. La création d’un gardien indépendant et énergique de la concurrence suppose pourtant que l’État ne joue plus le rôle principal dans la formation des prix.

En considérant ces deux aspects comme un tout, l’État retire sa confiance à une autorité de la concurrence autonome. Le gouvernement aurait dû séparer les deux dossiers, la concurrence et la politique des prix.

Tous les politiques reconnaîtront cependant – nous y compris – que le niveau élevé des prix observé dans notre pays n’est pas normal. Au lieu de s’attaquer au problème à la source, à savoir la structure des coûts, le gouvernement l’aborde au bout de la chaîne, au niveau de l’étiquetage dans les magasins.

La N‑VA partage l’analyse du problème mais estime que les solutions proposées vont dans le mauvais sens. C’est pourquoi nous voterons également contre le projet en séance plénière.

Mevrouw Sabine Vermeulen (N‑VA). – De N‑VA heeft als enige partij gevraagd het voorliggende wetsontwerp te evoceren omdat wij een hervorming van de mededingingsautoriteit zeer belangrijk vinden. De meerderheidspartijen mogen ons zeer dankbaar zijn en wij mogen onszelf op de borst kloppen, want met die evocatie hebben wij de meerderheid een reparatiewet bespaard.

Er is inderdaad nood aan meer transparantie en de procedures moeten worden verkort en verbeterd. Die voorgestelde hervorming zal in de praktijk immers een zeer belangrijke impact hebben. Het gaat immers om de portefeuille en de welvaart van onze medeburgers. Het voorliggende wetsontwerp heeft niet alleen betrekking op ingewikkelde en ambtelijke procedures, maar gaat ook over de invulling die wordt gegeven aan ondernemerschap en koopkracht.

Ons belangrijkste punt van kritiek is dat in het wetsontwerp een fundamentele denkfout is gemaakt door de hervorming van de concurrentiewaakhond en de reorganisatie van het prijsbeleid samen als een ondeelbaar geheel te behandelen. Enerzijds is het de bedoeling een sterke en onafhankelijke controle op de markt te installeren, maar anderzijds creëert de overheid voor zichzelf meer machtigingen waarmee ze verkoopprijzen aan banden kan leggen. Nochtans betekent de oprichting van een onafhankelijke en daadkrachtige waakhond per definitie dat de overheid niet langer een voorname rol speelt in de prijsvorming.

Door die twee aspecten als één geheel te beschouwen zegt de overheid eigenlijk het geloof en het vertrouwen in een autonome mededingingsautoriteit op. De regering had de twee dossiers – mededinging en prijsbeleid – beter strikt uit elkaar gehouden.

Tevens erkennen alle beleidsmakers – ook wij – dat het hoge prijspeil in ons land echt niet klopt. In plaats van het probleem aan te pakken bij de bron, namelijk de kostenstructuur, wordt het probleem helemaal op het einde van de waardketen aan, bij de etikettering in de winkels. Dat blijft een gemiste kans.

De N‑VA deelt de probleemanalyse, maar de remedies die worden voorgesteld gaan in een fundamenteel verkeerde denkrichting. Om die reden zullen wij ook in plenaire vergadering tegenstemmen.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles du projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation)

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure)

(Le texte adopté par la commission des Finances et des Affaires économiques est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑2591/5.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑2591/5.)

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Discussion des articles du projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998)

Artikelsgewijze bespreking van het wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998)

(Le texte adopté par la commission des Finances et des Affaires économiques est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑2592/3.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑2592/3.)

  Les articles 1er à 14 sont adoptés sans observation.

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De artikelen 1 tot 14 worden zonder opmerking aangenomen.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de M. François Bellot à la ministre de la Justice sur «la transaction pénale» (no 5‑906)

Mondelinge vraag van de heer François Bellot aan de minister van Justitie over «de minnelijke schikking in strafzaken» (nr. 5‑906)

M. François Bellot (MR). – Madame la ministre, je viens d’apprendre par la presse orale que le procureur général de Liège avait conseillé à ses procureurs du Roi de ne pas appliquer la loi de transaction financière pour les infractions commises par des mandataires politiques.

Le procureur général justifie sa recommandation en disant que, dans ce cas, la transaction pénale pourrait être jugée partisane et manquer de transparence, ce qui ne serait pas le cas d’un procès. Et de conclure que le citoyen doit savoir pour qui il vote.

Le champ d’application ratione personae de la transaction pénale ne fait l’objet d’aucune restriction légale. À mon sens, aucune raison objective ne la justifie. Tout un chacun doit pouvoir bénéficier d’une transaction pénale si elle est possible ratione materiae. Les mandataires politiques seraient‑ils une espèce à ce point particulière ?

Madame la ministre, êtes‑vous d’accord avec la limitation du champ d’application de la transaction financière prônée par le procureur général de Liège ? Si tel n’est pas le cas, quelles actions comptez‑vous entreprendre ? La prise de position du procureur général de Liège ne constitue‑t‑elle pas une immixtion du pouvoir judiciaire dans la vie politique ?

De heer François Bellot (MR). – Ik heb via de pers vernomen dat de procureur‑generaal van Luik de procureurs des Konings heeft aanbevolen de wet inzake de minnelijke schikking niet toe te passen voor misdrijven gepleegd door politieke mandatarissen.

De procureur‑generaal rechtvaardigt die onderrichting door te stellen dat in dergelijke gevallen de minnelijke schikking in strafzaken als partijdig en ondoorzichtig kan worden beoordeeld, wat bij een proces niet het geval is. Ook besluit hij dat de burger moet weten voor wie hij stemt.

Er bestaat geen enkele wettelijke beperking op het toepassingsgebied ratione personae van de minnelijke schikking in strafzaken. Daar is ook geen enkele objectieve grond voor. Eenieder moet een minnelijke schikking in strafzaken kunnen genieten als hij daartoe ratione materiae in aanmerking komt. Vormen politieke mandatarissen daarop een uitzondering?

Is de minister het eens met de beperking van het toepassingsgebied van de minnelijke schikking in strafzaken zoals de procureur‑generaal van Luik die voorstaat? Zo niet, welke acties gaat ze ondernemen? Vormt het standpunt van de procureur‑generaal van Luik geen inmenging van de rechterlijke macht in het politieke leven?

Mme Annemie Turtelboom, ministre de la Justice. – L’article 216bis du Code d’instruction criminelle est applicable tant aux personnes physiques qu’aux personnes morales. Il n’y a pas de restriction légale dans le champ d’application ratione personae.

Il faut souligner que la transaction n’est pas un droit subjectif dans le chef de l’auteur d’une infraction ou du prévenu. Il appartient au ministère public de choisir la voie qui lui paraît la plus indiquée lorsqu’il existe des éléments suffisants pour mettre en mouvement l’action publique : poursuites, transaction, médiation pénale, renvoi aux amendes administratives ou classement sans suite. La Cour de cassation a jugé, à plusieurs reprises, que cette opportunité était compatible avec le principe d’égalité.

Il appartient au procureur général, en vertu de l’article 146bis du Code judiciaire, de veiller à la mise en œuvre cohérente de la politique criminelle dans son ressort. Il donne à cet égard des instructions générales ou particulières qui ont un caractère contraignant.

La transaction élargie permet au procureur du Roi de proposer une transaction alors que l’action publique a été mise en mouvement et que l’affaire est pendante devant un juge d’instruction, une juridiction d’instruction ou de jugement. Il s’agit par définition de faits ayant une certaine gravité intrinsèque puisque des poursuites ont été engagées.

La transaction élargie repose sur le pouvoir d’appréciation du procureur du Roi qui peut proposer d’interrompre les poursuites engagées moyennant paiement d’une somme d’argent. Cette procédure peut faire l’objet d’une négociation entre le ministère public et l’inculpé ou le prévenu, négociation qui revêt un caractère secret.

Les dossiers concernant des mandataires publics sont toujours délicats. L’action du ministère public est souvent critiquée et régulièrement taxée de partisane. Ce risque est encore plus élevé dans le cadre d’une transaction ; on pourrait lui reprocher d’utiliser cette voie pour les uns et non pour les autres. Le caractère secret de la négociation ne ferait qu’accroître les suspicions à son endroit.

Pour plusieurs infractions relatives au fonctionnement de la chose publique, le juge peut prononcer une interdiction d’exercer des fonctions, emplois ou offices publics. Si une transaction est proposée, cette sanction ne peut être infligée. Il importe que le juge se prononce sur la question de savoir si un mandataire public ayant commis des infractions peut encore exercer ses fonctions publiques ou s’il doit être frappé d’interdiction pendant un certain temps.

Mevrouw Annemie Turtelboom, minister van Justitie. – Artikel 216bis van het Wetboek van Strafvordering geldt zowel voor natuurlijke als voor rechtspersonen. Er is geen wettelijke beperking van het toepassingsgebied ratione personae.

De minnelijke schikking is geen subjectief recht in hoofde van de pleger van een inbreuk of de verdachte. Het komt het openbaar ministerie toe de meest aangewezen weg te kiezen als het meent over voldoende elementen te beschikken om de publieke vordering in te stellen: vervolging, minnelijke schikking, strafbemiddeling, doorverwijzing naar administratieve boetes of seponering. Het Hof van Cassatie heeft meerdere malen geoordeeld dat die beoordelingsbevoegdheid verenigbaar is met het gelijkheidsbeginsel.

Krachtens artikel 146bis van het Gerechtelijk Wetboek zorgt de procureur‑generaal in zijn rechtsgebied voor de coherente uitvoering en coördinatie van het strafrechtelijk beleid. Hij geeft met het oog hierop dwingende algemene onderrichtingen of onderrichtingen in bepaalde zaken.

De verruimde minnelijke schikking stelt de procureur des Konings in staat een minnelijke schikking voor te stellen wanneer de zaak reeds bij een onderzoeksrechter of een onderzoeks- of vonnisgerecht aanhangig is. Het gaat per definitie om zwaarwichtige feiten aangezien reeds tot vervolging is overgegaan.

De verruimde minnelijke schikking steunt op de beoordelingsbevoegdheid van de procureur des Konings, die kan beslissen de vervolging te stoppen op voorwaarde dat een geldsom wordt betaald. De procedure kan het voorwerp zijn van een geheime onderhandeling tussen het openbaar ministerie en de beschuldigde of de beklaagde.

Dossiers met betrekking tot politieke mandatarissen zijn altijd delicaat. De vordering van het openbaar ministerie is vaak het voorwerp van kritiek en wordt regelmatig als partijdig beschouwd. Dat risico is des te groter bij een minnelijke schikking, waarbij mogelijk het verwijt geldt dat ze voor de ene wordt gebruikt en voor de andere niet. Het geheime karakter van de onderhandelingen maakt de procedure nog verdachter.

Voor meerdere inbreuken tegen de werking van de publieke zaak kan de rechter een verbod uitspreken om bepaalde functies of ambten uit te oefenen. Die sanctie kan niet worden opgelegd als een minnelijke schikking wordt voorgesteld. De rechter moet zich kunnen uitspreken over de vraag of een politieke mandataris die een misdrijf heeft begaan, nog een openbaar ambt kan uitoefenen of dat hem gedurende een periode een verbod moet worden opgelegd.

M. François Bellot (MR). – Les dossiers concernant les mandataires publics sont, certes, toujours délicats, mais l’égalité de traitement des citoyens est un droit constitutionnel. De plus, certains faits relèvent purement de la vie privée et pour ceux‑ci, il ne serait pas normal que le mandataire public ne puisse pas bénéficier des mêmes droits que tout autre citoyen. Le législateur devrait alors établir une différence pour d’autres catégories professionnelles également caractérisées par leur valeur d’exemple ; je pense aux professeurs d’université, aux magistrats, aux policiers, voire aux ministres… Il existe en effet d’autres personnes dont les fonctions nécessitent un exercice irréprochable de leur profession. Cette distinction devrait donc aussi s’appliquer à certaines fonctions publiques qui ne revêtent pas nécessairement un caractère politique.

De heer François Bellot (MR). – Dossiers over publieke mandatarissen zijn inderdaad altijd delicaat, maar de gelijke behandeling van de burgers is een grondwettelijk recht. Bovendien behoren bepaalde feiten volledig tot de privésfeer. Het is dan ook niet meer dan logisch dat de publieke mandataris in dat geval dezelfde rechten geniet als elke andere burger. De wetgever zal dan een onderscheid moeten maken voor andere beroepscategorieën met een voorbeeldfunctie, zoals universiteitsprofessoren, magistraten, politiebeambten of ministers … Ook van sommige andere personen is vereist dat ze hun beroep op een onberispelijke wijze uitoefenen. Dat onderscheid moet dus ook gelden voor bepaalde openbare functies die niet noodzakelijk een politiek karakter hebben.

Question orale de Mme Zakia Khattabi à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances et au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes sur «la contribution de la Belgique au financement d’ONU Femmes» (no 5‑912)

Mondelinge vraag van mevrouw Zakia Khattabi aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen en aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden over «de Belgische bijdrage aan de financiering van UN Women» (nr. 5‑912)

Mme la présidente. – Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté, répondra.

De voorzitster. – Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding, antwoordt.

Mme Zakia Khattabi (Ecolo). – La protection des droits de la femme est essentielle pour garantir la contribution de celle‑ci au développement, à la paix et à la sécurité. L’ONU a reconnu ce postulat depuis sa création et en a fait l’un de ses objectifs.

Le 2 juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations unies a voté unanimement la création d’une agence centrale chargée d’accélérer les progrès dans la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. C’est ainsi que l’Entité des Nations unies pour l’égalité de genre et le renforcement des femmes – aujourd’hui appelée ONU Femmes – a vu le jour par la fusion de quatre organismes.

Outre son implication au conseil d’administration d’ONU Femmes et dans sa Commission de la condition de la femme, la Belgique siège, depuis le 1er janvier, en tant que membre du bureau exécutif d’ONU Femmes.

Nous ne pouvons évidemment que nous en réjouir car outre la possibilité de faire valoir notre expertise, cela conforte l’engagement de la Belgique à garantir et à promouvoir l’égalité des femmes et des hommes, et à combattre toute forme de discrimination, d’inégalité et de violence basée sur le sexe.

Mme la ministre s’est d’ailleurs, une fois de plus, fermement engagée à prendre de nouvelles mesures pour éliminer la violence contre les femmes à l’occasion de la 57e session de la Commission de la condition de la femme, qui s’est tenue à New York.

Durant la dernière réunion de ce bureau exécutif, la directrice exécutive d’ONU Femmes, Mme Bachelet, a indiqué que l’agence était dans une situation financière critique et ne serait pas en mesure de réaliser ses objectifs sans augmentation nette et urgente de son budget.

J’aimerais savoir quelle est la contribution financière de la Belgique à l’égard d’ONU Femmes. A‑t‑elle été constante ? Quelle est la part de notre engagement en comparaison avec d’autres agences des Nations unies, telles que l’Unicef ?

Comment Mme Milquet a‑t‑elle accueilli l’annonce de Mme Bachelet concernant le financement d’ONU Femmes et quelle est l’attitude qu’elle entend adopter afin de contribuer à pérenniser cet organisme dont le caractère est essentiel dans des combats qui ne le sont pas moins ?

Mevrouw Zakia Khattabi (Ecolo). – De bescherming van de vrouwenrechten is van essentieel belang om de bijdrage van vrouwen aan de ontwikkeling, de vrede en de veiligheid te waarborgen. Die stelling heeft de VN sinds haar oprichting als een van haar doelstellingen erkend.

Op 2 juli 2010 heeft de Algemene Vergadering van de Verenigde Naties eenparig de oprichting goedgekeurd van een centraal agentschap dat ervoor moet zorgen dat de gendergelijkheid en de empowerment van vrouwen sneller worden gerealiseerd. Daartoe werden vier agentschappen gefuseerd tot het VN‑agentschap voor gendergelijkheid en de empowerment van vrouwen, UN Women genaamd.

België maakt deel uit van de raad van bestuur van UN Women en van de Commissie voor de status van de vrouw. Sinds 1 januari is ons land ook lid van het directiecomité van het agentschap.

Het is verheugend dat België zo zijn expertise kan aanwenden en bovendien zijn engagement kan nakomen om de gelijkheid tussen vrouwen en mannen te waarborgen en te bevorderen, en om elke vorm van discriminatie, ongelijkheid en geweld op basis van geslacht te bestrijden.

Op de 57e sessie van de Commissie voor de status van de vrouw te New York heeft minister Milquet zich overigens eens te meer geëngageerd om nieuwe maatregelen te nemen om geweld tegen vrouwen uit te roeien.

Op de jongste vergadering van het directiecomité heeft de uitvoerend directeur van UN Women, mevrouw Bachelet, aangegeven dat de financiële toestand van het agentschap kritiek was en dat het agentschap zijn doelstellingen niet langer kon realiseren als zijn middelen niet dringend en aanzienlijk werden verhoogd.

Wat is de Belgische financiële bijdrage aan UN Women? Is ze constant gebleven? Hoe verhoudt die bijdrage zich tot onze bijdragen aan andere VN‑agentschappen, zoals Unicef?

Hoe beoordeelt mevrouw Milquet de aankondiging van mevrouw Bachelet met betrekking tot de financiering van UN Women? Welke houding wil ze aannemen om ervoor te zorgen dat dit orgaan, dat van fundamenteel belang is in een cruciale strijd, blijft bestaan?

Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté. – Je vous lis la réponse de M. Labille.

La Belgique n’a pas manqué de participer activement à la première session ordinaire du conseil d’administration d’ONU Femmes, en prenant soin de souligner l’impressionnant travail accompli par l’Entité au cours de ses deux premières années d’existence.

Depuis janvier 2011, l’Entité a fait la démonstration de son rôle dans le paysage des Nations unies et a réussi son insertion parmi les fonds et programmes.

Comme vous le soulignez, la participation belge va au‑delà de la simple contribution financière. Notre expertise et notre appui au déploiement de l’Entité sont des éléments particulièrement appréciés.

Dans la nouvelle loi relative à la coopération belge au développement, la dimension du genre qui comprend l’empowerment des femmes et l’égalité entre hommes et femmes est un des thèmes transversaux sur lesquels la coopération belge entend se profiler.

En matière de financement, la coopération belge a toujours été un partenaire fiable d’UNIFEM dans un premier temps, puis d’ONU Femmes dès sa création. Les aides à coordonner sont constituées de contributions aux ressources centrales, du financement d’une jeune experte associée – a junior professional officer – et de contributions affectées, notamment dans le cadre de la coopération déléguée, à la coopération au développement gouvernementale au Burundi et au Mali et à la ligne budgétaire Diplomatie préventive des Affaires étrangères, pour le soutien aux femmes égyptiennes, dans le cadre de la transition démocratique.

Les montants totaux pour la Belgique sont les suivants : en 2009, 1,385 million d’euros ; en 2010, environ 2 millions d’euros ; en 2011, 3,489 millions d’euros.

En 2012, à la suite de la décision du conseil des ministres du 26 octobre en matière de dépenses compressibles ou incompressibles, la Belgique n’a pas été en mesure d’honorer la contribution aux ressources centrales d’ONU Femmes, comme ce fut également le cas pour trois autres organisations partenaires de la coopération multilatérale belge. Cela explique pourquoi la contribution totale à ONU Femmes est retombée soudainement à 350 842 euros.

Le ministre de la Coopération au développement a cependant souhaité apporter aux organisations lésées une compensation de 30% en 2013, par rapport au montant initialement prévu cette année. Dans un souci de prévisibilité financière, l’entité bénéficiera, pour les trois années à venir, d’une contribution aux ressources centrales de 2 150 000 euros en 2013, de 4 000 000 d’euros en 2014 et de 4 000 000 d’euros en 2015.

Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding. – Ik lees het antwoord van de heer Labille.

België heeft actief deelgenomen aan de eerste gewone sessie van de raad van bestuur van UN Women. Het heeft daarbij onderstreept dat het centraal agentschap in de eerste twee jaren van zijn bestaan belangrijk werk heeft verricht.

Sinds januari 2011 heeft UN Women aangetoond dat het met succes een plaats heeft gevonden onder de instellingen, fondsen en programma’s van de Verenigde Naties.

De Belgische deelname reikt inderdaad verder dan enkel de financiële bijdrage. Onze expertise en onze steun aan de ontwikkeling van het centraal agentschap worden ook zeer gewaardeerd.

In de nieuwe wet op de Belgische ontwikkelingssamenwerking zal de genderdimensie, met inbegrip van de empowerment van vrouwen en de gendergelijkheid, een van de transversale thema’s zijn waarmee de Belgische samenwerking zich wil profileren.

Inzake financiering is de Belgische samenwerking steeds een betrouwbare partner geweest van UNIFEM, en sinds de oprichting ook van UN Women. Onze hulp bestaat uit bijdragen aan de centrale middelen, de financiering van een jonge geassocieerde vrouwelijke expert en bijdragen aan de gouvernementele ontwikkelingssamenwerking in Burundi en Mali en aan de budgetlijn Preventieve diplomatie van Buitenlandse Zaken voor de ondersteuning van Egyptische vrouwen, in het kader van de overgang naar de democratie.

In totaal gaf België de volgende bedragen uit: 1,385 miljoen euro in 2009; ongeveer 2 miljoen euro in 2010 en 3,489 miljoen euro in 2011.

Ten gevolge van de beslissing van de Ministerraad van 26 oktober jongstleden inzake de samendrukbare en niet‑samendrukbare uitgaven heeft België in 2012 zijn bijdrage aan de centrale middelen van UN Women, net als aan drie andere partners van de Belgische multilaterale samenwerking, niet kunnen betalen. Om die reden is de totale bijdrage aan UN Women plots tot 350 842 euro teruggevallen.

De minister van Ontwikkelingssamenwerking wil de getroffen organisaties voor 2013 echter een compensatie toekennen van 30% ten opzichte van het oorspronkelijke voorziene bedrag. Om financiële zekerheid te bieden zal het agentschap de komende drie jaar een bijdrage aan de centrale middelen ontvangen van 2,15 miljoen euro in 2013, 4 miljoen in 2014 en 4 miljoen in 2015.

Mme Zakia Khattabi (Ecolo). – Je remercie le ministre Labille pour les réponses qu’il m’a apportées. Par contre, je suis très déçue par l’absence de réponses de Mme Milquet. Il serait temps que la vice‑première ministre se rende compte qu’assumer la charge de l’égalité des chances ne se limite pas à être ministre le 8 mars.

J’étais à New York où j’ai entendu ses déclarations et les engagements qu’elle a pris. Je souhaiterais que les effets d’annonce de Mme Milquet soient suivis de décisions concrètes et que l’on cesse de découvrir dans la presse un programme qu’elle tarde à mettre en œuvre.

Madame la présidente, je me réserve le droit de déposer à nouveau cette question qui sera uniquement adressée à Mme Milquet.

Mevrouw Zakia Khattabi (Ecolo). – Ik dank minister Labille voor zijn antwoord. Ik ben daarentegen zeer teleurgesteld dat mevrouw Milquet geen antwoord heeft gegeven. De vice‑eersteminister moet beseffen dat de bevoegdheid voor gelijke kansen meer inhoudt dan minister zijn op 8 maart.

Ik was in New York, waar ik de verklaringen en engagementen van minister Milquet heb gehoord. Ik zou willen dat haar aankondigingen door concrete beslissingen worden gevolgd en dat we niet langer via de pers een plan moeten vernemen waarvan ze de tenuitvoerlegging alsmaar uitstelt.

Mevrouw de voorzitster, ik beschouw het als mijn recht deze vraag opnieuw in te dienen, maar dan enkel aan mevrouw Milquet.

Question orale de Mme Sabine Vermeulen au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes sur «la Journée mondiale de l’eau» (no 5‑915)

Mondelinge vraag van mevrouw Sabine Vermeulen aan de minister van Overheidsbedrijven en Ontwikkelingssamenwerking, belast met Grote Steden over «de Wereldwaterdag» (nr. 5‑915)

Mme la présidente. – Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté, répondra.

De voorzitster. – Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding, antwoordt.

Mme Sabine Vermeulen (N‑VA). – Demain, 22 mars, sera célébrée la Journée mondiale de l’eau, créée voici plus de vingt ans déjà par les Nations Unies. Cette journée est donc consacrée à l’eau et à la bonne gestion de celle‑ci.

Quels résultats ont‑ils été engrangés durant cette période ?

Commençons par les points positifs : l’accès à l’eau a été inscrit en tant que septième objectif du Millénaire. Si la tendance se poursuit, quelque 92% de la population mondiale auront accès à une eau potable sûre en 2015, mais cela signifie aussi que 605 millions de personnes en seront encore privées.

Malheureusement, 2,5 milliards de personnes ne disposent pas encore des équipements sanitaires de base et restent dès lors exposées aux maladies. En effet, nombre d’entre elles proviennent des eaux usées, d’une mauvaise hygiène et du manque d’équipements sanitaires convenables.

Cet objectif du Millénaire ne sera pas atteint en 2015 ; les pays les plus en retard sont l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.

La Journée mondiale de l’eau permet d’inciter les États membres à sensibiliser un large public à cette problématique en organisant des événements et en diffusant des informations relatives à l’eau.

Le 22 mars, le Vlaams Partnerschap Water voor Ontwikkeling réunira dès lors les différents acteurs flamands impliqués dans la problématique de l’eau potable et de l’assainissement pour mettre en œuvre la solidarité à l’égard du Sud en la matière ; cet événement de réseau rassemble donc tous les partenaires et organismes désireux d’investir ensemble dans de tels projets. La Flandre organise cet événement car il s’agit de compétences relevant des entités fédérées.

Quelles initiatives le SPF Coopération au développement prend‑il dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau ? A‑t‑il prévu d’autres initiatives pour contribuer davantage encore à la réalisation du septième objectif – lié à l’eau – du Millénaire, surtout pour ce qui est de l’assainissement ?

Mevrouw Sabine Vermeulen (N‑VA). – Morgen, 22 maart, is het Wereldwaterdag. Al meer dan twintig jaar roepen de Verenigde Naties 22 maart uit tot Wereldwaterdag, een mondiale dag met aandacht voor water en het goed beheer ervan.

Wat is er inmiddels bereikt in die twintig jaar? Er is in goed nieuws, maar ook slecht nieuws.

Het goede nieuws is dat het watertarget gehaald is dat onder Millenniumdoelstelling 7 werd vooropgesteld. Als de mondiale trend zich voortzet, dan zal in 2015 zo’n 92 procent van de wereldbevolking toegang hebben tot veilig drinkwater. Maar dat betekent ook dat 605 miljoen mensen nog altijd geen toegang zullen hebben tot veilig drinkwater.

Het slechte nieuws is dat 2,5 miljard mensen het nog altijd zullen moeten stellen zonder sanitaire basisvoorzieningen. Schoon water voor iedereen is één ding, maar zonder goede sanitaire voorzieningen en hygiëne blijft het risico op ziekte‑uitbraken zeer groot. Heel veel ziektes zijn immers gerelateerd aan vervuild water, slechte hygiëne en het ontbreken van goede sanitaire voorzieningen. De wereld zal de deadline voor dat Millenniumdoel tegen 2015 niet halen; vooral sub‑Saharaans Afrika en Zuid‑Azië lopen nog flink achter.

Op Wereldwaterdag worden de lidstaten ertoe opgeroepen om de mondiale waterproblematiek bij een breed publiek kenbaar te maken door het organiseren van evenementen en het verspreiden van informatie over water.

Daarom brengt het Vlaams Partnerschap Water voor Ontwikkeling op 22 maart de verschillende actoren samen die zich in Vlaanderen bezighouden met drinkwater en sanitatie, om solidariteit voor de waterproblematiek in het Zuiden te bewerkstelligen. Het gaat om een netwerkevent voor alle huidige partners en organisaties die mee willen investeren in water- en sanitatieprojecten in het Zuiden. Vlaanderen organiseert dat event omdat de beleidslijnen voor drinkwatervoorziening en sanitatie op deelstatelijk niveau worden uitgeschreven.

Ik heb twee vragen voor de federale regering.

Welke initiatieven neemt de regering vanuit het departement Ontwikkelingssamenwerking in het kader van Wereldwaterdag?

Zijn er vanuit het departement Ontwikkelingssamenwerking nieuwe initiatieven gepland, om in de toekomst nog sterker bij te dragen aan het behalen van het watertarget van Millenniumdoelstelling 7, en dan vooral voor wat de sanitatie betreft?

Mme Maggie De Block, secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la Pauvreté. – Même si d’importants efforts ont été fournis pour atteindre les objectifs du Millénaire en 2015, les défis restent énormes. Selon le dernier rapport des Nations Unies, au moins 11% de la population mondiale n’ont toujours pas accès à l’eau potable et un tiers ne dispose pas de services sanitaires. Il reste aussi d’énormes différences entre les régions et dans les pays, dont le plus touché est l’Afrique subsaharienne. N’oublions pas non plus l’impact négatif des changements climatiques.

La Coopération belge au développement déploie depuis longtemps ses activités au Maroc, au Sénégal et au Vietnam ; l’accès à l’eau et les services sanitaires y sont prioritaires dans le cadre de la coopération bilatérale. La nouvelle approche relative à cette région vise le renforcement du cadre institutionnel ainsi que le développement de l’infrastructure et des capacités des acteurs locaux.

Bien entendu, les communes, les organisations de producteurs, les services publics décentralisés et la société civile jouent aussi un rôle important. Il leur appartient en effet de répertorier les besoins en eau, notamment pour l’agriculture, l’élevage et la pêche en eau douce. Ils connaissent parfaitement les problèmes, ont l’expérience technique et la maîtrise du terrain ; ils ont en outre établi, avec les acteurs concernés, la confiance suffisante pour trouver des solutions satisfaisantes.

Des acteurs non gouvernementaux comme PROTOS s’occupent en outre du problème de l’eau.

La collaboration dans le domaine de l’eau est la condition de base de la paix et du développement durable. L’accès à l’eau potable et aux services sanitaires constitue en effet un droit fondamental qui doit servir de fil conducteur pour l’ensemble des activités. Cette question est donc prioritaire dans le débat relatif au futur cadre de développement, lié aux objectifs du Millénaire de 2015.

Les écoles et les centres de santé doivent assurer un accès à l’eau constant et sûr. Cette exigence est indispensable pour progresser dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’alimentation et de l’enseignement, et pour mettre en place un développement durable.

Je voudrais enfin signaler que le ministre Labille visite actuellement un projet d’approvisionnement en eau en République démocratique du Congo.

Mevrouw Maggie De Block, staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding. – Ook al is er grote vooruitgang geboekt om tegen 2015 de millenniumdoelstellingen te halen, de uitdagingen blijven enorm. Volgens het jongste rapport van de Verenigde Naties heeft minstens elf procent van de wereldbevolking nog steeds geen toegang tot drinkwater, terwijl een derde geen sanitaire voorzieningen heeft. Ook de verschillen tussen de regio’s en binnen de landen blijven enorm. De problemen treffen vooral sub‑Saharaans Afrika. En bovendien is er de negatieve impact van de klimaatverandering.

De Belgische ontwikkelingssamenwerking is al jarenlang actief in Marokko, Senegal en Vietnam, De bilaterale samenwerking met die landen heeft water en sanitaire voorzieningen als prioriteit. Het beleid voor die regio gaat nu uit van een nieuwe aanpak die is gericht op het versterken van het institutionele kader, het uitbouwen van de infrastructuur en het ontwikkelen van de capaciteiten van de lokale actoren.

Gemeenten, producentenorganisaties, gedecentraliseerde overheidsdiensten en de civiele maatschappij spelen uiteraard ook een belangrijke rol. Het is immers hun taak om samen met de bevolking de waternoden in kaart te brengen voor onder meer de akkers, het vee en de visvangst in zoet water. Ze kennen de problemen door en door, hebben de technische ervaring en terreinkennis in huis en zijn voldoende vertrouwd met de betrokken actoren om een en ander in goede banen te leiden.

Bovendien zijn er niet‑gouvernementele actoren zoals PROTOS actief op het gebied van water.

Samenwerken op het gebied van water is een basisvoorwaarde voor vrede en duurzame ontwikkeling. De toegang tot drinkwater en tot sanitaire voorzieningen is inderdaad een fundamenteel recht dat als leidraad moet dienen bij alle activiteiten. Die toegang krijgt daarom de voorrang in het debat over het toekomstige ontwikkelingskader, dat aansluit op de millenniumdoelstellingen die in 2015 ten einde lopen.

Scholen en gezondheidscentra moeten ononderbroken en veilige toegang tot water verzekeren. Die vereiste is onontbeerlijk om vooruitgang te boeken op het gebied van landbouw, gezondheid, voeding en onderwijs en om een duurzame ontwikkeling tot stand te brengen.

Ten slotte kan ik nog melden dat minister Labille momenteel een waterproject bezoekt in de Democratische Republiek Congo.

Mme Sabine Vermeulen (N‑VA). – Je n’ai rien appris de neuf, si ce n’est que le ministre Labille visite un projet d’approvisionnement en eau. J’ignore toujours quelles sont les initiatives du gouvernement fédéral pour promouvoir la Journée mondiale de l’eau. Je ne sais pas non plus si de nouveaux projets ont été prévus pour atteindre le septième objectif ni si des efforts complémentaires suivront.

En comparaison avec d’autres partenaires internationaux, le champ d’action du Vlaams Partnerschap Water voor Ontwikkeling reste très limité. Cette situation est sans aucun doute due à l’actuel contexte institutionnel, plus précisément à la répartition des compétences de coopération au développement entre les échelons fédéral et flamand. Un transfert de ces compétences augmenterait certainement les chances d’atteindre le septième objectif du Millénaire.

Mevrouw Sabine Vermeulen (N‑VA). – Buiten het feit dat minister Labille een waterproject bezoekt, heb ik niets nieuws gehoord. Er is geen antwoord gekomen op mijn vraag wat de federale regering onderneemt om Wereldwaterdag morgen te promoten. Ik heb evenmin vernomen of er nieuwe projecten zijn gepland om het watertarget onder Millenniumdoelstelling 7 te behalen en of er nog extra inspanningen zullen volgen.

Het Vlaams Partnerschap Water voor Ontwikkeling blijft, in vergelijking met andere internationale partnerschappen, zeer beperkt in zijn slagkracht. Dat heeft ongetwijfeld te maken met de huidige institutionele context, meer bepaald met de huidige bevoegdheidsverdeling inzake ontwikkelingssamenwerking tussen het Vlaamse en federale niveau. Een overheveling van die bevoegdheden zou zeker helpen om Millenniumdoelstelling 7 te halen.

Question orale de M. Bert Anciaux au secrétaire d’État à la Fonction publique et à la Modernisation des Services publics sur «les plans de réduction du nombre de fonctionnaires» (no 5‑910)

Mondelinge vraag van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Ambtenarenzaken en Modernisering van de Openbare Diensten over «de plannen om het aantal ambtenaren te verminderen» (nr. 5‑910)

M. Bert Anciaux (sp.a). – Le secrétaire d’État ne cesse d’affirmer que les fonctionnaires sont trop nombreux. Et il vient encore d’annoncer son intention d’investir dans l’informatique.

Les syndicats de fonctionnaires sont en colère car, d’une part, le secrétaire d’État ne cite jamais les administrations concernées et, d’autre part, lance tous les jours un nouveau plan. Je les rejoins partiellement. Les décisions antérieures étant encore en cours d’exécution, une évaluation me semble prématurée. Nous avons besoin d’un véritable plan d’ensemble, axé sur un État moderne, fort et performant.

Les relations entre les syndicats et le secrétaire d’État se détériorent de jour en jour. Il se crée un climat de profonde méfiance, nourrie par une avalanche de déclarations vagues mais menaçantes. Le personnel ne se sent pas respecté. Il est le plus souvent réduit à une charge, à une entité sans grande importance. Il n’a pas l’impression qu’il existe un réel projet de modernisation de l’administration.

Les syndicats craignent un plan directeur axé sur la réforme de l’État, dans le cadre de laquelle les Régions et les Communautés reçoivent à juste titre de nombreuses compétences, mais ne sont disposées qu’à reprendre un minimum de fonctionnaires.

Comment le secrétaire d’État évalue‑t‑il le mécontentement grandissant des syndicats et du personnel des administrations fédérales, qui lui reprochent de proposer sans cesse de nouveaux plans visant à réduire le nombre de fonctionnaires sans préciser les administrations concernées et sans attendre les résultats des décisions antérieures ?

Cette attitude favorise un climat de grande suspicion quant aux intentions du secrétaire d’État, qui semble afficher une foi quasi dogmatique en la nécessité de réduire le nombre de fonctionnaires. Il donne l’impression de mettre tout en œuvre pour transférer les compétences vers les Communautés et les Régions, tout en voulant transférer le moins de fonctionnaires possible.

Les syndicats et le personnel attendent du secrétaire d’État qu’il les soutienne, les motive et croie en une administration moderne et efficace.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De staatssecretaris kondigt voortdurend aan dat er minder ambtenaren nodig zijn. Onlangs communiceerde hij opnieuw te willen investeren in informatica en daardoor opnieuw heel wat ambtenaren overbodig te maken.

De ambtenarenvakbonden reageren ontzettend kregelig, omdat de staatssecretaris nooit zegt waar er juist te veel ambtenaren zijn en omdat hij elke dag een ander plan lanceert. Ik ben het gedeeltelijk met de vakbonden eens. De vorige beslissingen zijn nog in uitvoering. Hoe kunnen we dan nu al evalueren? Een echt omvattend plan voor een moderne, slagkrachtige en performante overheid ontbreekt.

De relatie tussen de vakbonden en de staatssecretaris evolueert van kwaad naar erger. Er groeit een sfeer van diep en fundamenteel wantrouwen, gevoed door een cascade van vage, maar bedreigende uitlatingen. Het personeel voelt weinig respect en wordt meestal herleid tot een last, een lichaam zonder veel relevantie. Het personeel voelt geen echt plan voor een slagkrachtige, moderne administratie.

De vakbonden vermoeden een masterplan met het oog op de staatshervorming, waarbij de gemeenschappen en de gewesten – terecht – heel wat bevoegdheden krijgen, maar ze zo weinig mogelijk ambtenaren willen overnemen.

Hoe evalueert de staatssecretaris het groeiende ongenoegen van de vakbonden en het personeel van de federale administraties, die hem verwijten om steeds voor de dag te komen met nieuwe plannen voor een vermindering van het aantal ambtenaren, zonder aan te geven waar er te veel ambtenaren zijn en zonder de effecten van eerdere ingrepen af te wachten. Daardoor groeit een klimaat van groot wantrouwen rond de echte bedoelingen van de staatssecretaris. Die zijn wellicht nobel, maar veel mensen beginnen eraan te twijfelen. De staatssecretaris lijkt bijna dogmatisch te geloven in de noodzaak van minder ambtenaren. Het lijkt erop dat hij alles in het werk stelt om wel de bevoegdheden over te hevelen naar de gemeenschappen en de gewesten, maar zo weinig mogelijk ambtenaren. Eigenlijk hopen de vakbonden en het personeel van de federale overheid op een staatssecretaris die hen ondersteunt, hen motiveert en gelooft in een moderne, slagkrachtige overheid.

M. Hendrik Bogaert, secrétaire d’État à la Fonction publique et à la Modernisation des Services publics. – Nous élaborons en ce moment une réforme de toute première importance visant principalement à améliorer l’administration, dans l’intérêt tant du citoyen, qui bénéficiera d’un meilleur service, que du fonctionnaire, dont le travail s’en ressentira positivement. Les fonctionnaires me reprochent très souvent de leur demander d’améliorer leur travail et de s’impliquer davantage alors qu’ils ne sont pas toujours suffisamment outillés pour ce faire. J’avoue que, dans de nombreux cas, ils ont raison. Nous devons dès lors aller plus loin.

Une vingtaine de projets de réformes – dont certaines importantes également sur le plan social – ont déjà été exécutés en 2012. Tous ont été transposés en arrêté royal ou en loi.

Commençons par la question de la diversité. J’ai approuvé le quota de femmes – un tiers – à atteindre d’ici fin 2013. Cette décision produit déjà des résultats. Ce matin même, le Selor m’a informé que 40% des candidates à des fonctions dirigeantes étaient des femmes. Les chiffres ont doublé en peu de temps.

La moitié des douze fonctions dirigeantes attribuées depuis que ma décision a été traduite dans un arrêté royal l’ont été à une femme.

Un quota de 3% par service a également été appliqué aux personnes handicapées. À l’occasion du Duoday, celles‑ci peuvent accompagner des membres du personnel pour découvrir les exigences d’un métier et mieux établir leur profil professionnel.

La première phase des réformes – vingt projets – est donc terminée. Je négocie à présent avec les syndicats au sujet de la carrière. Ce n’est pas simple car le débat porte également sur les formations certifiées. Le gouvernement m’avait demandé de remplacer ce système par un autre. Selon mon calendrier, les discussions devaient être finalisées à la fin du premier trimestre 2013. À l’issue des dernières réunions, prévues mercredi et jeudi prochain, le paquet de mesures sera effectivement prêt.

Les syndicats ont toutefois demandé un délai pour pouvoir présenter le plan à leur base. Cela prendra un mois ou deux mais au moins, les discussions sont terminées.

Je suis fermement convaincu qu’il faut oser investir dans l’administration. J’ai donc lancé ce débat cette semaine. Nous devons prendre nos responsabilités en tant qu’employeur et, par conséquent, investir dans l’informatique et dans de meilleurs équipements de façon à ce que les fonctionnaires puissent réaliser du bon travail dans de bonnes conditions. Il est exact que l’État comptera moins de fonctionnaires, mais il aura besoin de personnel pour faire fonctionner ses « satellites », et notamment les quatre nouvelles prisons. Le nombre d’agents de police passera de 1 000 à 1 400 par an. Nous recrutons 385 douaniers supplémentaires pour que nos ports – un levier pour tout le pays – puissent fonctionner sans interruption. Mes décisions ne sont donc pas si unilatérales que cela.

À l’avenir, lorsque je communiquerai à ce sujet, je veillerai à exprimer mon empathie et à paraître moins dogmatique. Ce n’était pas mon intention et j’ai compris le message. Je ferai en sorte que les fonctionnaires soient davantage convaincus du bien‑fondé de la réforme car ils figurent parmi les premiers intéressés. Si nous parvenons à développer l’administration renommée dont je rêve, ils seront les premiers à en profiter.

De heer Hendrik Bogaert, staatssecretaris voor Ambtenarenzaken en Modernisering van de Openbare Diensten. – We werken op het ogenblik aan een heel belangrijke hervorming met een betere administratie als centrale doelstelling. Beter voor de burger, omdat hij een betere dienstverlening krijgt, en beter voor de ambtenaar, omdat hij op een betere manier zijn werk kan doen. Van ambtenaren krijg ik heel vaak de reactie dat we van hen wel meer inzet en beter werk verlangen, maar dat ze daarvoor niet altijd de uitrusting hebben. In veel gevallen klopt dat inderdaad, moet ik toegeven. We moeten daar dus een tandje bijsteken.

In 2012 hebben we al een twintigtal hervormingsplannen uitgevoerd. Allemaal zijn ze omgezet in een koninklijk besluit of een wet. Daar zitten hervormingen bij die ook om sociale redenen belangrijk zijn.

Ik denk aan diversiteit. Ik heb het quotum voor vrouwen – 1 op 3 tegen het einde van 2013 – goedgekeurd. Ik wil even onbescheiden zijn en benadrukken dat ik met dat quotum al resultaten boek. Vanochtend kreeg ik van SELOR bericht dat voor de topfuncties van de overheid intussen 40% van de kandidaten vrouw is. Dat is een verdubbeling in vergelijking met nog niet zo lang geleden. Van de twaalf topfuncties die zijn ingevuld sinds ik mijn beleid in een koninklijk besluit heb gegoten, is de helft naar een vrouw gegaan. Ook voor mensen met een beperking heb ik een quotum van 3% per dienst ingevoerd. Niet onbelangrijk op DUOdag, de dag waarop deze mensen met anderen meegaan om te kijken wat een job inhoudt en hoe ze zich beter te kunnen profileren.

De eerste fase van de hervormingen, met twintig projecten, is dus achter de rug. Ik onderhandel nu met de vakbonden over de loopbaan. Dat is niet gemakkelijk, want het gaat ook over de gecertificeerde opleidingen. De regering had me gevraagd dat systeem on hold te zetten en te vervangen door een nieuw stelsel. Volgens mijn planning moesten de besprekingen het eerste trimester van 2013 afgerond zijn. Volgende week woensdag en vrijdag hebben we nog de laatste vergaderingen en dan is dat pakket inderdaad klaar. De vakbonden hebben me wel tijd gevraagd om het plan aan hun achterban voor te leggen. Dat zal wellicht één tot twee maanden duren, iets langer dan ik had gedacht, maar eigenlijk zijn de gesprekken met de vakbonden afgerond.

Ik ben er sterk van overtuigd dat we moeten durven te investeren in de administratie. Ik heb dat debat dus ook deze week geopend. We moeten onze verantwoordelijkheid als werkgever opnemen door te investeren in informatica en een betere uitrusting, zodat ambtenaren in goede omstandigheden goed kunnen presteren. Het klopt dat we de overheid ontvetten en netto daalt het aantal ambtenaren. We investeren echter ook in de spieren van de overheid. Vier nieuwe gevangenissen moeten worden bemand, het aantal nieuwe politieagenten is opgetrokken van 1000 per jaar naar 1400, zodat het korps van de lokale politie goed bezet zal zijn. We werven 385 extra douaniers aan om de havens, een hefboom voor het hele land, 24 uur op 24 te laten draaien. Het is dus niet zo eenzijdig.

Ik zal er in de toekomst rekening mee houden dat ik in mijn communicatie de nodige empathie uitstraal en dat ik niet als dogmatisch overkom. Dat was ook zeker niet de bedoeling. Ik heb de boodschap begrepen en zal ervoor zorgen dat ik de ambtenaren zelf meer mee krijg in de hervorming. Tenslotte zijn zij een van de eerste belanghebbenden. Als we erin slagen de administratie van wereldklasse uit te bouwen waar ik van droom en waar ik elke dag, samen met de ambtenaren, aan werk, dan zullen zij van de eersten zijn om daar ook beter van te worden.

M. Bert Anciaux (sp.a). – Le secrétaire d’État a visiblement compris qu’il avait manqué d’empathie par le passé. Le message et les objectifs sont positifs, mais j’insiste sur le fait qu’il doit impliquer davantage les fonctionnaires. S’il y parvient, nous le soutiendrons sans réserve. Nous avions un peu l’impression qu’il cultivait le conflit avec les fonctionnaires et les syndicats. Il vient d’envoyer un signal différent. J’espère donc qu’une bonne collaboration s’établira entre le secrétaire d’État et les représentants des fonctionnaires qui, eux aussi, aspirent à une administration moderne et performante.

De heer Bert Anciaux (sp.a). – De staatssecretaris ziet blijkbaar zelf in dat het hem in het verleden aan empathie ontbrak. De boodschap en de doelstellingen zijn positief, maar het is noodzakelijk dat de ambtenaren mee betrokken worden. Als hij daarin slaagt, heeft hij onze volle steun. We hadden een beetje het gevoel dat hij het conflict met de vakbonden en de ambtenaren cultiveerde. Hij heeft nu duidelijk een ander signaal gegeven. Ik kijk dan ook uit naar een goede samenwerking tussen de staatssecretaris en de vertegenwoordigers van de ambtenaren, want ook zij willen een moderne en performante administratie.

Question orale de M. Hassan Bousetta au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo sur les armes en Syrie» (no 5‑909)

Mondelinge vraag van de heer Hassan Bousetta aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het wapenembargo tegen Syrië» (nr. 5‑909)

Question orale de Mme Dalila Douifi au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «l’embargo sur les armes en Syrie» (no 5‑921)

Mondelinge vraag van mevrouw Dalila Douifi aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «het wapenembargo tegen Syrië» (nr. 5‑921)

Mme la présidente. – Je vous propose de joindre ces questions orales. (Assentiment)

De voorzitster. – Ik stel voor deze mondelinge vragen samen te voegen. (Instemming)

M. Hassan Bousetta (PS). – Le conflit en Syrie entre le pouvoir en place et l’opposition s’enlise tous les jours davantage. Malgré les efforts déployés en ce sens, notamment par l’envoyé spécial des Nations unies et de la Ligue arabe, M. Brahimi, tout dialogue politique entre les parties semble hors de portée. Or cette guerre qui se déroule sous les yeux impuissants de la communauté internationale met en scène une violence armée rarement observée auparavant dans ce pays.

Ce dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a plaidé pour la livraison d’armes aux rebelles syriens. Cette position avait été exprimée au Conseil européen de vendredi dernier où, à l’initiative du président français, François Hollande, la France et la Grande‑Bretagne ont suggéré de lever l’embargo sur la livraison d’armes aux forces d’opposition syriennes.

Cette semaine, s’est également ouverte à New‑York une négociation sur un traité international sur le commerce des armes, dont le texte en projet prévoit également de mieux prévenir le commerce illicite. Au nom de la Belgique, vous avez manifesté votre engagement en faveur d’un accord ambitieux. Celui‑ci est d’autant plus nécessaire que, dans les faits, on constate que des armes, de fabrication belge notamment, continuent d’apparaître là où elles ne devraient pas, en Syrie notamment.

Dans le contexte de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne prévue à Dublin cette semaine, pourriez‑vous nous faire part de la position qu’adoptera la Belgique sur le plan européen concernant la question de la livraison d’armes à l’opposition syrienne ?

De heer Hassan Bousetta (PS). – Het conflict in Syrië tussen de huidige machthebbers en de oppositie wordt voortdurend uitzichtlozer. Ondanks de inspanningen, in het bijzonder van de speciale gezant van de Verenigde Naties en van de Arabische Liga, de heer Brahimi, blijft een politieke dialoog tussen de partijen buiten bereik. De oorlog die zich afspeelt terwijl de internationale gemeenschap machteloos toeziet, gaat gepaard met gewapend geweld van een zelden geziene omvang in dat land.

Verleden zondag pleitte de Franse minister van Buitenlandse zaken, Laurent Fabius, voor de levering van wapens aan de Syrische opstandelingen. Dat standpunt werd geuit op de Europese Raad van vorige vrijdag, waar op initiatief van de Franse president, François Hollande, Frankrijk en Groot‑Brittannië hebben voorgesteld het embargo op de levering van wapens aan de Syrische oppositie op te heffen. Deze week zijn in New York ook onderhandelingen gestart over een internationaal verdrag inzake wapenhandel, waarvan de ontwerptekst ook het beter voorkomen van illegale handel bevat. In naam van België heeft de minister gepleit voor een ambitieus akkoord. Dat is des te meer noodzakelijk aangezien in werkelijkheid blijkt dat wapens, in het bijzonder van Belgisch fabricaat, blijven opduiken daar waar ze niet moeten opduiken, namelijk in Syrië.

Deze week is er in Dublin een informele vergadering gepland van de ministers van Buitenlandse zaken van de Europese Unie. Kan de minister ons meedelen welk standpunt België op Europees vlak zal innemen over de wapenleveringen aan de Syrische oppositie?

Mme Dalila Douifi (sp.a). – Demain, le ministre des Affaires étrangères se réunira à Dublin avec ses homologues européens en vue d’arriver à un consensus – que j’espère – en ce qui concerne l’embargo sur les armes à destination de la Syrie. Le ministre français des Affaires étrangères M. Fabius, et le premier ministre du Royaume‑Uni M. Cameron ont déjà déclaré que, dans l’hypothèse où l’UE maintiendrait cet embargo, ils useraient de leur droit de nation souveraine pour s’en distancier et fournir quand même des armes aux rebelles syriens.

Le ministre conviendra sans doute qu’il y a déjà trop d’armes en Syrie. Des armes supplémentaires ne peuvent que faire durer le conflit et diminuer les perspectives d’une solution pacifique. L’opposition anti‑Assad est formée de groupes hétéroclites dont les agendas politiques sont souvent flous. Les appuyer militairement fera encore augmenter l’instabilité.

Si l’on pense aux suites de la guerre en Libye et à la situation au Mali, il faut souligner les effets négatifs à long terme que des fournitures d’armes pourraient avoir sur la région. Le conflit terminé, ces armes restent en circulation, avec les conséquences qu’on s’imagine.

Les partisans d’un assouplissement de l’embargo évoquent les armes que le régime de Bachar el‑Assad reçoit de la Russie et de l’Iran. La solution ne consiste pas à livrer davantage d’armes, mais à arriver à un accord équilibré à l’issue des pourparlers en cours à New‑York sur un nouveau traité pour un meilleur contrôle du commerce de l’armement, dont le fondement serait une protection effective et contraignable des droits de l’homme.

La Belgique s’opposera‑t‑elle demain à tout assouplissement de l’embargo sur les armes à destination de la Syrie et demandera‑t‑elle instamment une action concertée de l’UE qui lierait chacun des États membres ?

Dans les négociations newyorkaises, la Belgique prendra‑t‑elle une initiative en faveur d’un traité sur le commerce des armes, pour arriver à un bon traité qui obligerait les parties désireuses de livrer des armes à analyser préalablement le risque que ces armes ne soient utilisées pour commettre ou pour faciliter des violations graves des droits de l’homme ou du droit de la guerre, et à renoncer à ces livraisons si ce risque est réel ?

Mevrouw Dalila Douifi (sp.a). – Morgen komt de minister van Buitenlandse Zaken in Dublin samen met zijn Europese collega’s om tot een eensgezind standpunt te komen over het wapenembargo tegen Syrië. Ik hoop dat er een eensgezind standpunt komt. De Franse minister van Buitenlandse Zaken, de heer Fabius, en de Britse premier Cameron hebben immers al verklaard dat zij, mocht de EU het wapenembargo tegen Syrië willen behouden, ze gebruik zullen maken van hun recht als soevereine natie om zich van dat standpunt te distantiëren en toch wapens aan de Syrische rebellen te leveren.

De minister is het wellicht met mij eens dat er al te veel wapens in Syrië zijn. Nog meer wapens zullen het conflict alleen maar verlengen en de kansen op een vreedzame oplossing verkleinen. De oppositie tegen Assad bestaat uit zeer diverse groepen met vaak onduidelijke politieke agenda’s. Militaire steun aan deze groepen kan de instabiliteit in Syrië alleen maar verder vergroten.

De gevolgen van de oorlog in Libië en de situatie in Mali indachtig, is het ook belangrijk te wijzen op de langdurige negatieve gevolgen die wapenleveringen kunnen hebben voor de regio. Na afloop van het conflict blijven die wapens immers circuleren, met alle gevolgen van dien.

De voorstanders van een versoepeling van het embargo wijzen op de wapens die het regime van Bashar al‑Assad van Rusland en Iran krijgt. De oplossing voor dit probleem is echter niet het leveren van meer wapens, maar het bereiken van een degelijk akkoord tijdens de onderhandelingen die momenteel in New York aan de gang zijn over een nieuw en sterker wapenhandelsverdrag met een heldere, afdwingbare en effectieve mensenrechtenbescherming als kern.

Zal België zich morgen verzetten tegen elke versoepeling van het wapenembargo tegen Syrië en aandringen op een eensgezind optreden van de EU, waarbij alle lidstaten zich aan het gezamenlijk standpunt houden?

Zal België tijdens de onderhandelingen over het wapenhandelsverdrag in New York het voortouw nemen, zodat een akkoord kan worden bereikt over een sterk verdrag, dat de verdragspartijen die wapens willen leveren oplegt eerst een risicoanalyse uit te voeren over de kans dat de wapens gebruikt zullen worden voor het plegen of faciliteren van ernstige schendingen van de mensenrechten of van het oorlogsrecht en ze verplicht af te zien van de levering als dat risico reëel is?

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Je voudrais demander à Mme Douifi de ne pas mélanger ces deux dossiers.

Le traité sur le commerce des armes vise à réglementer le commerce licite des armes en lui imposant des normes contraignantes. L’idée est d’éviter que des armes n’aboutissent entre les mains de régimes ou de groupes qui s’en serviraient pour commettre des crimes contre les populations mais aussi de limiter le risque de réexportation non contrôlée. La Belgique est partisane d’un tel traité. J’entretiens des contacts avec de nombreuses ONG afin de m’assurer d’un soutien suffisant lors de la discussion finale à New‑York.

Les livraisons d’armes à la Syrie constituent une question distincte. Le souci d’éviter la dispersion incontrôlée des armes et tout particulièrement des armes particulièrement dangereuses comme les missiles antiaériens et antichars est une des raisons pour lesquelles la Belgique et la communauté internationale sont réticentes à approvisionner en armes les rebelles syriens. Par ailleurs, on ne peut nier la réalité du terrain et la souffrance de la population face à une guerre qui s’éternise. Les Nations Unies ont annoncé que la barre des 70 000 morts avait été dépassée, certains évoquent le chiffre de 100 000 morts. Il n’y a pour l’instant aucune perspective de solution négociée au conflit. Au contraire, ce sont pour l’instant surtout les forces extrémistes des deux camps qui reçoivent des armes tandis que l’opposition modérée en est réduite à utiliser celles saisies lors des combats.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Ik wil mevrouw Douifi vragen de twee dossiers niet door elkaar te halen.

In de kwestie van het verdrag over de wapenhandel streven we naar een reglementering van de wettelijke wapenhandel door het opleggen van dwingende normen. Zo willen we voorkomen dat wapens in handen vallen van regimes of groepen die ze zouden gebruiken voor het plegen van misdaden tegen de bevolking. Met dit verdrag willen we ook het risico van ongecontroleerde export limiteren. België pleit voor zo een verdrag. Ik onderhoud contacten met tal van ngo’s om me te verzekeren van voldoende steun bij de eindbespreking over dit verdrag in New York.

De wapenleveringen aan Syrië zijn een ander verhaal. De bekommernis om een ongecontroleerde verspreiding van wapens te vermijden, vooral dan van bijzonder gevaarlijke wapens zoals luchtdoel- en antitankraketten, is een van de motieven waarom België en de internationale gemeenschap terughoudend staan tegenover wapenleveringen aan de Syrische rebellen. Aan de andere kant kunnen we de realiteit op het terrein en het leed van de bevolking door de aanslepende oorlog niet negeren. Volgens de VN zijn er al meer dan 70 000 doden gevallen, anderen noemen zelfs het cijfer van 100 000. Bovendien is er op dit ogenblik geen enkel uitzicht op een oplossing van het conflict via onderhandeling. Integendeel, momenteel krijgen vooral de extremistische krachten in de beide kampen de wapens terwijl de gematigde oppositie het moet zien te redden met de wapens die ze bij gevechten in handen krijgen.

Tout le monde est conscient que laisser le conflit s’éterniser est catastrophique pour la population et dangereux. Il suffit de voir le nombre de plus en plus grand d’individus, parmi lesquels des Belges, qui se rendent en Syrie pour lutter aux côtés de l’opposition. C’est une mécanique extrêmement dangereuse. Il n’y a pour l’instant aucune perspective d’action internationale à la suite du blocage au sein du Conseil de sécurité, au départ du veto russe et chinois.

Jusqu’ici, la Belgique a adopté une attitude prudente mais ouverte. Je constate que nos alliés les plus impliqués dans ce dossier sont en train de réfléchir à la manière d’aider militairement l’opposition modérée tout en gardant un certain contrôle sur les armes qui seraient fournies. J’écouterai bien sûr attentivement ce qu’ils auront à nous dire à ce sujet.

Il n’y a pas dans ce dossier de solution facile et sans risque. D’une part, on ne peut pas nier que livrer des armes irait à l’encontre du code de conduite de l’Union européenne qui recommande de ne pas livrer d’armes à des régions en crise. D’autre part, il y a l’obligation de protéger des populations en danger. Le précédent des Balkans nous a montré que s’abstenir dans un conflit revenait en fait à prendre position pour le camp le plus fort.

Ce que je peux vous dire aujourd’hui, c’est que la Belgique va maintenir sa position prudente en ce qui concerne l’éventuelle levée de l’embargo sur les armes. Tant que nous n’aurons pas de garanties sur la capacité de contrôler l’usage qui sera fait de ces armes sur le terrain par des groupes armés, nous n’avancerons pas vers la levée de l’embargo.

J’aurai encore cet après‑midi un contact avec mon collègue britannique, William Hague, pour entendre ses arguments et les garanties qui pourraient être apportées et je participerai samedi à la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères à Dublin lors de laquelle nous tenterons de parvenir à un consensus européen.

Je ne me prononce pas sur ce qui se produirait si des pays allaient à l’encontre de la position européenne, mais nous allons plaider pour un consensus européen. J’espère que celui‑ci portera soit sur le maintien pur et simple de l’embargo, soit sur une solution qui nous offre toutes les garanties quant à l’usage final qui serait fait des éventuelles livraisons par des groupes armés et quant aux possibilités de contrôler et surveiller effectivement cet usage. Jusqu’à présent de telles garanties n’ont jamais été données.

Je vous donnerai davantage d’informations après la réunion de Dublin, mais la position belge n’a pas changé. Nous avons renforcé l’assistance technique et toute une série d’actions humanitaires mais, je le répète, nous restons très réservés quant à toute levée de l’embargo sur les armes.

Iedereen beseft dat het eindeloos laten aanslepen van het conflict catastrofaal is voor de bevolking en gevaarlijk voor ons, vooral als we zien dat steeds meer individuen, waaronder Belgen, naar Syrië gaan om er te strijden aan de zijde van de oppositie. Dat is een uiterst gevaarlijke evolutie. Er is op dit ogenblik geen enkel vooruitzicht op een internationale actie omdat het Russische en Chinese veto tot een impasse in de Veiligheidsraad hebben geleid.

Tot nu toe heeft België een voorzichtige, maar open houding aangenomen. Onze bondgenoten die het meest betrokken zijn in dit dossier denken na over een manier om militaire hulp te bieden aan de gematigde oppositie en tegelijkertijd een zekere controle te behouden op de geleverde wapens. Ik zal uiteraard aandachtig luisteren naar wat ze daarover te zeggen hebben.

In dit dossier is er geen makkelijke en risicoloze oplossing. Enerzijds kan niet worden ontkend dat wapenleveringen zouden ingaan tegen de gedragscode van de Europese Unie die aanbeveelt geen wapens te leveren aan crisisgebieden. Anderzijds is er de verplichting om de bevolking die in gevaar is te beschermen. Het conflict in de Balkan heeft aangetoond dat zich afzijdig houden in feite neerkomt op positie kiezen voor het sterkste kamp.

België zal zijn voorzichtige houding met betrekking tot een eventuele opheffing van het wapenembargo handhaven. Zolang we geen garanties hebben dat het gebruik van die wapens op het terrein door de gewapende troepen kan worden gecontroleerd, gaan we geen stap doen in de richting van een opheffing van het embargo.

Ik zal deze middag nog mijn Britse collega, William Hague, ontmoeten, die mij zijn argumenten zal uiteenzetten en de garanties zal toelichten die zouden kunnen worden gegeven. Ik neem zaterdag deel aan de informele vergadering van de ministers van Buitenlandse zaken in Dublin, waar we een Europese consensus zullen trachten te bereiken.

Ik spreek me niet over uit wat er zou gebeuren indien landen tegen het Europese standpunt zouden ingaan, maar we gaan pleiten voor een Europese consensus. Ik hoop dat de consensus ofwel het onvoorwaardelijke behoud van het embargo zal inhouden, ofwel een oplossing die een volledige garantie biedt aangaande het eindgebruik dat gewapende troepen zouden maken van eventuele leveringen, en aangaande de mogelijkheden om dat gebruik effectief te controleren en te bewaken. Tot nu toe werd een dergelijke garantie niet gegeven.

Ik zal meer informatie geven na de vergadering in Dublin, maar het Belgische standpunt is niet gewijzigd. We hebben de technische bijstand en een hele reeks humanitaire acties opgedreven, maar we blijven veel voorbehoud maken bij een opheffing van het wapenembargo.

M. Hassan Bousetta (PS). – Comme je l’ai indiqué, monsieur le vice‑premier ministre, cette semaine est un peu particulière. D’une part, vous aurez à vous exprimer lors de la réunion de Dublin et, d’autre part, les négociations sur le commerce des armes ont repris ; vous avez d’ailleurs apporté une clarification utile à ce sujet. De plus, cette semaine compte aussi une date un peu particulière, celle du dixième anniversaire du début de l’opération américaine en Irak. À l’époque, notre pays s’est grandi en refusant de participer à cette opération en faveur d’un pays qui ne s’est toujours pas relevé de la démocratie qu’on proposait de lui amener sur un plateau.

Comparaison n’est pas raison, l’Irak n’est pas la Syrie. Il est évident que le régime d’Assad est un régime abominable, qui utilise une violence inacceptable contre sa propre population civile. Je m’interroge néanmoins, étant donné que dans votre réponse, vous n’avez pas marqué votre opposition, mais simplement une réserve, une prudence, ce qui est déjà un bon point. Je souhaiterais que l’on aille un peu plus loin, vers une opposition à la livraison d’armes, en raison des échos qui nous viennent de spécialistes militaires et non des moindres. Le général Dempsey, l’un de principaux généraux américains, nous dit que la livraison d’armes est pratiquement impossible à contrôler dans ses usages.

Vous ne m’empêcherez pas de noter qu’il y a un paradoxe incroyable dans l’attitude de ceux qui, à juste titre, s’inquiètent que des jeunes de chez nous partent en Syrie pour combattre – c’est une catastrophe – et dans le même temps veulent acheminer des armes sur le terrain alors que l’on ne sait pas où elles se retrouveront, sans doute probablement dans les mains de ces mêmes jeunes.

La question se situe au‑delà des partis puisque cette semaine, en Europe, des gens, tant de droite que de gauche, se sont exprimés en appelant à la prudence. Je vais un pas plus loin en demandant que l’on s’oppose à la livraison d’armes en Syrie aujourd’hui parce que nous sommes incapables de savoir où elles atterriront et ignorons l’usage qui en sera fait.

Il y a là aussi un enjeu européen que vous avez bien souligné. Il est regrettable que la division entre Européens soit aussi forte. Il est absolument nécessaire qu’avant le 31 mai, date à laquelle l’embargo sur les armes concernant la Syrie arrive à échéance, on puisse se mettre d’accord au niveau européen. C’est une bonne attitude de la part de la Belgique que de s’engager en faveur d’un consensus dans cette voie.

Sur la question des armes, j’estime qu’il est absolument nécessaire d’être plus fermes et de marquer une opposition, comme nous nous sommes élevés en le faisant, à l’époque, pour l’Irak.

De heer Hassan Bousetta (PS). – Zoals ik heb gezegd, is deze week een beetje bijzonder. Enerzijds moet de minister een standpunt innemen tijdens de vergadering in Dublin en anderzijds zijn de onderhandelingen over wapenhandel hervat. De minister heeft daarover trouwens een verduidelijking gegeven. Bovendien is het deze week tien jaar geleden dat de Amerikaanse operatie in Irak is begonnen. Destijds weigerde ons land deel te nemen aan die operatie ten voordele van een land waar nog steeds geen democratie heerst, en waar men de democratie op een presenteerblaadje wou aanreiken.

Irak is Syrië echter niet. Het is duidelijk dat het regime van Assad afschuwelijk is en dat het onaanvaardbaar geweld tegen de eigen burgerbevolking gebruikt. Ik stel me evenwel vragen, aangezien de minister in zijn antwoord geen tegenkanting heeft laten blijken, maar enkel een voorbehoud en voorzichtigheid, wat al een goed punt is. Ik zou willen dat hij een beetje verder gaat, in de richting van een verzet tegen de levering van wapens. We hebben immers geruchten opgevangen van militaire specialisten die niet van de minste zijn. Generaal Dempsey, een van de belangrijkste Amerikaanse generaals, zegt ons dat wapenleveringen vrijwel onmogelijk te controleren zijn.

Er is een ongelooflijke paradox in de houding van degenen die, terecht bezorgd zijn over jongeren van bij ons die naar Syrië trekken om te vechten, maar terzelfdertijd wapens op het terrein willen brengen hoewel het onmogelijk is te weten waar die wapens terechtkomen – waarschijnlijk in handen van diezelfde jongeren.

Het probleem overstijgt de partijen want deze week hebben in Europa mensen van zowel rechts als links opgeroepen tot voorzichtigheid. Ik doe een stap verder en vraag dat de leiders zich verzetten tegen een huidige wapenlevering aan Syrië omdat we niet kunnen controleren waar de wapens zullen terechtkomen en welk gebruik ervan zal worden gemaakt.

De minister heeft ook de Europese uitdaging in dat verband onderstreept. Het is jammer dat Europa zo sterk verdeeld is. Het is absoluut noodzakelijk dat er vóór 31 mei – de vervaldag van het wapenembargo betreffende Syrië – een Europees akkoord kan worden bereikt. Het is goed dat België voor een consensus pleit.

Het is absoluut noodzakelijk een resoluut standpunt in te nemen inzake de wapenkwestie en ons te verzetten, zoals we destijds voor Irak hebben gedaan.

Mme Dalila Douifi (sp.a). – Je partage, dans les grandes lignes, les idées que M. Bousetta vient d’exprimer.

Dans sa note de politique générale, le ministre des Affaires étrangères dit que la Belgique continuera à manifester son engagement en faveur des initiatives de désarmement. À mes yeux, un assouplissement de l’embargo sur les armes contre la Syrie est en contradiction avec cette note. Le ministre y dit également que notre pays travaillera à l’élaboration d’un traité à la fois ambitieux et inclusif sur le commerce des armes. Espérons que ce traité offrira aux droits de l’homme une protection claire, efficace et contraignante.

M. Di Rupo a déclaré il y a quelques jours qu’il importait que l’UE adopte une position commune en la matière. Espérons que le ministre des Affaires étrangères œuvrera à cette fin à Dublin et qu’il convaincra tous les ministres de l’importance de l’enjeu. Le groupe sp.a s’oppose avec véhémence à la moindre levée de l’embargo contre la Syrie.

Mevrouw Dalila Douifi (sp.a). – Ik ben het in grote lijnen eens met wat collega Bousetta daarnet heeft gezegd.

In de beleidsnota van de minister van Buitenlandse Zaken voor 2013 staat dat België zich zal blijven inzetten voor ontwapeningsinitiatieven. In mijn ogen staat een versoepeling van het wapenembargo tegen Syrië haaks op die beleidsnota. De minister zegt in zijn beleidsnota ook dat ons land zich wil inzetten om tot een ambitieus en inclusief wapenhandelsverdrag te komen. Hopelijk komen we effectief tot een verdrag waarbij een heldere, afdwingbare en effectieve bescherming van de mensenrechten centraal staat.

Eerste minister Di Rupo zei enkele dagen geleden dat het belangrijk is dat de Europese Unie tot een eensgezind standpunt komt om eensgezind op te treden. Hopelijk ijvert de minister van Buitenlandse Zaken daarvoor in Dublin en kan hij alle ministers van het belang daarvan overtuigen. Ook de sp.a‑fractie verzet zich met klem tegen ook maar de kleinste opheffing van het embargo tegen Syrië.

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Je remercie les deux intervenants pour leurs conclusions mais je tiens à faire remarquer que c’est toute la difficulté de l’exercice. On plaide à la fois pour une politique européenne et un consensus européen sur ce sujet. Je vais devoir, comme je compte encore le faire dans les prochaines heures avant de me rendre à Dublin, en parler avec mon collègue britannique, William Hague, et avec mon collègue français, Laurent Fabius, puisque de part et d’autre, la demande est inverse. Nous essayons de convaincre, de trouver effectivement un consensus européen. (Interruption de M. Moureaux)

Je rappelle à M. Moureaux qu’il a été décidé, à la quasi‑unanimité à la Chambre, de participer à l’opération en Libye. (Interruption de M. Moureaux)

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Ik dank beide sprekers voor hun conclusies, maar daarin schuilt precies de moeilijkheid. Er wordt terzelfdertijd voor een Europees beleid en een Europese consensus gepleit over dit onderwerp. Ik zal er moeten over spreken met mijn Britse collega, William Hague, en met mijn Franse collega, Laurent Fabius. Ik ben van plan dat straks nog te doen vooraleer ik naar Dublin vertrek. We zullen trachten te overtuigen en trachten werkelijk een Europese consensus te vinden. (Onderbreking van de heer Moureaux)

Ik herinner de heer Moureaux eraan dat in de Kamer vrijwel eenparig werd beslist deel te nemen aan de operatie in Libië. (Onderbreking van de heer Moureaux)

M. Hassan Bousetta (PS). – Il est bien entendu, monsieur le ministre, qu’il faut rechercher une position offensive, une position lucide, une position logique. Deux pays se sont exprimés en faveur de l’acheminement de matériel militaire vers l’opposition mais, à ma connaissance, les autres n’ont pas encore tous pris attitude. Il faut chercher le meilleur compromis possible au niveau européen parce que la position actuelle n’est pas tenable.

De heer Hassan Bousetta (PS). – Het is duidelijk dat er een strijdbaar, helder en logisch standpunt moet worden nagestreefd. Twee landen hebben zich uitgesproken voor het sturen van militair materieel naar de oppositie, maar, voor zover ik weet hebben de anderen dat standpunt nog niet allemaal ingenomen. Er moet worden gezocht naar een zo goed mogelijk compromis op Europees vlak want de huidige positie is niet houdbaar.

Mme Dalila Douifi (sp.a). – Nous savons que certains pays, scandinaves notamment, ne consentiront jamais à une levée, même partielle, de l’embargo. Il est donc regrettable que la Belgique ne formule pas demain à Dublin une position nette étayée par un dossier solide, par exemple pour conforter la position scandinave. En fait, nous ne disons ni oui ni non et allons surtout écouter les autres pays. S’ils ont des arguments convaincants pour le maintien de l’embargo, je pense – si j’ai bien compris la réponse du ministre – que la Belgique suivra. Si d’autres pays peuvent établir que les armes seraient bien utilisées, le ministre acquiescera aussi, car il souffle le chaud et le froid. Je l’assure qu’il ne pourra convaincre aucun sénateur ou député socialiste, néerlandophone ou francophone, que des armes puissent être employées à bon escient en Syrie.

Mevrouw Dalila Douifi (sp.a). – We weten dat bijvoorbeeld de Scandinavische landen nooit akkoord zullen gaan met zelfs maar een gedeeltelijke opheffing van het embargo. Daarom is het zo jammer dat België straks in Dublin niet met één duidelijk standpunt en een goed voorbereid dossier naar buiten komt om bijvoorbeeld de Scandinavische landen in hun stellingname te versterken. In feite zegt ons land ja noch neen en gaat het vooral luisteren naar wat de andere landen te vertellen hebben. Als die landen met overtuigende argumenten komen om het embargo voort te zetten, dan denk ik, afgaande op het antwoord van de minister, dat België zal volgen. Komen de andere landen met gewichtige dossiers om aan te tonen dat de wapens goed zullen worden gebruikt, dan zal de minister eveneens volgen, want de minister blaast warm en koud. Ik verzeker hem dat er in noch in de Senaat noch in de Kamer één Nederlandstalige of Franstalige socialist is die hij zal kunnen overtuigen dat wapens in Syrië ten goede kunnen worden ingezet.

Question orale de M. Jean‑Jacques De Gucht à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «l’augmentation du niveau d’alerte terroriste» (no 5‑919)

Mondelinge vraag van de heer Jean‑Jacques De Gucht aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het verhoogd terreuralarm» (nr. 5‑919)

Question orale de M. Filip Dewinter au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur «les djihadistes ‘belges’ qui se battent en Syrie» (no 5‑920)

Mondelinge vraag van de heer Filip Dewinter aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over «de ‘Belgische’ jihadi’s die in Syrië strijden» (nr. 5‑920)

Mme la présidente. – Je vous propose de joindre ces questions orales. (Assentiment)

De voorzitster. – Ik stel voor deze mondelinge vragen samen te voegen. (Instemming)

M. Jean‑Jacques De Gucht (Open Vld). – Le 13 mars dernier, les Pays‑Bas ont décidé de relever leur niveau d’alerte terroriste de « modéré » à « substantiel », soit un cran de moins que la phase d’alerte la plus élevée. Nos voisins du Nord craignaient des attentats de la part de jeunes radicalisés d’origine néerlandaise partis combattre sur le front syrien. Selon le coordinateur national néerlandais de lutte contre le terrorisme, le printemps arabe et ses suites ont fait augmenter le nombre d’organisations islamistes radicales qui cherchent à s’établir en Europe. La France a, elle aussi, relevé son niveau d’alerte en janvier après l’engagement de troupes françaises au Mali. Ces pays ont communiqué ouvertement au sujet du relèvement de ce niveau d’alerte afin que les services d’ordre et la population soient plus vigilants dans les transports publics.

Notre pays s’est engagé dans l’opération Serval au Mali, où il combat les djihadistes. Par ailleurs, une bonne septantaine de jeunes auraient quitté la Belgique pour la Syrie, une grande partie ayant rejoint le mouvement extrémiste Al‑Nosra qui lutte contre le régime d’El Assad. Ces jeunes risquent de se radicaliser encore davantage, sans compter qu’ils s’entraînent au combat.

Les raisons pour lesquelles nos voisins ont relevé leur niveau d’alerte terroriste sont également valables chez nous. Nos compatriotes qui séjournent au Mali, et surtout dans les pays voisins, sont eux aussi en danger.

L’OCAM a‑t‑il également relevé le niveau d’alerte dans notre pays et dans l’affirmative, à quel niveau et sur quelle base ? Dans la négative, pourquoi, étant donné que notre pays s’engage à présent, comme la France, au Mali, qu’il est également confronté au problème de l’affiliation de jeunes à des mouvements extrémistes en Syrie et que de nouvelles organisations extrémistes apparaissent chez nous ? Des mesures spécifiques ont‑elles été prises en faveur de nos compatriotes au Mali et dans les pays voisins ? Le ministre peut‑il les expliquer ?

De heer Jean‑Jacques De Gucht (Open Vld). – Nederland heeft op 13 maart jongstleden beslist het terreuralarm te verhogen van ‘beperkt’ naar ‘substantieel’, de op één na hoogste alarmfase. Onze noorderburen vrezen voor aanslagen van geradicaliseerde jongeren met Nederlandse achtergrond die naar het Syrische front trekken. Volgens de Nederlandse nationaal coördinator Terrorismebestrijding zorgen de Arabische Lente en de naweeën ervan voor een stijging van het aantal strikt islamitische organisaties die hun weg richting Europa vinden. Ook in Frankrijk geldt er sinds januari een verhoogd terreuralarm als gevolg van de inzet van Franse troepen in Mali. Deze landen hebben over de verhoogde staat van alertheid ook open gecommuniceerd, opdat elkeen binnen de ordediensten en daarbuiten – metro, bussen, treinen – waakzamer zal zijn.

Ook ons land heeft zich geëngageerd in de operatie Serval in Mali, waarbij de strijd wordt aangebonden met de jihadisten aldaar. Bovendien blijken ook bij ons meer dan zeventig jongeren naar Syrië te zijn getrokken, waar een groot deel zich heeft aangesloten bij de extremistische beweging al‑Nusra om te vechten tegen het regime van Assad. Deze jongeren dreigen verder te radicaliseren en volgen er bovendien allerhande gevechtstraining.

De redenen waarom in onze buurlanden het terreuralarm werd opgetrokken, gelden eveneens in ons land. Ook voor onze landgenoten in Mali en vooral in de buurlanden van Mali dreigt er gevaar.

Heeft OCAD ook in ons land het dreigingsniveau onlangs opgetrokken en, zo ja, naar welk niveau en op welke gronden? Zo neen, hoe verklaart de minister dit, nu ons land zich net als Frankrijk inzet in Mali en ons land eveneens geconfronteerd wordt met jongeren die zich aansluiten bij extremistische bewegingen in Syrië en er ook bij ons nieuwe extremistische organisaties opgang maken? Werden er specifieke maatregelen getroffen voor onze landgenoten in Mali en zijn buurlanden? Kan de minister dat toelichten?

M. Filip Dewinter (VB). – Notre collègue De Gucht a déjà esquissé le problème. Une septantaine de jeunes de notre pays ont rejoint l’opposition syrienne, ce qui suscite beaucoup d’inquiétudes et aussi des questions. Comment en sont‑ils arrivés là ? Comment ces jeunes sont‑ils recrutés chez nous ?

Leurs parents sont les premiers à s’interroger. Ceux de Brian De Mulder, actuellement sous les feux de l’actualité, tentent, par médias interposés, d’influencer le sort de leur fils dans un sens positif.

J’ai moi‑même reçu des courriels de membres de sa famille qui s’interrogent sur l’intervention, ou plutôt la non‑intervention du gouvernement en l’espèce. Ces personnes ont en effet aussi envoyé des courriels à la ministre, ainsi qu’aux bourgmestre d’Anvers et à la ministre de la Justice.

La mère de Brian se demande si elle reverra un jour son fils vivant. Elle trouve inconcevable qu’une personne telle qu’Abu Imran, leader de Sharia4Belgium, puisse, de son fauteuil, un bracelet électronique à la cheville, endoctriner des jeunes et les mobiliser pour le djihad pendant que le gouvernement regarde sans rien faire. Elle ajoute n’avoir pas reçu de réaction aux courriels qu’elle a envoyés aux ministres de la Justice et de l’Intérieur. Les parents et la famille de ces jeunes se sont déjà souvent adressés aux services de la ministre.

Que se passe‑t‑il pour l’instant ? Quelles initiatives la ministre prendra‑t‑elle pour ramener ces jeunes en sécurité dans notre pays ? Que fera‑t‑elle pour empêcher que ces jeunes soient recrutés dans nos grandes villes par des organisations extrémistes telles que Sharia4Belgium et d’autres mosquées fondamentalistes du même acabit ? Comment la ministre soutiendra‑t‑elle les parents de ces enfants de 17‑18 ans, mobilisés pour le djihad, sur lesquels ils n’ont plus d’emprise et qui, apparemment ne sont pas écoutés par les cabinets et les services des ministres compétents ? Ces parents lancent pourtant un signal criant. J’espère que la ministre fera davantage que fournir une explication technique et qu’elle répondra à leurs questions angoissées sur ce que fait le gouvernement pour ramener leurs enfants en sécurité dans notre pays.

De heer Filip Dewinter (VB). – Collega De Gucht heeft de problematiek al geschetst. Zo’n zeventig jongeren uit ons land hebben zich bij de Syrische oppositie gevoegd. Dat wekt heel wat onrust en ook vragen. Hoe is het zover kunnen komen? Hoe worden die jongeren hier gerekruteerd?

Er zijn vooral vragen bij de ouders van die jongeren. Eén van hen, Brian De Mulder, staat de jongste dagen centraal in het nieuws. Zijn ouders trachten via de media het lot van hun zoon in positieve zin te beïnvloeden.

Ook ik kreeg mails van zijn zuster, zijn moeder en zijn tante. Zij hebben vragen bij het optreden van de overheid in deze zaak. Het gaat eigenlijk vooral over het niet optreden van de overheid. Die mensen hebben immers ook naar de minister mails gestuurd, alsook naar de burgemeester van Antwerpen en naar de minister van Justitie.

Ik lees voor uit een mail van de moeder: “Wij stellen ons de vraag, als moeder van Brian De Mulder, komen onze jongens nog wel levend terug? Want we stellen vast dat het in dit land onwaarschijnlijk is dat iemand zoals Abu Imran, leider van Sharia4Belgium, vanuit zijn luie zetel met een enkelband aan, jongeren kan indoctrineren en mobiliseren voor de jihad in Syrië, terwijl de overheid werkloos toekijkt. Mijn e‑mailverkeer met de ministers van Justitie en van Binnenlandse Zaken krijgt spijtig genoeg geen gehoor, integendeel, nul op het rekest.” De ouders en de familieleden van die jongeren hebben al vaak een beroep gedaan op de diensten van de minister.

Wat gebeurt er op het ogenblik? Welke initiatieven neemt de minister om deze jongeren veilig in ons land te krijgen? Wat doet de minister om te voorkomen dat deze jongeren gerekruteerd worden door extremistische organisaties zoals de Sharia4Belgium en soortgelijke fundamentalistische moskeeën in onze grootsteden? Hoe begeleidt de minister de ouders van deze kinderen van 17‑18 jaar die gemobiliseerd worden voor de jihad, op wie ze geen greep meer hebben en die blijkbaar geen gehoor vinden bij de kabinetten en de diensten van de bevoegde ministers? Deze ouders geven toch wel een schrijnend signaal. Ik hoop dat de minister meer doet dan alleen een technische uitleg geven en hen een antwoord biedt op hun prangende vragen naar wat de overheid doet om hun kinderen veilig terug naar ons land te halen.

Mme Joëlle Milquet, vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances. – Les services belges de renseignement, la police, le parquet fédéral, l’OCAM et bien entendu la Sûreté de l’État suivent depuis le début la situation de très près. Sur ma proposition, la coordination entre ces services a été renforcée afin de suivre le problème de la présence de Belges en Syrie. Je suis en contact étroit avec ces services. Les différents services et les collaborateurs de mon cabinet ont déjà organisé un très grand nombre de réunions sur ce sujet. La répartition des tâches entre services est claire et les mesures qui s’imposent ont été prises.

Plusieurs services ont été chargés de contacter les familles concernées. Je suis étonnée d’apprendre que les parents ne seraient pas écoutés étant donné que je n’ai toujours pas reçu le mail qu’ils m’auraient envoyé. Si je reçois d’autres informations, je prendrai contact avec le service ad hoc car nous faisons l’impossible pour soutenir ces familles. Le gouvernement connaît le nombre de personnes sur lesquelles existent des données précises. Ce nombre varie chaque semaine. Il s’agit d’une donnée opérationnelle confidentielle sur laquelle le gouvernement a décidé de ne pas communiquer.

Les systèmes de niveau de la menace ne sont pas harmonisés au niveau européen. L’OCAM a bien entendu examiné attentivement l’élévation du niveau de la menace aux Pays‑Bas. L’OCAM et son pendant néerlandais restent d’ailleurs en contact. La menace en Belgique est actuellement au niveau 2 et fait l’objet d’une analyse rigoureuse et d’une évaluation régulière. L’OCAM a toutefois demandé une vigilance accrue des services concernés en ce qui concerne la Syrie. Nous entretenons aussi des contacts étroits avec certaines communes et leurs différents chefs de corps. Le plus important n’est pas le niveau de la menace mais le fait que les services concernés aient pris les mesures qui s’imposaient.

Lors de nos réunions, au moins hebdomadaires, nous discutons par exemple d’une nouvelle répartition des tâches ou de nouvelles actions. Ces données sont cependant encore confidentielles.

Mevrouw Joëlle Milquet, vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen. – De Belgische inlichtingendiensten, de politie, het federaal parket, het OCAD en uiteraard ook de Veiligheid van de Staat volgen van bij het begin de situatie op de voet. Op mijn voorstel werd de coördinatie tussen deze diensten versterkt om de problematiek van de aanwezigheid van Belgen in Syrië te volgen. Ik sta in nauw contact met deze diensten. De verschillende diensten en mijn kabinetsmedewerkers hebben al heel wat vergaderingen gehouden over dit onderwerp. De verdeling van de taken tussen de diensten is duidelijk en de nodige maatregelen werden genomen.

Verschillende diensten zijn ermee belast de families die bekend zijn, te contacteren. Ik ben verbaasd over het feit dat de ouders geen gehoor zouden vinden, want ik heb tot hiertoe de mail die ze mij zouden hebben gestuurd, nog niet ontvangen. Ik zal dit nagaan. Als ik meer informatie krijg, zal ik uiteraard contact opnemen met de dienst die daarvoor bevoegd is, want we doen ons best om die families te begeleiden. De regering is op de hoogte van het aantal personen over wie exacte gegevens bekend zijn; dat aantal verandert elke week. Die cijfers zijn echter een vertrouwelijk operationeel gegeven en daarom heeft de regering beslist daarover niet te communiceren.

Het systeem van het dreigingsniveau is niet eenvormig op Europees niveau. Het OCAD heeft uiteraard de verhoging van het dreigingsniveau in Nederland grondig bestudeerd. Het OCAD en zijn Nederlandse tegenhanger houden immers contact. Het dreigingsniveau in België is niveau 2; het is voorwerp van een nauwkeurige analyse en een regelmatige evaluatie. Wat Syrië betreft, heeft het OCAD een verhoogde waakzaamheid gevraagd aan de betrokken diensten. We houden ook nauw contact met specifieke gemeenten en met de verschillende korpschefs. Het dreigingsniveau is niet het belangrijkste, maar wel het feit dat de betrokken diensten de nodige maatregelen hebben genomen.

We vergaderen minstens eenmaal per week en dan wordt er gesproken over een nieuwe taakverdeling, nieuwe acties enzovoort. Die gegevens zijn evenwel nog vertrouwelijk.

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Le département des Affaires étrangères a pris plusieurs mesures pour assurer la sécurité des Belges au Mali et dans la région du Sahel.

Tous les voyages au Mali sont formellement déconseillés. Les Belges qui se trouvent dans cette région et dont la présence n’est pas indispensable sont invités à partir. Un plan d’évacuation d’urgence pour le personnel indispensable encore présent a été mis au point avec la France. La sécurité du bureau belge à Bamako est renforcée, il y a par exemple une liaison directe avec les soldats belges de l’opération Serval et de l’EUTM.

J’en viens à présent à la question de M. Dewinter sur la Syrie, même si je ne suis pas certain d’en avoir bien compris la portée précise.

La guerre civile qui sévit là‑bas fait que nous n’avons plus de représentation diplomatique. Il est donc évident que notre pays ne dispose que de moyens limités pour assurer une assistance consulaire. Il en va de même pour la plupart de nos partenaires occidentaux. Nous déconseillons les voyages en Syrie. Il est évident que tout citoyen belge qui voudrait s’y rendre pour combattre court d’énormes risques s’il est blessé ou capturé par les troupes gouvernementales. Le SPF Affaires étrangères n’a pas reçu de demandes d’aide concernant des citoyens belges en Syrie.

L’opposition syrienne modérée partage notre préoccupation à propos de la présence d’un nombre croissant d’aspirants‑combattants djihadistes en Syrie. Les rapports de forces au sein de l’opposition s’en trouvent modifiés, ce qui profite à la frange extrémiste de l’opposition et risque de modifier notre perception du conflit. Nous entretenons des contacts avec l’opposition modérée, laquelle n’a cependant pas ou guère de chances de pouvoir influencer la politique de recrutement de combattants étrangers par les groupes extrémistes.

La traversée de la Turquie par des aspirants‑combattants djihadistes a été abordée lors de la rencontre trilatérale avec la Turquie le 22 janvier dernier. La Belgique a exprimé le souhait de développer une coopération bilatérale afin de contrer ce phénomène et de démanteler les filières. Grâce à la présence du représentant européen en Syrie, il est encore possible d’avoir quelques contacts avec les djihadistes, à condition que nous disposions de données précises.

Je suis entré en relation avec des collègues en Irak, en Algérie et au Mali. Je reçois de plus en plus d’informations sur des Belges se trouvant parmi des groupes extrémistes en Syrie. C’est peut‑être également le cas pour le nord du Mali.

Nous essayons de lutter contre la radicalisation de ces personnes, non seulement en échangeant des informations avec une série d’autres services dans le monde, mais aussi en organisant des actions spécifiques telles que ma collègue de l’Intérieur les a décrites. Ces individus radicalisés prêts à combattre aux côtés de groupes extrémistes sont un problème croissant en Europe. Nous devons tout mettre en œuvre pour infléchir cette évolution.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Het departement van Buitenlandse Zaken heeft meerdere maatregelen genomen voor de veiligheid van Belgen in Mali en in de Sahelregio.

Het reisadvies is veel strikter geworden; we vragen we om niet meer naar Mali te reizen. De Belgen die in die regio verblijven, worden gecontacteerd en hen wordt aangeraden om te vertrekken indien hun aanwezigheid niet essentieel is. Voor het overblijvende essentieel personeel is er een evacuatienoodplan, dat in samenwerking met Frankrijk is opgezet. De veiligheid van het Belgisch bureau in Bamako wordt verhoogd; er is hiervoor een directe verbinding met de Belgische soldaten van de Servaloperatie en van de EUTM.

Dan kom ik tot de vraag van de heer Dewinter over Syrië, al ben ik niet zeker dat ik de precieze strekking van zijn vraag goed begrijp.

Door de burgeroorlog in dat land hebben we er geen diplomatieke vertegenwoordiging meer. Het is dus duidelijk dat ons land maar beperkte middelen heeft voor consulaire bijstand. Hetzelfde geldt voor de meeste van onze westerse partners. We raden reizen naar Syrië af. Het is evident dat elke Belgische burger die er heen zou willen gaan om er te vechten, groot gevaar loopt als hij gewond raakt of gevangen genomen wordt door regeringstroepen. De FOD Buitenlandse zaken heeft nog geen vragen om hulp gekregen betreffende Belgische burgers in Syrië.

De gematigde Syrische oppositie deelt onze bezorgdheid over de aanwezigheid van steeds meer jihadistische aspirant‑strijders in Syrië. Dat draagt bij tot een verandering in de krachtsverhoudingen binnen de oppositie, die het extremistische gedeelte van de oppositie ten goede komt en de perceptie van het conflict vanuit het westen dreigt te veranderen. We onderhouden contact met de gematigde oppositie, die evenwel weinig of geen kans maakt om de politiek van rekrutering van buitenlandse strijders door de extremistische groepen te kunnen beïnvloeden.

Tijdens de trilaterale bijeenkomst met Turkije op 22 januari jongstleden werd de doortocht van jihadistische aspirant‑strijders over het Turkse grondgebied besproken. België drukte de wens uit om een bilaterale samenwerking te ontwikkelen om dit fenomeen tegen te gaan en de kanalen op te rollen. Dankzij de aanwezigheid van de Europese vertegenwoordiger ter plaatse is er wel nog enig contact met de jihadi’s mogelijk, op voorwaarde dat we over precieze gegevens beschikken.

Ik heb contact gehad met collega’s in Irak, in Algerije en in Mali. Ik krijg steeds meer informatie gekregen over Belgen die in Syrië bij extremistische groepen verblijven. Dat geldt misschien ook voor het noorden van Mali.

We proberen om dergelijke geradicaliseerde personen een stap voor te zijn door de uitwisseling van inlichtingen met tal van andere diensten in de wereld, maar ook met specifieke acties in België, zoals blijkt uit het antwoord van mijn collega van Binnenlandse zaken. Deze geradicaliseerde individuen die bereid zijn om aan de zijde van extremistische groeperingen te vechten, zijn een groeiend probleem in Europa. We moeten alle mogelijke maatregelen nemen om die evolutie tegen te gaan.

M. Jean‑Jacques De Gucht (Open Vld). – La ministre organise des concertations régulières mais comment se déroule, par exemple, la communication avec les sociétés privées de gardiennage ou les transports en commun ? Des concertations ont‑elles également lieu à cet échelon ? Le niveau 2 dans notre pays correspond‑il à celui actuellement en vigueur aux Pays‑Bas et en France ?

De heer Jean‑Jacques De Gucht (Open Vld). – De minister pleegt geregeld overleg, maar hoe gebeurt de communicatie met, bijvoorbeeld, privébewakingsfirma’s of het openbaar vervoer? Wordt met hen ook geregeld overlegd? Stemt niveau 2 in ons land overeen met de niveaus die momenteel in Nederland en Frankrijk worden gehanteerd?

Mme Joëlle Milquet, vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances. – Il n’existe malheureusement pas d’harmonisation entre les pays européens et la sûreté est toujours une compétence nationale. L’OCAM envoie presque chaque jour des courriels aux différents services, parmi lesquels les corps de police locale et d’autres services de sécurité. Il rédige en outre des notes décrivant en détail les menaces potentielles. L’OCAM est donc particulièrement actif. Il fournit régulièrement des informations complémentaires concernant des menaces potentielles et le niveau de menace et formule des recommandations sur les mesures à prendre.

Mevrouw Joëlle Milquet, vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen. – Jammer genoeg bestaat er geen harmonisatie tussen de Europese landen en behoort de veiligheid nog steeds tot de nationale bevoegdheid. Het OCAD mailt bijna dagelijks met de diverse diensten, waaronder de lokale politiekorpsen en andere veiligheidsdiensten. Bovendien stelt het nota’s op met een beschrijving van mogelijke dreigingen en details. Het OCAD is dus bijzonder actief. Het geeft geregeld bijkomende informatie over mogelijke dreigingen en het dreigingsniveau en het verstrekt aanbevelingen inzake te nemen maatregelen.

M. Filip Dewinter (VB). – Je voudrais d’abord remercier la ministre d’être disposée à répondre aux parents de Brian De Mulder, et je lui fournirai toute la correspondance et les adresses électroniques.

Cela étant, je crois qu’il ne suffit pas de répondre « à la tête du client ». La création d’un point de contact me semble nécessaire, puisque le nombre de cas se monte désormais à septante. On pourrait ainsi accompagner les parents de ces jeunes qui ont été endoctrinés et recrutés. Ils se trouvent actuellement face à un mur ; on ne leur offre aucune assistance et ils ne peuvent que confier leur désarroi aux médias. À cet égard, les autorités ont un rôle à jouer. Elles doivent également essayer d’enrayer le processus de radicalisation qui incite des jeunes à aller, via la Turquie, participer au jihad armé en Syrie ou dans un autre pays.

Le ministre des Affaires étrangères affirme que les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent à l’étranger. Sa collègue de l’Intérieur avait pourtant déclaré la semaine dernière à la Chambre que le Code pénal réprimait toute participation à un groupe terroriste, de même que l’incitation à commettre des actes de terrorisme et l’entraînement ou le recrutement à ces fins. Les faits en question tombent sous le coup de la loi. À mes yeux, il faut dire clairement à ces jeunes qu’ils risquent de commettre des faits répréhensibles dont les répercussions sur le reste de leur vie pourraient être énormes. Il s’agit de très jeunes gens, à peine adultes.

La réponse du ministre Reynders, qui diffère de ce que sa collègue Milquet a déclaré, me surprend.

De heer Filip Dewinter (VB). – Allereerst dank ik de minister van Binnenlandse Zaken voor haar bereidheid een antwoord te geven aan de ouders en familie van Brian De Mulder. Ik zal haar dan ook alle mails en mailadressen bezorgen.

Dat neemt niet weg dat ik vind dat meer moet worden gedaan dan antwoorden à la tête du client. Ik acht de oprichting van een meldpunt noodzakelijk, aangezien het nu toch al om zeventig gevallen gaat. Via die weg kunnen ouders van die geïndoctrineerde, gebrainwashte en gerekruteerde jongeren worden opgevangen en begeleid. Nu staan ze voor een muur, krijgen ze geen hulp en kunnen ze alleen maar hun ergernis kwijt in de media. De overheid heeft hierin een rol te spelen. De overheid moet ook het proces van radicalisering van jongeren trachten tegen te gaan dat hen ertoe brengt de stap zetten om via Turkije naar Syrië of een ander land te trekken en daar militair actief aan de jihad mee te werken.

De minister van Buitenlandse Zaken verklaart dat mensen vrij zijn om in het buitenland te doen en te laten wat ze willen. In de Kamer deelde de minister van Binnenlandse Zaken vorige week nochtans mee dat het Strafwetboek elke deelname aan een terroristische groep bestraft, evenals het aanzetten tot, het trainen en het werven voor terroristische daden. De vermelde feiten vallen wel degelijk onder die wetgeving. Ik ben dan ook van oordeel dat die jongeren er met nadruk moet op worden gewezen dat ze strafbare feiten dreigen te plegen, die enorme gevolgen kunnen hebben voor het verder verloop van hun leven. Het gaat immers over heel jonge mensen die nauwelijks volwassen zijn.

Het antwoord van minister Reynders vind ik dan ook verrassend en in schril contrast met wat minister Milquet hierover heeft verklaard.

M. Didier Reynders, vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes. – Connaissant les façons de M. Dewinter, ma réponse est sans doute superflue, mais je vais quand même répliquer.

Je n’ai jamais affirmé qu’on est libre de faire ce qu’on veut à l’étranger. J’ai seulement dit que nous n’avons aucun moyen d’agir, par exemple en Syrie.

Nous allons prendre contact avec la représentation européenne en Syrie. Nous n’y avons plus de diplomates ; nous n’y avons pas de soldats et n’y exerçons aucune activité.

Ma position coïncide avec celle de mes collègues du gouvernement.

De heer Didier Reynders, vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken. – Ik ken de praktijken van de heer Dewinter en allicht is mijn antwoord overbodig. Desalniettemin zal ik repliceren.

Ik heb nooit beweerd dat iemand in het buitenland vrij is om te doen en te laten wat hij wil. Ik heb alleen gezegd dat we geen middelen hebben om bijvoorbeeld in Syrië op te treden.

Binnenkort nemen we contact op met de Europese vertegenwoordiging in Syrië. Daar kunnen we geen beroep meer doen op diplomaten. We hebben er ook geen soldaten en voeren er geen activiteiten uit.

Met mijn standpunt sta ik op dezelfde lijn als de overige regeringsleden.

Question orale de Mme Dominique Tilmans à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur «la pénurie de policiers dans les zones rurales» (no 5‑916)

Mondelinge vraag van mevrouw Dominique Tilmans aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over «het tekort aan politie op het platteland» (nr. 5‑916)

Mme Dominique Tilmans (MR). – Nos zones rurales manquent cruellement de policiers. Cette semaine, les chefs de zone ont tiré la sonnette d’alarme dans la presse. Ils ont en effet toutes les peines du monde à recruter des agents.

Cette pénurie s’explique par quatre causes.

Primo, on constate que les jeunes policiers, fraîchement sortis de l’académie, préfèrent travailler dans les zones urbaines, sans doute parce qu’ils y sont davantage sur le terrain. De plus, il est possible d’y prester davantage d’heures supplémentaires et d’arrondir ainsi son salaire.

Secundo, le remplacement par de nouvelles recrues des agents partis pour une autre zone ou un autre service est loin d’être simple. En effet, si les préavis sont très courts, par contre la procédure de recrutement est longue. Pour recruter un agent, de huit à douze mois sont nécessaires. S’y ajoutent un an de formation et six mois de stage. Cela fait beaucoup.

Tertio, il ne suffit pas que des candidats se présentent pour un poste, encore faut‑il qu’ils conviennent. Selon un chef de zone que j’ai contacté, si seulement deux agents sur cent dysfonctionnent, cela crée vraiment de gros problèmes au sein de l’équipe. C’est peut‑être moins vrai dans une ville où l’équipe est beaucoup plus importante. Il est alors peut‑être plus aisé de la réorganiser. C’est pourquoi plus la zone est petite, plus on est exigeant à l’égard des nouvelles recrues. Celles‑ci doivent être polyvalentes et avoir des connaissances en matière d’environnement, d’urbanisme, de protection de la jeunesse. Elles doivent également être capables de rédiger des PV de roulage et de procéder à diverses interventions.

Quarto, les zones frontalières connaissent des difficultés. Je citerai l’exemple du sud du Luxembourg ou d’Arlon où il est beaucoup plus difficile de recruter des policiers puisque la frontière fait que l’hinterland est beaucoup moins grand.

Peut‑on chiffrer cette pénurie de policiers en zone rurale ? De quelle ampleur est‑elle ? Envisagez‑vous, madame la ministre, des mesures sous la forme d’incitants, financiers ou non, pour attirer les policiers dans les zones rurales ? Est‑il par exemple envisageable de réduire la longueur des procédures de recrutement ?

Mevrouw Dominique Tilmans (MR). – De plattelandszones kampen met een nijpend tekort aan politieagenten. Deze week trokken de zonechefs in de pers aan de alarmbel. Ze hebben alle moeite van de wereld om agenten aan te werven.

Dit tekort heeft vier oorzaken.

Ten eerste stellen we vast dat jonge politieagenten die pas van de politieschool komen liefst in stedelijke agglomeraties werken, wellicht omdat ze daar meer op het terrein werken. Ze kunnen er overigens meer overuren doen en hun maandloon vergroten.

Ten tweede is de vervanging van agenten die naar een andere zone of een andere dienst gaan, verre van eenvoudig. De opzegtermijn is niet zo lang, maar de aanwervingsprocedure is dat wel. De aanwerving van een politieagent duurt acht tot twaalf maanden. Daarbij komt nog een jaar opleiding en zes maanden stage.

Ten derde volstaat het niet dat mensen zich kandidaat stellen, ze moeten ook nog geschikt bevonden worden. Volgens een zonechef die ik contacteerde, is er een groot probleem binnen het team als twee op honderd agenten niet goed functioneren. Dat is misschien minder het geval in de steden, waar de teams veel groter zijn. Het is dan misschien ook gemakkelijker om de ploeg te reorganiseren. Hoe kleiner de zone, hoe veeleisender men is voor nieuwe rekruten. Ze moeten polyvalent zijn en kennis hebben van milieu, stedenbouw, jeugdbescherming. Ze moeten ook bekwaam zijn om processen‑verbaal op te stellen en verschillende interventies te doen.

Ten vierde hebben de grensgebieden problemen. Ik verwijs bijvoorbeeld naar het zuiden van de provincie Luxemburg of Aarlen, waar het veel moeilijker is om politieagenten aan te werven omdat in een grensgebied het achterland veel kleiner is.

Mevrouw de minister, kan men berekenen hoeveel politieagenten er tekort zijn op het platteland? Wat is de omvang? Overweegt u stimulerende maatregelen te nemen, al dan niet financiële, om politieagenten in landelijke gebieden aan te trekken? Kan bijvoorbeeld overwogen worden om de aanwervingsprocedures te verkorten?

Mme Joëlle Milquet, vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances. – Votre question vient à point nommé. En effet, samedi, une journée portes ouvertes sera organisée un peu partout dans le pays. Elle sera consacrée au recrutement des policiers. Celui‑ci constitue une des problématiques prioritaires auxquelles je me suis attelée.

Pour faire face aux problèmes de recrutement, notamment dans les zones rurales, nous avons permis de fusionner les zones afin de faire des économies d’échelle. C’est un choix que les zones qui se considèrent comme petites peuvent faire. Par ailleurs, un arrêté royal sera adopté dans les semaines qui viennent. Il permettra aux zones de demander une redevance pour certains types de prestation de la police locale. Enfin, le projet de loi sur les sanctions administratives, dont l’examen débutera à la Chambre la semaine prochaine, permettra lui aussi de mieux financer les politiques de sécurité au niveau local.

Cela dit, il est vrai que quelques zones rurales connaissent un déficit. Globalement, trente des 163 zones de catégorie 1 et 2 possèdent un effectif inférieur au minimum. Ceci résulte parfois d’investissements et de choix politiques locaux.

Dans la problématique que vous mentionnez, deux grandes mesures ont été prises. Tout d’abord, nous avons augmenté le nombre de policiers recrutés puisque nous sommes passés de 1 000 à 1 400 recrutements par an en 2012 et en 2013. Comme nous avons en outre recruté 100 policiers supplémentaires pour la police fédérale, nous formerons donc cette année 1 500 jeunes. Il y aura donc des recrues pour les communes.

Cependant, je m’étonne de la discordance entre les faits et les discours. En effet, nous constatons parfois des problèmes : alors qu’on attendait des recrutements dans les communes, ceux‑ci se font attendre. Nous observons pour le moment une diminution des demandes de recrutement venant des zones de police, sans doute pour des raisons budgétaires. Cependant, les policiers sont là et sont formés. La police fédérale les a versés en attendant dans les corps d’intervention mais ils restent disponibles pour une affectation dans un corps local.

Nous avons aussi modifié la procédure de recrutement. Nous avons réduit la durée de cette procédure ; elle sera d’un maximum de six mois au lieu de neuf ou douze mois précédemment.

Pour avoir plus de stabilité dans les zones et les services de police, limiter les mouvements de personnel et garantir aux zones de police qui en ont les moyens l’existence d’une réserve de candidats, nous avons négocié une nouvelle réforme avec les syndicats et les autorités locales. Une partie de cette réforme a déjà été coulée en arrêté par le conseil des ministres et elle commencera à être appliquée à partir de juin 2013.

Désormais, les zones de police locale ou les services de la police fédérale qui n’auront pas eu de candidats ou en ont reçu insuffisamment pourront choisir entre deux possibilités.

Soit les zones s’inscrivent dès le début, avant même que ne commence la formation des candidats, sur une liste de zones et de services « prioritaires », et les aspirants qui ont réussi la sélection pourront choisir d’être affectés à l’une de ces zones ou l’un de ces services fédéraux. Ils feront dès lors leur formation dans le centre le plus proche de la zone choisie et feront leur stage dans cette zone.

Soit les zones et services font connaître leurs besoins mais ne désirent pas être prioritaires. Dans ce cas, les aspirants inspecteurs entrent en formation et un cycle de mobilité dit « spécial » est organisé à leur intention au début ou au cours de la formation, dont le but est qu’ils choisissent de faire leur stage dans une zone ou un service qui leur sont présentés en cours de formation et non plus avant leur formation.

Dans la première possibilité, la zone « prioritaire » s’engage à recruter le stagiaire, dans la seconde, non.

Nous raccourcissons donc les délais, nous impliquons davantage les zones et les services. Lorsque les zones s’engagent, elles reçoivent ce qu’elles ont demandé, mais elles doivent préciser leurs besoins. Cette réforme, qui entrera en vigueur au mois de juin, répondra au problème des différentes zones.

Il y a aussi d’autres réformes à l’étude.

Mevrouw Joëlle Milquet, vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen. – Uw vraag komt op het gepaste moment. Zaterdag worden namelijk over het hele land opendeurdagen gehouden. Die zullen in het teken staan van de aanwerving van politieagenten. Dat is trouwens één van mijn prioriteiten.

Om het aanwervingsprobleem in landelijke gebieden aan te pakken hebben we zonefusies toegestaan, zodat er kan worden bespaard. De zones die vinden dat ze een kleine zone zijn, kunnen die keuze maken. De komende weken zal een koninklijk besluit worden uitgevaardigd. De zones zullen een heffing kunnen vragen voor bepaalde types prestaties van de lokale politie. Met het wetsontwerp op de administratieve sancties dat volgende week in de Kamer zal worden behandeld, zal het veiligheidsbeleid op lokaal niveau beter kunnen worden gefinancierd.

Bepaalde plattelandsgebieden hebben inderdaad een tekort. Over het algemeen komen 30 van de 163 zones van categorie 1 en 2 niet aan het minimumaantal personeelsleden. Dat is vaak het resultaat van lokale investeringen en beleidskeuzes.

Er werden twee belangrijke maatregelen genomen. Vooreerst is het aantal aanwervingen in 2012 en 2013 gestegen van 1000 naar 1400 per jaar. Daarnaast werden bij de federale politie 100 politieagenten aangeworven, en dit jaar worden er 1500 jongeren opgeleid. Er zullen dus nieuwelingen zijn voor de gemeenten.

Wat wordt gezegd, is in strijd met de feiten. Dat verbaast me. Soms stelt men inderdaad problemen vast: men verwacht aanwervingen in de gemeenten en die laten op zich wachten. Momenteel zijn er minder vragen om aanwerving uit de politiezones, wellicht om budgettaire redenen. De politieagenten zijn er echter en ze zijn ook opgeleid. De federale politie heeft ze in afwachting ondergebracht in de interventiekorpsen, maar ze blijven beschikbaar voor een aanstelling in een lokaal korps.

We hebben ook de aanwervingsprocedure gewijzigd. Ze is nu korter en duurt maximum zes maanden in plaats van negen of twaalf maanden.

Om meer stabiliteit te creëren in de zones en de politiediensten, om personeelsverschuivingen bij de politiediensten te beperken en om de politiezones een reserve van kandidaten te garanderen, hebben we over een nieuwe hervorming onderhandeld met de vakbonden en de lokale overheden. Een deel van deze hervorming werd al omgezet in een door de Ministerraad genomen besluit en zal vanaf juni 2013 van toepassing zijn.

Voortaan zullen de lokale politiezones of de diensten van de federale politie die geen of onvoldoende kandidaten hebben gekregen, de keuze hebben tussen twee mogelijkheden.

De zones kunnen zich vanaf het begin, nog voor de opleiding van de kandidaten begint, op een lijst van “prioritaire” zones en diensten zetten en de aspiranten die geselecteerd zijn kunnen kiezen om te worden toegewezen aan die zones of aan een van de federale diensten. Ze volgen dan hun opleiding in het centrum dat het dichtst bij de gekozen zone ligt en zullen in die zone stage lopen.

Ofwel kunnen de zones en de diensten hun behoeften kenbaar maken, maar wensen ze niet prioritair te zijn. In dit geval starten de aspirant‑inspecteurs hun opleiding en wordt voor hen aan het begin of tijdens de opleiding een “speciale” mobiliteitscyclus georganiseerd met de bedoeling dat zij ervoor kiezen stage te lopen in een zone of een dienst die hen in de loop van de opleiding wordt voorgesteld.

In het eerste geval verbindt de “prioritaire” zone zich ertoe de stagiair aan te werven, in het tweede geval niet.

De termijnen worden dus korter, en de zones en de diensten worden nauwer betrokken. De zones krijgen dan wat ze gevraagd hebben, maar ze moeten duidelijk zeggen wat hun behoeften zijn. Deze hervorming, die in juni in werking treedt, zal tegemoetkomen aan het probleem van de verschillende zones.

Er worden momenteel ook andere hervormingen onderzocht.

Mme Dominique Tilmans (MR). – Madame la ministre, je vous remercie de cette réponse très concrète. Je constate que le dossier avance.

Je vous soumets toutefois une suggestion : ne serait‑il pas intéressant de laisser plus de latitude au chef de zone pour la gestion de son équipe ? Certains commandants de zone très efficaces tâchent de faire plus avec moins et éprouvent parfois quelques difficultés à prendre certaines initiatives.

Mevrouw Dominique Tilmans (MR). – Ik dank de minister voor het heel concrete antwoord. Ik stel vast dat er vooruitgang is.

Toch zou ik volgende suggestie willen doen: zou het niet interessant zijn de zonechef meer vrijheid te geven bij het managen van zijn team?

Bepaalde gezagvoerders van heel efficiënt werkende zones die meer proberen te doen met minder middelen, ondervinden soms moeilijkheden bij het nemen van bepaalde initiatieven.

Mme Joëlle Milquet, vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances. – Dans le respect des cadres légal et réglementaire, ils sont autonomes pour gérer leurs corps.

Mevrouw Joëlle Milquet, vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen. – Binnen het wettelijk en reglementair kader kunnen ze hun korps zelfstandig beheren.

Mme Dominique Tilmans (MR). – Certains, notamment des syndicats – je ne parle pas de vous, madame la ministre – essayent d’éviter que des mesures soient prises.

D’excellents gestionnaires essayent de faire plus avec moins, mais il n’est pas facile d’être un excellent gestionnaire.

Un autre point est la capacité théorique réelle dans les zones rurales et dans la police fédérale. Si un agent travaille en moyenne 1 520 heures par an, on pourrait tenter de faire en sorte que les prestations réelles se rapprochent de 90% plutôt que de 75%.

Mevrouw Dominique Tilmans (MR). – Sommigen, meer bepaald de vakbonden, ik heb het niet over u, mevrouw de minister, proberen te verhinderen dat maatregelen worden genomen.

Uitstekende managers proberen meer te doen met minder, maar het is niet gemakkelijk om een uitstekende manager te zijn.

Een ander punt is de reële theoretische capaciteit in landelijke gebieden en bij de federale politie. Als een politieagent gemiddeld 1520 uren per jaar werkt, moeten we ervoor zorgen dat de werkelijke prestaties de 90% benaderen in plaats van 75%.

Question orale de M. Ludo Sannen au secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles sur «le quasi black‑out électrique du 17 janvier 2013» (no 5‑911)

Mondelinge vraag van de heer Ludo Sannen aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, en voor Staatshervorming over «het bijna‑elektriciteitstekort van 17 januari 2013» (nr. 5‑911)

M. Ludo Sannen (sp.a). – Le 17 janvier dernier, notre pays aurait évité de justesse un black‑out. Selon le gestionnaire de réseau Elia, nous avons échappé à une panne générale d’électricité. La Belgique a importé ce jour‑là 3450 mégawatts, atteignant presque la capacité maximale d’importation de 3500 mégawatts.

Elia renvoie au déficit structurel actuel de production électrique qui est de 2000 mégawatts. Doel 3 et Tihange 2 sont en effet toujours à l’arrêt depuis la découverte de fissures dans les cuves des réacteurs. À cause de ce déficit, notre pays dépend d’un approvisionnement depuis les Pays‑Bas et surtout depuis la France. L’importation est plafonnée à 3500 mégawatts. Je sais que des initiatives sont prises pour augmenter l’importation depuis les Pays‑Bas.

Le jour en question ce n’était pas seulement deux centrales nucléaires qui étaient à l’arrêt mais il y avait aussi trois centrales au gaz à l’arrêt pour des raisons techniques. Je viens également d’apprendre que Luminus a décidé de fermer la centrale au gaz de Seraing. Manifestement, une certaine capacité de production n’est plus utilisée. Dans ma commune, il y a une centrale au gaz de T‑Power flambant neuve qui n’a presque jamais fonctionné. Le plus grand problème n’est donc pas que notre pays ne puisse pas produire suffisamment d’électricité mais qu’il en produit trop peu.

Dans sa réaction au communiqué d’Elia, le secrétaire d’État affirmait qu’il n’y avait pas de grave problème ou de risque de black‑out, et que le plan avait parfaitement fonctionné. Je sais qu’Elia dispose d’un plan de délestage. Ce plan n’a toutefois pas encore été appliqué. Je ne sais pas non plus quel est le plan qui aurait si bien fonctionné, selon le secrétaire d’État. Peut‑être se réfère‑t‑il à la demande faite à certains secteurs industriels de baisser temporairement leur consommation d’électricité.

Comment le secrétaire d’État explique‑t‑il le communiqué d’Elia selon lequel le 17 janvier, on a échappé de justesse à une panne d’électricité, alors que lui assure qu’il n’y a aucun problème sérieux ?

Comment le secrétaire d’État fait‑il concorder ces deux versions ? Que se serait‑il passé si la limite avait été dépassée ? Quelles conséquences cela aurait‑il eues ? Pour qui ? Durant combien de temps ? La fermeture actuelle de Tihange 1 pour entretien à partir du 30 mars, et celle de la centrale au gaz de Seraing, auront‑elles un effet sur l’approvisionnement futur ?

Bref, le secrétaire d’État peut‑il totalement rassurer la population et l’industrie, qu’il n’y a pas de raisons de craindre une pénurie d’électricité ? Peut‑il donner davantage d’explications ? Quel est son plan et quelles initiatives compte‑t‑il prendre pour assurer l’approvisionnement futur ?

De heer Ludo Sannen (sp.a). – Op 17 januari jongstleden zou ons land nipt een black‑out hebben vermeden. Volgens netwerkbeheerder Elia zijn we die dag aan een elektriciteitstekort ontsnapt. België heeft die dag 3450 megawatt geïmporteerd, waarbij bijna de maximale importcapaciteit van 3500 megawatt werd bereikt.

Elia verwijst naar het huidige structurele tekort inzake de productie van elektriciteit van ongeveer 2000 megawatt. Doel 3 en Tihange 2 liggen immers stil na de ontdekking van scheurtjes in de reactorvaten. Door dat tekort is ons land afhankelijk van toevoer uit Nederland, en vooral uit Frankrijk. De invoer is tot maximum 3500 megawatt geplafonneerd. Ik weet dat momenteel initiatieven worden genomen om de invoer vanuit Nederland te verhogen.

Op de bewuste dag waren niet alleen de twee kerncentrales gesloten, ook lagen drie gascentrales om technische redenen stil. Ik heb zojuist ook vernomen dat Luminus heeft beslist om de gascentrale in Seraing stil te leggen. Blijkbaar wordt bepaalde productiecapaciteit dus niet aangewend. In mijn gemeente staat een gloednieuwe gascentrale van T‑Power die tot nu toe amper heeft gedraaid. Het grootste probleem is dus niet dat ons land niet genoeg elektriciteit kan produceren, maar wel dat er te weinig wordt geproduceerd.

In zijn reactie op het communiqué stelde de staatssecretaris dat er eigenlijk geen groot probleem of dreigende black‑out was en dat het plan prima heeft gewerkt. Ik weet dat Elia over een afschakelingsplan beschikt. Dat plan werd echter niet in werking gesteld. Ik weet dan ook niet goed welk plan volgens de staatssecretaris zo goed heeft gewerkt. Misschien verwijst hij naar de vraag aan bepaalde industriesectoren om het elektriciteitsgebruik tijdelijk te verminderen.

Hoe verklaart de staatssecretaris het bericht van Elia dat ons land bijzonder op 17 januari nipt aan een elektriciteitstekort is ontsnapt enerzijds en zijn eigen overduidelijke stelling dat er eigenlijk geen groot probleem was anderzijds?

Hoe rijmt de staatssecretaris die twee versies? Wat zou er zijn gebeurd mocht de limiet zijn overschreden? Welke gevolgen zou dat hebben gehad? Voor wie? Hoe lang? Speelt de nakende sluiting voor onderhoud van Tihange 1, vanaf 30 maart, en van de gascentrale in Seraing een rol in de toekomstige bevoorrading?

Kortom, kan de staatssecretaris de bevolking en de industrie helemaal geruststellen dat ze geenszins een tekort aan elektriciteit moeten vrezen? Kan hij meer toelichting gegeven? Wat is zijn plan en welke initiatieven wil hij nemen om de bevoorrading in de toekomst te garanderen?

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles. – J’ai démenti que nous ayons frôlé un black‑out. Elia l’a également démenti.

Il faut faire clairement la distinction entre le démarrage d’une procédure de délestage et un black‑out. Lorsque la procédure de délestage est lancée, certaines zones déterminées ne sont plus alimentées en électricité pendant une durée limitée. Le plan de délestage doit s’appliquer pour éviter un black‑out.

Le 17 janvier, même cette procédure de délestage, qui a déjà été appliquée plusieurs fois par le passé, n’a pas été mise en œuvre.

J’admets volontiers que le 17 janvier fut indubitablement le jour le plus difficile de l’hiver dernier. Il fit ce jour‑là d’abord et surtout très froid. En outre il n’était plus possible d’importer d’électricité de France. Au surplus ce jour‑là encore trois centrales au gaz ont été mises à l’arrêt en même temps, ce qui correspond à un défaut de production de 1000 mégawatts ou l’équivalent d’une centrale nucléaire.

Elia a qualifié ces circonstances de pire scénario. Et même dans ce scénario du pire, avec deux centrales nucléaires hors service, il n’a pas été nécessaire de mettre en œuvre le plan de délestage, grâce à une série de dispositions que le gouvernement avait déjà prises.

L’un de ces dispositions est la conclusion de contrats d’interruption avec un grand nombre d’entreprises. Le gouvernement a également négocié avec succès avant l’hiver l’apport de 300 mégawatts supplémentaires dans le cadre de l’interconnexion avec les Pays‑Bas. Le nécessaire est fait pour connecter au réseau électrique belge la centrale au gaz de Twinerg au Grand‑Duché de Luxembourg. Enfin l’entretien de plusieurs centrales a été reporté.

Si le gouvernement sur proposition d’Elia n’avait pas pris ces mesures avant l’hiver, le plan de délestage aurait indubitablement dû être activé le 17 janvier.

J’admets volontiers également que pour l’hiver prochain il faudra tenir compte d’un nouveau fait : nous aurons perdu en effet mille mégawatts produits par des centrales au gaz et au charbon qui auront été fermées entre‑temps. Ce millier de mégawatts n’a d’ailleurs rien à voir avec l’annonce de la fermeture de la centrale de Seraing dans un délai de quinze mois. En outre il faut prendre en compte que, si la croissance économique reprend avant le prochain hiver, ipso facto la demande en électricité va augmenter.

Au vu de ces éléments, je ne puis garantir que le plan de délestage ne sera pas appliqué l’hiver prochain, comme il n’a pas dû l’être cet hiver. Il est donc important que la deuxième phase du plan gouvernemental de juillet 2012 soit mise en œuvre, on y prévoit à nouveau la conclusion de contrats d’interruption, une meilleure interconnexion, de nouveaux investissements, etc. De cette manière nous pourrons éviter l’application du plan de délestage, y compris si se présentent à nouveau les pires conditions comme nous les avons connues le 17 janvier dernier.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. – Ik heb ontkend dat wij nipt een black‑out hebben kunnen vermijden. Elia heeft dat ook bevestigd.

Er moet een duidelijk onderscheid worden gemaakt tussen de opstart van de afschakelingsprocedure en een black‑out. Als de afschakelingsprocedure wordt opgestart, worden bepaalde beperkte plaatsen gedurende een beperkte periode niet meer van elektriciteit voorzien. Dat afschakelingsplan moet in werking worden gezet om te vermijden dat er een black‑out komt.

Op 17 januari is die afschakelingsprocedure, die in het verleden al een paar maal is opgestart, zelfs niet in werking gesteld.

Ik geef grif toe dat 17 januari overduidelijk de moeilijkste dag was van de voorbije winter. Het was op die dag eerst en vooral zeer koud. Bovendien was er geen invoer van elektriciteit meer mogelijk vanuit Frankrijk. En ten slotte vielen op die dag tegelijkertijd drie gascentrales uit, wat overeenkomt met 1000 megawatt of het vermogen van een kerncentrale.

Elia kwalificeert dergelijke omstandigheden als een worstcasescenario. En zelfs in dat worstcasescenario, gecombineerd met twee kerncentrales die sowieso buiten gebruik zijn, was het niet nodig om het afschakelplan in werking te stellen, dankzij een reeks maatregelen die de regering al genomen heeft.

Een maatregel die de regering genomen heeft, bestaat in het sluiten van onderbrekingscontracten met een groot aantal bedrijven. Daarnaast heeft de regering voor de winter met succes onderhandeld over 300 bijkomende megawatt in het kader van de interconnectie met Nederland. Het nodige is gedaan om de Twinerg‑gascentrale uit het Groothertogdom Luxemburg op het Belgische elektriciteitsnet aan te sluiten. Ten slotte is het onderhoud van een aantal centrales uitgesteld.

Als de regering op voorstel van Elia, die maatregelen niet had genomen voor de winter, dan had het afschakelplan ongetwijfeld in werking moeten treden op 17 januari.

Ik geef ook grif toe dat er voor volgende winter met een nieuw feit rekening moet worden gehouden. Tegen dan zal immers duizend megawatt, geproduceerd door gas- en kolencentrales, wegvallen wegens de sluiting van die centrales. Die duizend megawatt staat trouwens los van de aankondiging in verband met de sluiting, binnen een termijn van 15 maanden, van de centrale van Seraing. Daarnaast moet er mee rekening worden gehouden dat als de economische groei opnieuw aantrekt tegen volgende winter, er ipso facto meer elektriciteit wordt verbruikt.

Gelet op die elementen, kan ik niet garanderen dat volgende winter het afschakelplan niet in werking wordt gesteld, precies zoals dat deze winter niet is moeten gebeuren. Het is dan ook belangrijk dat de tweede fase van het regeringsplan van juli 2012 wordt uitgevoerd, dat opnieuw voorziet in onderbrekingscontracten, betere interconnectie, nieuwe investeringen, enzovoort. Op die manier kunnen we voorkomen dat het afschakelplan volgende winter in werking moet treden, ook niet bij een herhaling van de allermoeilijkste omstandigheden zoals we die gekend hebben op 17 januari jongstleden.

M. Ludo Sannen (sp.a). – Le secrétaire d’État ne peut donner aucune assurance pour le prochain hiver, mais il déclare que le gouvernement poursuit son plan électricité qui doit aboutir à des solutions. Si j’ai bien compris, ce plan prévoyait de rendre, d’une façon ou d’une autre, les centrales au gaz suffisamment attractives et économiquement rentables.

Le plan contenait en effet quelques idées, mais jusqu’à présent je n’ai connaissance d’aucune disposition concrète qu’aurait prise le secrétaire d’État pour maintenir en activité les centrales au gaz existantes ou investir dans de nouvelles centrales au gaz. Les centrales au gaz peuvent pourtant en cas de besoin aigu contribuer à une solution et sont du reste utile pour le développement de la production d’énergie renouvelable.

De heer Ludo Sannen (sp.a). – De staatssecretaris kan geen echte garantie geven voor de volgende winter, maar geeft wel aan dat de regering doorgaat met een elektriciteitsplan dat oplossingen moet aanreiken. Als ik het goed heb, wilde dat plan op de een of andere manier gascentrales voldoende attractief en economisch rendabel maken.

Het plan bevat wel een aantal ideeën, maar tot nu toe weet ik niet welke concrete maatregelen de staatssecretaris heeft genomen om bestaande gascentrales open te houden en te investeren in nieuwe centrales. Gascentrales kunnen immers in acute nood bijdragen tot een oplossing en zijn overigens ook nodig in het kader van meer hernieuwbare energie.

M. Melchior Wathelet, secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles. – La question est à ce point intéressante que je tiens à y répondre. Tout d’abord M. Sannen doit reconnaître que de nouveaux investissements n’apporteront pas de solution pour les hivers 2013 et 2014.

On a aussi déjà annoncé la fermeture de nombreuses centrales, comme celle de Seraing.

De plus la rentabilité de nombreuses centrales au gaz est actuellement problématique en Belgique. Cela tient au prix du gaz qui est trop élevé, surtout comparé à celui de l’électricité.

En vertu du plan de juillet 2012, les fermetures de centrales au gaz doivent être annoncées au gouvernement. Les propositions de fermeture sont discutées dans des groupes de travail intercabinets. Le gouvernement continuera ces discussions pour éviter la fermeture de centrales qui sont essentielles pour notre approvisionnement. Pour cela, nous réfléchissons à divers mécanismes d’encadrement et à des obligations légales.

Enfin le gouvernement veut rendre possibles de nouveaux investissements, même si les prix du marché en Belgique les rendent difficiles. Il faut un filet de sécurité pour garantir une certaine rentabilité. Sitôt que le gouvernement aura examiné mes propositions, nous pourrons poursuivre la discussion ici.

De heer Melchior Wathelet, staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit en voor Staatshervorming. – De vraag is zo interessant dat ik ze zeker wil beantwoorden. Ten eerste zal de heer Sannen moeten beamen dat nieuwe investeringen geen oplossing kunnen bieden voor de winters van 2013 en 2014.

Bovendien zijn reeds vele sluitingen van centrales aangekondigd, zoals die van Seraing.

Voorts is de rentabiliteit van vele gascentrales op dit ogenblik in België problematisch. Dat heeft te maken met de gasprijs die te hoog ligt, vooral in vergelijking met de elektriciteitsprijs.

Volgens het plan van juli 2012 diende de sluiting van gascentrales te worden aangekondigd aan de regering. De voorstellen op dat vlak worden nu verder besproken binnen interkabinettenwerkgroepen. De regering zal die besprekingen voortzetten om sluitingen te voorkomen van centrales die essentieel zijn voor onze bevoorrading. Op dat vlak wordt er gedacht aan diverse omkaderingsmechanismen en wettelijke verplichtingen.

Ten slotte wil de regering nieuwe investeringen mogelijk maken, zelfs als de marktprijzen in België dat bemoeilijken. Er moet een vangnet komen om een zekere rendabiliteit te garanderen. Zodra de regering mijn voorstellen heeft behandeld, zullen wij hier zeker de discussie daarover kunnen voortzetten.

Projet de loi modifiant les articles 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 et 1231‑33/5 du Code judiciaire en vue de simplifier la procédure en prolongation du délai d’aptitude à adopter (Doc. 5‑1146) (Art. 81, al. 3, et art. 79, alinéa premier, de la Constitution)

Wetsontwerp tot wijziging van de artikelen 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 en 1231‑33/5 van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op het vereenvoudigen van de procedure tot verlenging van de termijn van geschiktheid om te adopteren (Stuk 5‑1146) (Art. 81, derde lid, en art. 79, eerste lid, van de Grondwet)

Discussion générale

Algemene bespreking

Mme la présidente. – Mme Defraigne, corapporteuse, se réfère à son rapport écrit.

De voorzitster. – Mevrouw Defraigne, corapporteur, verwijst naar haar schriftelijk verslag.

Mme Fauzaya Talhaoui (sp.a), corapporteuse. Je souhaite simplement féliciter notre collègue Guy Swennen dont la proposition a été transmise à la Chambre et adoptée moyennant quelques adaptations techniques.

Mevrouw Fauzaya Talhaoui (sp.a), corapporteur. – Ik wil enkel nog collega Swennen feliciteren met zijn voorstel. Het werd naar de Kamer overgezonden, waar het na enkele technische wijzigingen werd goedgekeurd.

  La discussion générale est close.

  De algemene bespreking is gesloten.

Discussion des articles

Artikelsgewijze bespreking

(Le texte adopté par la commission de la Justice est identique au texte du projet transmis par la Chambre des représentants. Voir le document Chambre 53‑2625/5.)

(De tekst aangenomen door de commissie voor de Justitie is dezelfde als de tekst van het door de Kamer van volksvertegenwoordigers overgezonden ontwerp. Zie stuk Kamer 53‑2625/5.)

  Il sera procédé ultérieurement au vote sur l’ensemble du projet de loi.

  De stemming over het wetsontwerp in zijn geheel heeft later plaats.

Prise en considération de propositions

Inoverwegingneming van voorstellen

Mme la présidente. – La liste des propositions à prendre en considération a été distribuée.

Est‑ce qu’il y a des observations ?

Puisqu’il n’y a pas d’observations, ces propositions sont considérées comme prises en considération et renvoyées à la commission indiquée par le Bureau.

De voorzitster. – De lijst van de in overweging te nemen voorstellen werd rondgedeeld.

Zijn er opmerkingen?

Aangezien er geen opmerkingen zijn, beschouw ik die voorstellen als in overweging genomen en verzonden naar de commissies die door het Bureau zijn aangewezen.

(La liste des propositions prises en considération figure en annexe.)

(De lijst van de in overweging genomen voorstellen wordt in de bijlage opgenomen.)

Votes

Stemmingen

(Les listes nominatives figurent en annexe.)

(De naamlijsten worden in de bijlage opgenomen.)

Projet de loi portant insertion du livre IV « Protection de la concurrence » et du livre V « La concurrence et les évolutions de prix » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IV et au livre V et des dispositions d’application de la loi propres au livre IV et au livre V, dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑1997) (Procédure d’évocation)

Wetsontwerp houdende invoeging van boek IV “Bescherming van de mededinging” en van boek V “De mededinging en de prijsevoluties” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IV en aan boek V en van de rechtshandhavingsbepalingen eigen aan boek IV en aan boek V, in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1997) (Evocatieprocedure)

Vote no 1

Stemming 1

Présents : 54
Pour : 38
Contre : 12
Abstentions : 4

Aanwezig: 54
Voor: 38
Tegen: 12
Onthoudingen: 4

  Le Sénat a adopté le projet sans modification. Celui‑ci sera transmis à la Chambre des représentants en vue de la sanction royale.

  De Senaat heeft het wetsontwerp ongewijzigd aangenomen. Het zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden met het oog op de bekrachtiging door de Koning.

Projet de loi portant insertion des dispositions réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution, dans le livre IV « Protection de la concurrence » et le livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique (Doc. 5‑1998)

Wetsontwerp houdende invoeging van de bepalingen die een aangelegenheid regelen als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet, in boek IV “Bescherming van de mededinging” en boek V “De mededinging en de prijsevoluties” van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑1998)

Vote no 2

Stemming 2

Présents : 56
Pour : 39
Contre : 17
Abstentions : 0

Aanwezig: 56
Voor: 39
Tegen: 17
Onthoudingen: 0

  Le projet de loi est adopté.

  Il sera soumis à la sanction royale.

  Het wetsontwerp is aangenomen.

  Het zal aan de Koning ter bekrachtiging worden voorgelegd.

Projet de loi modifiant les articles 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 et 1231‑33/5 du Code judiciaire en vue de simplifier la procédure en prolongation du délai d’aptitude à adopter (Doc. 5‑1146) (Art. 81, al. 3, et art. 79, alinéa premier, de la Constitution)

Wetsontwerp tot wijziging van de artikelen 1231‑33/1, 1231‑33/3, 1231‑33/4 en 1231‑33/5 van het Gerechtelijk Wetboek met het oog op het vereenvoudigen van de procedure tot verlenging van de termijn van geschiktheid om te adopteren (Stuk 5‑1146) (Art. 81, derde lid, en art. 79, eerste lid, van de Grondwet)

Vote no 3

Stemming 3

Présents : 56
Pour : 56
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig: 56
Voor: 56
Tegen: 0
Onthoudingen: 0

  Le Sénat a adopté le projet de loi sans modification et s’est rallié dès lors au texte tel qu’il a été amendé par la Chambre des représentants. Le projet sera transmis à la Chambre des représentants en vue de la sanction royale.

  De Senaat heeft het wetsontwerp ongewijzigd aangenomen en derhalve ingestemd met de tekst zoals die door de Kamer van volksvertegenwoordigers werd geamendeerd. Het ontwerp zal aan de Kamer van volksvertegenwoordigers worden overgezonden met het oog op de bekrachtiging door de Koning.

Ordre des travaux

Regeling van de werkzaamheden

Mme la présidente. – Le Bureau propose l’ordre du jour suivant pour la semaine prochaine :

De voorzitster. – Het Bureau stelt voor volgende week deze agenda voor:

Jeudi 28 mars 2013 à 15 heures

Débat d’actualité et questions orales.

Projet de loi portant assentiment au Protocole portant modification de la Convention Benelux en matière de propriété intellectuelle (marques et dessins ou modèles), fait à Bruxelles le 22 juillet 2010 ; Doc. 5‑1946/1 et 2.

Projet de loi portant assentiment à la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires, faite à Hong Kong le 15 mai 2009 ; Doc. 5‑1957/1 et 2.

Projet de loi portant assentiment au Protocole portant amendement à la Convention du 14 janvier 1964 conclue en exécution de l’article 37, alinéa 2, du Traité instituant l’Union économique Benelux, fait à Bruxelles le 6 juin 2012 ; Doc. 5‑1966/1 et 2.

Procédure d’évocation
Projet de loi modifiant le titre préliminaire du Code de procédure pénale en ce qui concerne les nullités ; Doc. 5‑1924/1 et 2. [Pour mémoire]

Procédure d’évocation
Projet de loi modifiant le Code civil en ce qui concerne les sûretés réelles mobilières et abrogeant diverses dispositions en cette matière ; Doc. 5‑1922/1 et 2. [Pour mémoire]

Projet de loi réglant des matières visées à l’article 77 de la Constitution en matière de sûretés réelles mobilières ; Doc. 5‑1923/1 et 2. [Pour mémoire]

Prise en considération de propositions.

Donderdag 28 maart 2013 om 15 uur

Actualiteitendebat en mondelinge vragen.

Wetsontwerp houdende instemming met het Protocol houdende wijziging van het Benelux‑Verdrag inzake de intellectuele eigendom (merken en tekeningen of modellen), gedaan te Brussel op 22 juli 2010; Stuk 5‑1946/1 en 2.

Wetsontwerp houdende instemming met het Internationaal Verdrag van Hongkong voor het veilig en milieuvriendelijk recyclen van schepen, gedaan te Hongkong op 15 mei 2009; Stuk 5‑1957/1 en 2.

Wetsontwerp houdende instemming met het Protocol tot wijziging van de Overeenkomst van 14 januari 1964 ter uitvoering van artikel 37, lid 2, van het Verdrag tot instelling van de Benelux Economische Unie, gedaan te Brussel op 6 juni 2012; Stuk 5‑1966/1 en 2.

Evocatieprocedure
Wetsontwerp tot wijziging van de voorafgaande titel van het Wetboek van strafvordering wat betreft de nietigheden; Stuk 5‑1924/1 en 2. [Pro memorie]

Evocatieprocedure
Wetsontwerp tot wijziging van het Burgerlijk Wetboek wat de zakelijke zekerheden op roerende goederen betreft en tot opheffing van diverse bepalingen ter zake; Stuk 5‑1922/1 en 2. [Pro memorie]

Wetsontwerp tot regeling van aangelegenheden als bedoeld in artikel 77 van de Grondwet inzake de zakelijke zekerheden op roerende goederen; Stuk 5‑1923/1 en 2. [Pro memorie]

Inoverwegingneming van voorstellen.

À partir de 17 heures : Votes nominatifs sur l’ensemble des projets de loi dont la discussion est terminée.

Vanaf 17 uur: Naamstemmingen over de afgehandelde wetsontwerpen in hun geheel.

  Le Sénat est d’accord sur cet ordre des travaux.

  De Senaat is het eens met deze regeling van de werkzaamheden.

Questions orales

Mondelinge vragen

Question orale de M. Ahmed Laaouej au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «le rapport annuel 2011 du service des décisions anticipées» (no 5‑907)

Mondelinge vraag van de heer Ahmed Laaouej aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «het verslag 2011 van de dienst van de voorafgaande beslissingen» (nr. 5‑907)

Mme la présidente. – M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles, et à la Régie des bâtiments et au Développement durable, répondra.

De voorzitster. – De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming, en voor de Regie der gebouwen en Duurzame Ontwikkeling, antwoordt.

M. Ahmed Laaouej (PS). – Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, ma question s’adresse au ministre des Finances et concerne le rapport annuel 2011 du service des décisions anticipées. Je l’avais déjà interrogé la semaine dernière à ce sujet. Depuis, une dépêche de l’Agence Belga a quelque peu semé le trouble quant à savoir si la réponse qui m’avait été donnée correspondait bien aux faits.

La semaine dernière, à cette même tribune, j’interrogeais le ministre à propos de la transmission par le service des décisions anticipées de son rapport annuel 2011 à la Chambre des représentants, conformément à la loi du 24 décembre 2002. Ce rapport devait être transmis au ministre le 30 juin 2012 au plus tard en application d’un arrêté royal d’exécution afin de lui permettre d’en prendre connaissance, de l’analyser et de le transmettre à son tour à la Chambre des représentants dans les meilleurs délais.

Jeudi dernier, le 14 mars 2013, le ministre me répondait que ce rapport lui avait bien été adressé par le service des décisions anticipées et qu’il l’avait transmis au mois de décembre 2012 à la Chambre des représentants. Il ressort cependant d’une dépêche de l’Agence Belga du 19 mars 2013 que ce rapport ne serait parvenu à la Chambre des représentants que le mardi 19 mars 2013 !

Monsieur le secrétaire d’État, vous comprendrez mon grand étonnement, pour ne pas dire plus. Je suis en droit de me demander si l’information qui m’a été donnée n’était pas erronée. Puis‑je dès lors vous demander de bien vérifier avec vos services mais aussi avec le service des décisions anticipées quand le rapport 2011 vous a été transmis, quand il l’a été à la Chambre des représentants et de nous dire à qui ce retard est imputable ?

J’attire votre attention sur le fait que ces informations pourront être recoupées et vérifiées avec celles des services compétents de la Chambre pour, enfin, y voir clair. Je ne voudrais pas entendre que l’on se renvoie la balle. Je veux savoir si le rapport 2011 a bien été adressé dans les délais au cabinet du ministre des Finances et à la Chambre. J’espère qu’il n’y a pas eu d’erreur ou de volonté de ne pas le faire car ce rapport annuel 2011, comme ceux qui le précèdent, serait bien utile dans le cadre des travaux budgétaires qui occupent actuellement le gouvernement.

De heer Ahmed Laaouej (PS). – Mijn vraag gaat over het jaarverslag 2011 van de dienst van de voorafgaande beslissingen. Ik had daar vorige week al een vraag over gesteld aan de minister van Financiën. Inmiddels heeft een bericht van Belga onduidelijkheid veroorzaakt over de juistheid van het antwoord dat me werd gegeven.

Vorige week stelde ik de minister vanop dit spreekgestoelte een vraag over de verzending van het jaarverslag 2011 van de dienst van de voorafgaande beslissingen aan de Kamer van volksvertegenwoordigers, in overeenstemming met de wet van 24 december 2002. Dat rapport moest, in toepassing van een koninklijk besluit, uiterlijk op 30 juni 2012 aan de minister worden bezorgd zodat hij er kennis van kon nemen, het kon onderzoeken en het op zijn beurt zo spoedig mogelijk aan de Kamer van volksvertegenwoordigers kon overzenden.

Vorige donderdag, 14 maart 2013, antwoordde de minister me dat het rapport hem wel degelijk was toegestuurd door de dienst van de voorafgaande beslissingen en dat hij het in december 2012 aan de Kamer van volksvertegenwoordigers had overgezonden. Uit een bericht van het persagentschap Belga van 19 maart 2013 blijkt evenwel dat dit verslag pas op 19 maart 2013 bij de Kamer van volksvertegenwoordigers is toegekomen!

De staatssecretaris zal begrijpen dat ik zeer verbaasd ben. Ik kan me terecht afvragen of de informatie die ik kreeg niet fout was. Mag ik hem bijgevolg vragen om met zijn diensten, en ook met de dienst van de voorafgaande beslissingen na te gaan wanneer het jaarverslag 2011 hem is toegestuurd, wanneer het naar de Kamer van volksvertegenwoordigers is verzonden en ons zeggen waaraan die vertraging te wijten is?

Ik vestig er de aandacht op dat die informatie kan geverifieerd en vergeleken worden met die van de bevoegde diensten van de Kamer om eindelijk klaarheid te scheppen. Ik zou niet graag horen dat de bal wordt teruggespeeld. Ik wil weten of het jaarverslag 2011 wel degelijk binnen de voorgeschreven termijn aan het kabinet van de minister van Financiën en aan de Kamer werd verzonden. Ik hoop dat er geen vergissing of kwaad opzet was om dat niet te doen, aangezien het jaarverslag 2011, net zoals de vorige, nuttig is in het kader van de begrotingsbesprekingen waarmee de regering nu bezig is.

M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles, et à la Régie des bâtiments et au Développement durable. – Madame la présidente, chers collègues, je vous donne lecture de la réponse du ministre des Finances, retenu par d’autres devoirs.

Je vous confirme que le rapport d’activités 2011 du service des décisions anticipées a bien été envoyé au président de la Chambre des représentants le 28 novembre 2012. Il y a une trace formelle pour le cas où vous souhaiteriez en prendre connaissance. Il s’agit d’un courriel des services de la Chambre daté du 29 novembre, un jour plus tard donc, adressé à un membre du cabinet des Finances qui accuse réception de la notification par le ministre des Finances dudit rapport. Cela confirme que les services de la Chambre ont effectivement reçu le rapport en bonne et due forme fin novembre. Une copie électronique a été sollicitée à cette occasion et immédiatement adressée, également accompagnée d’une copie électronique du rapport 2010, lequel avait déjà été déposé en mai dernier. Une collaboratrice de la Chambre a pris contact avec la présidente du service des décisions anticipées ce 19 mars et a demandé d’envoyer à nouveau le rapport 2011, ce qui a bien entendu été fait immédiatement.

Il ne faut pas accorder à ce fait plus d’importance qu’il n’en a. Il m’arrive souvent d’égarer un document et je ne veux accabler personne. L’important est que les élus disposent à présent du rapport et puissent effectuer leur travail.

De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming, en voor de Regie der gebouwen en Duurzame Ontwikkeling. – Ik lees het antwoord van de minister van Financiën, die andere plichten had.

Ik bevestig dat het jaarverslag 2011 van de dienst van de voorafgaande beslissingen wel degelijk aan de voorzitter van de Kamer van volksvertegenwoordigers werd verzonden op 28 november 2012. Er is een officieel spoor, waarvan de senator desgewenst kennis kan nemen. Het betreft een e‑mail van de diensten van de Kamer van 29 november, een dag later dus, gericht aan een lid van het kabinet van Financiën, waarin de ontvangst wordt gemeld van de betekening van het verslag door de minister van Financiën. Dat bevestigt dat de diensten van de Kamer het verslag volgens de regels eind november hebben gekregen. In dat schrijven werd ook een elektronische kopie gevraagd, die onmiddellijk werd doorgestuurd, samen met een elektronische versie van het verslag van 2010, dat reeds in mei van vorig jaar werd verzonden. Een medewerkster van de Kamer heeft contact opgenomen met de voorzitter van de dienst van de voorafgaande beslissingen op 19 maart en heeft gevraagd het verslag van 2011 nog eens te verzenden, wat natuurlijk onmiddellijk is gebeurd.

Aan dat feit moet niet zwaarder worden getild dan nodig. Het overkomt me vaak dat een document zoek raakt en ik wil niemand beschuldigen. Het belangrijkste is dat de verkozenen nu over het verslag beschikken en hun werk kunnen doen.

M. Ahmed Laaouej (PS). – Je tiens tout d’abord à remercier M. le secrétaire d’État pour sa réponse, qui a retracé la chronologie.

Je n’ai bien entendu aucune raison de mettre ses propos en doute, mais je ne vous cache pas que la situation ne me paraît pas très claire. M. le secrétaire d’État ne m’en voudra pas de poursuivre mes vérifications. Je voudrais en effet savoir si les services de la Chambre disposent du même texte que celui communiqué au cabinet du ministre des Finances par le service des décisions anticipées.

On peut en tout cas en conclure, madame la présidente, que de manière structurelle désormais, le rapport arrive avec retard. En effet, même s’il a été communiqué fin novembre 2012, c’était déjà plus tard que prévu.

Or, en cette période de conclave budgétaire, un tel rapport serait bien utile pour nous permettre d’identifier les montages fiscaux agressifs. En raison de ce retard, dont nous déterminerons les causes, le gouvernement et les parlementaires ne sont pas à même de travailler dans les meilleures conditions.

Je continue à suivre ce dossier. J’espère seulement qu’à l’avenir, les délais – qu’ils soient fixés dans une loi ou un arrêté d’exécution – pourront être respectés. J’espère que le message sera transmis au service des décisions anticipées.

De heer Ahmed Laaouej (PS). – Ik dank de staatssecretaris voor het antwoord, waarin hij de chronologie heeft weergegeven.

Ik heb uiteraard geen enkele reden om te twijfelen aan het antwoord, maar ik kan niet verhullen dat de situatie me niet zeer duidelijk lijkt. De staatssecretaris zal het me niet kwalijk nemen dat ik mijn verificaties voortzet. Ik wil immers weten of de diensten van de Kamer over dezelfde tekst beschikken als degene die is meegedeeld aan het kabinet van de minister van Financiën door de dienst van de voorafgaande beslissingen.

We kunnen in ieder geval besluiten dat de vertraging structureel is. Immers, zelfs als het verslag eind november werd verzonden, was dat al later dan wettelijk bepaald.

In de huidige periode van het begrotingsoverleg zou een dergelijk verslag nuttig zijn om de agressieve fiscale constructies te kennen. Door die vertraging, waarvan we de oorzaken zullen vaststellen, zijn de regering en de parlementsleden niet in staat in de beste omstandigheden te werken.

Ik blijf dit dossier opvolgen. Ik hoop alleen dat in de toekomst de termijnen – of ze nu bepaald zijn in een wet of in een uitvoeringsbesluit – worden nageleefd. Ik hoop dat de boodschap wordt overgemaakt aan de dienst van de voorafgaande beslissingen.

Question orale de M. Rik Daems au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur «les conséquences de l’approche de la crise chypriote par l’Union européenne pour l’épargnant belge» (no 5‑918)

Mondelinge vraag van de heer Rik Daems aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over «de gevolgen voor de Belgische spaarder van de Europese aanpak van de Cyprus crisis» (nr. 5‑918)

Mme la présidente. – M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles et à la Régie des bâtiments, répondra.

De voorzitster. – De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming en voor de Regie der gebouwen, antwoordt.

M. Rik Daems (Open Vld). – Je veux tout d’abord faire une observation. On pose de nombreuses questions identiques au Sénat et à la Chambre. Il serait sensé d’avoir un accord à ce sujet entre la Chambre et le Sénat.

La question la plus importante qui se pose en relation avec le traitement de la crise financière à Chypre est celle de son incidence sur l’épargnant belge.

La solution au problème chypriote changera peut‑être d’heure en heure. Les dernières données révèlent un montage consistant en un fonds d’investissement avec garantie, pour lequel on recherche des financiers, éventuellement russes.

Il y a un risque qu’ainsi les entités européennes, y compris notre ministre des Finances, n’ouvrent la boîte de Pandore et mettent à mal la confiance des épargnants dans la sécurité de leur épargne.

Ce n’est pas un reproche mais un constat. Je sais d’expérience comment cela se passe durant pareilles réunions : on fait de nombreuses propositions et, avant qu’on en ait pris conscience, il y a une proposition à prendre ou à laisser.

La question est de savoir comment l’Europe, qui s’érige en défenseur de l’épargne, a pu prendre une décision qui est en contradiction flagrante avec son projet. Autrement dit, le ministre des Finances belge peut‑il garantir, après ce qui s’est passé à Chypre, qu’en Belgique, en toute circonstance et sous n’importe quelle condition, on ne pourra jamais appliquer un oukase pareil à celui imposé à Chypre ? Cela revient à confisquer une partie de l’épargne des gens. Heureusement cette proposition a entre‑temps été balayée.

Comment est‑il possible qu’un petit pays qui pèse moins de 0,2 pour cent du revenu national de la zone euro puisse mettre en péril l’ensemble du système ? Cela démontre à mes yeux soit l’énorme fragilité du système soit la crainte que des pays qui ont été admis dans le système mais ne devraient absolument pas en faire partie, ne doivent en sortir. Les dirigeants européens ne se trompent‑ils pas en tablant sur une réaction très téméraire des marchés financiers ? La question centrale reste : le gouvernement belge en général et le ministre des Finances en particulier peuvent‑ils garantir que l’épargnant belge ne sera pas soumis tôt ou tard à un oukase pareil ?

De heer Rik Daems (Open Vld). – Ik wil vooraf een opmerking maken. Er worden veel identieke vragen in de Kamer en de Senaat gesteld. Het zou zinvoller zijn daarover afspraken te maken tussen de Kamer en de Senaat.

De belangrijkste vraag in verband met de Europese aanpak van de financiële crisis in Cyprus is welke impact die aanpak heeft voor de Belgische spaarder.

De oplossing van het Cyprusvraagstuk zal wellicht van uur tot uur wijzigen. De laatste gegevens wijzen op een constructie van een investeringsfonds met een onderpand, waarbij – mogelijk Russische – financiers worden gezocht.

Het gevaar bestaat dat de Europese entiteiten, met inbegrip van onze minister van Financiën, een doos van Pandora openen waarbij het vertrouwen van de spaarder in de zekerheid van zijn spaarcenten kan worden geschaad.

Dat is geen verwijt, maar een vaststelling. Uit ervaring weet ik hoe het er op dergelijke vergaderingen aan toe gaat: er komen allerlei voorstellen en voor men het beseft is een voorstel te nemen of te laten.

De vraag is hoe Europa, dat zich opwerpt als de beschermer van de spaardeposito’s, een beslissing heeft kunnen nemen die daar helemaal haaks op staat. Anders gezegd, kan de Belgische minister van Financiën na wat er in Cyprus is gebeurd, de Belgische spaarder garanderen dat er in België, in geen enkele omstandigheid en onder geen enkel beding, een gelijkaardige oekaze als in Cyprus kan plaatsgrijpen? Het komt erop neer dat een deel van het spaargeld van de mensen zou worden geconfisqueerd. Gelukkig is dat voorstel intussen van tafel geveegd.

Hoe is het mogelijk dat een landje met minder dan 0,2% van het nationaal inkomen van de eurozone het hele eurosysteem in gevaar kan brengen? Het wijst in mijn ogen ofwel op de enorme fragiliteit van dat systeem ofwel op angst dat de landen die tot het systeem zijn toegetreden maar er absoluut niet thuishoren, er zouden uitstappen. Maken de Europese leiders niet de verkeerde inschatting dat de financiële markten daar heel driest op zouden reageren? De kernvraag blijft: kan de Belgische regering in het algemeen en de minister van Financiën in het bijzonder garanderen dat de Belgische spaarder niet vroeg of laat met zo een oekaze te maken krijgt?

M. Servais Verherstraeten, secrétaire d’État aux Réformes institutionnelles et à la Régie des bâtiments. – Le ministre des Finances vous prie d’excuser son absence, il est retenu par des obligations au sein du FMI. Je vous lis sa réponse mais je suis sûr qu’il est prêt à approfondir la question en commission.

Le prélèvement fiscal visé ne s’appliquerait qu’aux comptes bancaires situés à Chypre. Il doit encore être adopté par le parlement chypriote, ce qui, selon les récents communiqués, est peu probable. Cette taxe relève de la responsabilité des autorités chypriotes et n’a donc aucune incidence sur l’épargnant belge, à moins que celui‑ci ne possède un compte bancaire à Chypre. Je souligne que, si tel est le cas, la législation européenne offrant une garantie sur les dépôts de 100 000 euros par client et par banque en cas de faillite d’une banque, reste valable. À la Chambre, le ministre a ajouté que cet argument, s’il était juridique, n’en était pas moins valable.

Le ministre rappelle par ailleurs que son prédécesseur a déjà pris l’initiative d’une étude sur la manière d’améliorer l’utilisation de l’argent mis à la disposition du secteur financier par les épargnants et les investisseurs pour financer notre économie. Il importe toutefois d’être attentif non seulement à l’offre de crédits aux entreprises mais aussi à la consolidation du capital propre de nos entreprises. C’est pourquoi le ministre entend poursuivre sur ce point la politique de son prédécesseur et prendre, rapidement, il l’espère, quelques mesures concrètes afin de stimuler notre activité économique.

De heer Servais Verherstraeten, staatssecretaris voor Staatshervorming en voor de Regie der gebouwen. – Ik verontschuldig de minister van Financiën. In de Kamer heeft hij vandaag geantwoord op zeven of acht vragen met een gelijkaardig onderwerp, maar het werd te laat om nog naar de Senaat te komen. Hij had immers verplichtingen in het kader van het IMF. Ik lees dus zijn antwoord, maar hij is ongetwijfeld bereid in de commissie dieper op de zaak in te gaan.

De fiscale heffing waarvan sprake is zou enkel gelden voor bankrekeningen in Cyprus zelf. Die heffing moet eerst nog door het Cypriotische parlement worden goedgekeurd, wat volgens de recente berichten niet lijkt te gebeuren. Die eventuele fiscale heffing valt onder de verantwoordelijkheid van de Cypriotische autoriteiten en heeft dus geen impact op de Belgische spaarder, tenzij hij natuurlijk over een bankrekening in Cyprus beschikt. Ik benadruk dat in dat geval de EU‑wetgeving van kracht blijft die een garantie op deposito’s biedt tot 100 000 euro per klant, per bank in het geval van een faillissement van een bank. In de Kamer zei de minister nog dat dit een juridisch argument is, maar wel een juist argument.

Verder antwoordt de minister dat zijn voorganger reeds de aanzet gaf om te bestuderen hoe het geld dat spaarders en beleggers ter beschikking stellen van de financiële sector nog beter kan worden aangewend om onze economie te financieren. Het is echter belangrijk om behalve voor kredietverlening aan ondernemingen ook voldoende oog te hebben voor het versterken van het eigen vermogen van onze ondernemingen. De minister wil daarom het beleid van zijn voorganger op dit punt voortzetten om hopelijk spoedig enkele concrete maatregelen te kunnen nemen om onze economische bedrijvigheid te stimuleren.

M. Rik Daems (Open Vld). – Je demanderai un complément d’informations au ministre en commission.

Nous apprécierions de pouvoir rencontrer le ministre en personne au Sénat. Peut‑être dois‑je lui proposer de prendre un verre ensemble à Louvain !

De heer Rik Daems (Open Vld). – Ik dank de staatssecretaris voor het antwoord in naam van de minister van Financiën, aan wie ik nadere uitleg zal vragen in de commissie.

We proberen al enkele weken de minister naar de Senaat te halen, maar dat is tot nu toe niet gelukt. We zouden het toch op prijs stellen als we de minister eens persoonlijk konden ontmoeten. Misschien moet ik hem voorstellen in Leuven een biertje te gaan drinken!

Ordre des travaux

Regeling van de werkzaamheden

Mme la présidente. – L’ordre du jour de la présente séance est ainsi épuisé.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 28 mars à 15 h.

De voorzitster. – De agenda van deze vergadering is afgewerkt.

De volgende vergadering vindt plaats op donderdag 28 maart om 15 uur.

(La séance est levée à 17 h 45.)

(De vergadering wordt gesloten om 17.45 uur.)

Excusés

Berichten van verhindering

Mme Piryns et M. Morael, pour raison de santé, Mme Matz, MM. Brotchi, De Padt et Mahoux, en mission à l’étranger, Mme Pehlivan et MM. De Groote et Deprez, pour d’autres devoirs, demandent d’excuser leur absence à la présente séance.

Afwezig met bericht van verhindering: mevrouw Piryns en de heer Morael, om gezondheidsredenen, mevrouw Matz, de heren Brotchi, De Padt en Mahoux, met opdracht in het buitenland, mevrouw Pehlivan en de heren De Groote en Deprez, wegens andere plichten.

  Pris pour information.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Annexe

Bijlage

 

 

Votes nominatifs

Naamstemmingen

 

Vote no 1

Stemming 1

 

Présents : 54
Pour : 38
Contre : 12
Abstentions : 4

Aanwezig: 54
Voor: 38
Tegen: 12
Onthoudingen: 4

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, Hassan Bousetta, Marcel Cheron, Dirk Claes, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Caroline Désir, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Benoit Hellings, Jean-François Istasse, Zakia Khattabi, Ahmed Laaouej, Bertin Mampaka Mankamba, Richard Miller, Philippe Moureaux, Ludo Sannen, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Fauzaya Talhaoui, Cécile Thibaut, Dominique Tilmans, Rik Torfs, Yoeri Vastersavendts, Johan Verstreken, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Contre

Tegen

 

Frank Boogaerts, Huub Broers, Jurgen Ceder, Bart De Nijn, Louis Ide, Lies Jans, Lieve Maes, Danny Pieters, Elke Sleurs, Helga Stevens, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

 

Abstentions

Onthoudingen

 

Yves Buysse, Filip Dewinter, Bart Laeremans, Anke Van dermeersch.

 

Vote no 2

Stemming 2

 

Présents : 56
Pour : 39
Contre : 17
Abstentions : 0

Aanwezig: 56
Voor: 39
Tegen: 17
Onthoudingen: 0

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, François Bellot, Hassan Bousetta, Marcel Cheron, Dirk Claes, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Caroline Désir, Leona Detiège, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Benoit Hellings, Jean-François Istasse, Zakia Khattabi, Ahmed Laaouej, Bertin Mampaka Mankamba, Richard Miller, Philippe Moureaux, Ludo Sannen, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Guy Swennen, Fauzaya Talhaoui, Cécile Thibaut, Dominique Tilmans, Rik Torfs, Yoeri Vastersavendts, Johan Verstreken, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

 

Contre

Tegen

 

Frank Boogaerts, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Bart De Nijn, Filip Dewinter, Louis Ide, Lies Jans, Bart Laeremans, Lieve Maes, Danny Pieters, Elke Sleurs, Helga Stevens, Wilfried Vandaele, Anke Van dermeersch, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen.

 

Vote no 3

Stemming 3

 

Présents : 56
Pour : 56
Contre : 0
Abstentions : 0

Aanwezig: 56
Voor: 56
Tegen: 0
Onthoudingen: 0

 

Pour

Voor

 

Bert Anciaux, Marie Arena, Wouter Beke, François Bellot, Frank Boogaerts, Hassan Bousetta, Huub Broers, Yves Buysse, Jurgen Ceder, Marcel Cheron, Dirk Claes, Alain Courtois, Rik Daems, Sabine de Bethune, Armand De Decker, Christine Defraigne, Jean-Jacques De Gucht, Francis Delpérée, Willy Demeyer, Bart De Nijn, Caroline Désir, Leona Detiège, Filip Dewinter, Dalila Douifi, André du Bus de Warnaffe, Cindy Franssen, Benoit Hellings, Louis Ide, Jean-François Istasse, Lies Jans, Zakia Khattabi, Ahmed Laaouej, Bart Laeremans, Lieve Maes, Bertin Mampaka Mankamba, Richard Miller, Philippe Moureaux, Danny Pieters, Ludo Sannen, Etienne Schouppe, Louis Siquet, Elke Sleurs, Helga Stevens, Guy Swennen, Fauzaya Talhaoui, Cécile Thibaut, Dominique Tilmans, Rik Torfs, Wilfried Vandaele, Anke Van dermeersch, Karl Vanlouwe, Yoeri Vastersavendts, Sabine Vermeulen, Johan Verstreken, Fabienne Winckel, Olga Zrihen.

Propositions prises en considération

In overweging genomen voorstellen

Propositions de loi

Wetsvoorstellen

Article 81 de la Constitution

Artikel 81 van de Grondwet

Proposition de loi modifiant la loi du 24 janvier 1977 relative à la protection de la santé des consommateurs en ce qui concerne les denrées alimentaires et les autres produits, ainsi que l’arrêté royal du 8 janvier 1992 concernant l’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires, en vue de limiter la teneur des aliments en acides gras trans, en huile de coco et en huile de palme (de Mmes Sabine de Bethune et Cindy Franssen ; Doc. 5‑2008/1).

Wetsvoorstel tot wijziging van de wet van 24 januari 1977 betreffende de bescherming van de gezondheid van de verbruikers op het stuk van de voedingsmiddelen en andere producten en van het koninklijk besluit van 8 januari 1992 betreffende de voedingswaarde‑etikettering, teneinde het gehalte aan transvetzuren, kokosolie en palmolie in voedingsmiddelen te beperken (van de dames Sabine de Bethune en Cindy Franssen; Stuk 5‑2008/1).

  Envoi à la commission des Affaires sociales

  Verzonden naar de commissie voor de Sociale Aangelegenheden

Proposition de loi modifiant le Code des impôts sur les revenus 1992, en vue de promouvoir les dons de produits alimentaires (de Mme Vanessa Matz ; Doc. 5‑2009/1).

Wetsvoorstel tot wijziging van het Wetboek van de inkomstenbelastingen 1992, teneinde giften van voedingsmiddelen te bevorderen (van mevrouw Vanessa Matz; Stuk 5‑2009/1).

  Envoi à la commission des Finances et des Affaires économiques

  Verzonden naar de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Proposition de loi modifiant l’arrêté royal du 8 août 1963 relatif au maintien de la rémunération normale des ouvriers, des employés et des travailleurs engagés pour le service des bâtiments de la navigation intérieure, pour les jours d’absence à l’occasion d’événements familiaux ou en vue de l’accomplissement d’obligations civiques ou de missions civiles (de Mme Zakia Khattabi et consorts ; Doc. 5‑2018/1).

Wetsvoorstel tot wijziging van het koninklijk besluit van 8 augustus 1963 betreffende het behoud van het normale loon van de werklieden, de bedienden en de werknemers aangeworven voor de dienst op binnenschepen, voor afwezigheidsdagen ter gelegenheid van familiegebeurtenissen of voor de vervulling van staatsburgerlijke verplichtingen of van burgerlijke opdrachten (van mevrouw Zakia Khattabi c.s.; Stuk 5‑2018/1).

  Envoi à la commission des Affaires sociales

  Verzonden naar de commissie voor de Sociale Aangelegenheden

Propositions de résolution

Voorstellen van resolutie

Proposition de résolution relative à la prévention, la répression et la lutte pour l’élimination des violences à l’égard des femmes (de Mme Marie Arena et consorts ; Doc. 5‑2016/1).

Voorstel van resolutie betreffende de preventie, de bestraffing en de strijd voor de uitroeiing van geweld tegen vrouwen (van mevrouw Marie Arena c.s.; Stuk 5‑2016/1).

  Envoi à la commission des Relations extérieures et de la Défense

  Verzonden naar de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

Proposition de résolution sur le Mali (de Mme Marie Arena ; Doc. 5‑2017/1).

Voorstel van resolutie betreffende Mali (van mevrouw Marie Arena; Stuk 5‑2017/1).

  Envoi à la commission des Relations extérieures et de la Défense

  Verzonden naar de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

Propositions visant à instituer une commission d’enquête

Voorstellen tot oprichting van een onderzoekscommissie

Proposition visant à instituer une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les montages fiscaux mis en place par l’association de fait dénommée ACW (de Mme Anke Van dermeersch et consorts ; Doc. 5‑2013/1).

Voorstel tot oprichting van een parlementaire onderzoekscommissie inzake het opzetten van fiscale constructies door de feitelijke vereniging genaamd ACW (van mevrouw Anke Van dermeersch c.s.; Stuk 5‑2013/1).

  Envoi à la commission des Finances et des Affaires économiques

  Verzonden naar de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

Composition de commissions

Samenstelling van commissies

En application de l’article 21‑4 du Règlement, la composition des commissions est modifiée comme suit :

Met toepassing van artikel 21‑4 van het Reglement wordt de samenstelling van de commissies gewijzigd als volgt:

Commission de la Justice :

Commissie voor de Justitie:

  M. Bertin Mampaka Mankamba remplace M. Dimitri Fourny comme membre suppléant.

  de heer Bertin Mampaka Mankamba vervangt de heer Dimitri Fourny als plaatsvervangend lid.

Commission des Affaires sociales :

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden:

  M. Bertin Mampaka Mankamba remplace M. Dimitri Fourny comme membre suppléant.

  de heer Bertin Mampaka Mankamba vervangt de heer Dimitri Fourny als plaatsvervangend lid.

Commission des Finances et des Affaires économiques :

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden:

  M. Bertin Mampaka Mankamba remplace M. Dimitri Fourny comme membre effectif.

  de heer Bertin Mampaka Mankamba vervangt de heer Dimitri Fourny als effectief lid.

Commission des Relations extérieures et de la Défense :

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging:

  M. Bertin Mampaka Mankamba remplace M. Dimitri Fourny comme membre suppléant.

  de heer Bertin Mampaka Mankamba vervangt de heer Dimitri Fourny als plaatsvervangend lid.

Demandes d’explications

Vragen om uitleg

Le Bureau a été saisi des demandes d’explications suivantes :

Het Bureau heeft volgende vragen om uitleg ontvangen:

  de M. Yoeri Vastersavendts à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « la fraude aux postes vacants » (no 5‑3317)

  van de heer Yoeri Vastersavendts aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de vacaturefraude” (nr. 5‑3317)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. Yoeri Vastersavendts à la ministre de la Justice sur « la fraude aux postes vacants » (no 5‑3318)

  van de heer Yoeri Vastersavendts aan de minister van Justitie over “de vacaturefraude” (nr. 5‑3318)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Bert Anciaux à la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté sur « le refus de Fedasil d’accueillir des familles en difficulté » (no 5‑3319)

  van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding over “de niet‑opvang van hulpbehoevende gezinnen door Fedasil” (nr. 5‑3319)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. Karl Vanlouwe au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « les conséquences du retrait d’Afghanistan des soldats de l’OTAN sur la stabilité de l’Asie centrale » (no 5‑3320)

  van de heer Karl Vanlouwe aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “het effect van de terugtrekking van NAVO‑soldaten uit Afghanistan op de stabiliteit in Centraal‑Azië” (nr. 5‑3320)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de Mme Lieve Maes au ministre du Budget et de la Simplification administrative sur « l’application du principe ‘Only Once’ » (no 5‑3321)

  van mevrouw Lieve Maes aan de minister van Begroting en Administratieve Vereenvoudiging over “de toepassing van het ‘Only Once’‑principe” (nr. 5‑3321)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Yoeri Vastersavendts au secrétaire d’État à l’Environnement, à l’Énergie et à la Mobilité, et aux Réformes institutionnelles sur « l’accélération de l’introduction des voitures électriques en Belgique » (no 5‑3322)

  van de heer Yoeri Vastersavendts aan de staatssecretaris voor Leefmilieu, Energie en Mobiliteit, en voor Staatshervorming over “de versnelling van de introductie van elektrische wagens in België” (nr. 5‑3322)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la ministre de la Justice sur « la possibilité d’héberger davantage de Belges dans les prisons néerlandaises » (no 5‑3323)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Justitie over “de mogelijkheid om nog meer Belgen in Nederlandse gevangenissen onder te brengen” (nr. 5‑3323)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Bert Anciaux au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « la participation de l’Union européenne aux banques alimentaires » (no 5‑3324)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “de medewerking van de Europese Unie aan de voedselbanken” (nr. 5‑3324)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Bert Anciaux à la ministre de la Justice sur « la composition et le fonctionnement de la Commission des jeux de hasard » (no 5‑3325)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Justitie over “de samenstelling en de werking van de Kansspelcommissie” (nr. 5‑3325)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Bert Anciaux au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur « le lecteur de carte d’identité des automates de bingo » (no 5‑3326)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over “de identiteitskaartlezer in bingomachines” (nr. 5‑3326)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur « la vente des produits de la Loterie nationale aux mineurs d’âge » (no 5‑3327)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over “de verkoop van producten van de Nationale Loterij aan minderjarigen” (nr. 5‑3327)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur « la limite de mise journalière des paris en ligne de la Loterie nationale » (no 5‑3328)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over “de dagelijkse goklimiet bij online weddenschappen van de Nationale Loterij” (nr. 5‑3328)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur « les paris en ligne de la Loterie nationale » (no 5‑3329)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over “de online weddenschappen van de Nationale Loterij” (nr. 5‑3329)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « les examens psychiatriques » (no 5‑3330)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “het psychiatrische onderzoek” (nr. 5‑3330)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « la désignation de psychiatres judiciaires » (no 5‑3331)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “de aanstelling van gerechtspsychiaters” (nr. 5‑3331)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Jean‑Jacques De Gucht au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « l’engagement militaire belge au Mali et la possibilité de prises d’otages » (no 5‑3332)

  van de heer Jean‑Jacques De Gucht aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “het Belgische militaire engagement in Mali en mogelijke gijzelingen” (nr. 5‑3332)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Bert Anciaux à la ministre de la Justice sur « la proposition de remplacer les amendes routières par des formations » (no 5‑3333)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Justitie over “het voorstel om verkeersboetes te vervangen door cursussen” (nr. 5‑3333)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « la piètre qualité des examens psychiatriques » (no 5‑3334)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “de povere kwaliteit van het psychiatrisch onderzoek” (nr. 5‑3334)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux au ministre des Finances, chargé de la Fonction publique sur « le contrôle de l’appellation d’origine et des produits provenant des implantations israéliennes dans les territoires occupés » (no 5‑3335)

  van de heer Bert Anciaux aan de minister van Financiën, belast met Ambtenarenzaken over “de controle op de oorsprongsbenaming en op de goederen uit nederzettingen in de bezette Palestijnse gebieden” (nr. 5‑3335)

Commission des Finances et des Affaires économiques

Commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « la pénurie aiguë de médecins urgentistes » (no 5‑3336)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “het acute tekort aan spoedartsen” (nr. 5‑3336)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Bert Anciaux à la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté sur « le nombre d’illégaux qui se déclarent Algériens » (no 5‑3337)

  van de heer Bert Anciaux aan de staatssecretaris voor Asiel en Migratie, Maatschappelijke Integratie en Armoedebestrijding over “het aantal illegalen van vermeende Algerijnse nationaliteit” (nr. 5‑3337)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. André du Bus de Warnaffe au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « les droits de l’homme en Mauritanie » (no 5‑3338)

  van de heer André du Bus de Warnaffe aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “de mensenrechten in Mauritanië” (nr. 5‑3338)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de Mme Helga Stevens à la ministre de la Justice sur « les exigences turques envers les parents d’accueil » (no 5‑3339)

  van mevrouw Helga Stevens aan de minister van Justitie over “de Turkse eisen inzake pleegouders” (nr. 5‑3339)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de M. Bert Anciaux au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « ses vœux explicites de poursuite de la bonne collaboration avec le nouveau premier ministre d’Israël » (no 5‑3340)

  van de heer Bert Anciaux aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “zijn uitgesproken hoop op een verdere goede samenwerking met de nieuwe premier van Israël” (nr. 5‑3340)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de M. Richard Miller au vice‑premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes sur « la Coalition nationale de l’opposition syrienne » (no 5‑3341)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Buitenlandse Handel en Europese Zaken over “de Nationale Coalitie van de Syrische oppositie” (nr. 5‑3341)

Commission des Relations extérieures et de la Défense

Commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging

  de Mme Zakia Khattabi à la ministre de la Justice sur « la surveillance électronique des condamnés à une peine de moins de trois ans » (no 5‑3342)

  van mevrouw Zakia Khattabi aan de minister van Justitie over “het elektronisch toezicht voor veroordeelden tot een straf van minder dan drie jaar” (nr. 5‑3342)

Commission de la Justice

Commissie voor de Justitie

  de Mme Dominique Tilmans à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « le rapport des décisions du refus d’admission d’un polytraumatisé de la route par trois hôpitaux en province de Luxembourg » (no 5‑3343)

  van mevrouw Dominique Tilmans aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “het besluitenverslag inzake de weigering van drie spoeddiensten van drie ziekenhuizen in de provincie Luxemburg om een zwaargewond slachtoffer van een verkeersongeval op te nemen” (nr. 5‑3343)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Richard Miller à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « les ressortissants belges combattant en Syrie et le Plan Radicalisme » (no 5‑3344)

  van de heer Richard Miller aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de Belgische onderdanen die in Syrië vechten en het Plan Radicalisme” (nr. 5‑3344)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. André du Bus de Warnaffe à la ministre de l’Emploi sur « le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation » (no 5‑3345)

  van de heer André du Bus de Warnaffe aan de minister van Werk over “Europees Fonds voor aanpassing aan de globalisering” (nr. 5‑3345)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Cindy Franssen à la ministre de l’Emploi sur « l’application de l’arrêté royal du 3 août 2012 concernant les titres‑services » (no 5‑3347)

  van mevrouw Cindy Franssen aan de minister van Werk over “de toepassing van het koninklijk besluit van 3 augustus 2012 betreffende de dienstencheques” (nr. 5‑3347)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Cindy Franssen à la ministre de l’Emploi sur « la lutte contre les abus et situations irrégulières des sociétés de titres‑services » (no 5‑3348)

  van mevrouw Cindy Franssen aan de minister van Werk over “de bestrijding van misbruiken en wantoestanden met betrekking tot dienstenchequebedrijven” (nr. 5‑3348)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Louis Ide à la vice‑première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur « l’antibiotique Augmentin » (no 5‑3349)

  van de heer Louis Ide aan de vice‑eersteminister en minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid over “het antibioticum Augmentin” (nr. 5‑3349)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de Mme Helga Stevens à la ministre de l’Emploi sur « le démembrement des agences locales pour l’emploi » (no 5‑3350)

  van mevrouw Helga Stevens aan de minister van Werk over “het uiteenvallen van de plaatselijke werkgelegenheidsagentschappen” (nr. 5‑3350)

Commission des Affaires sociales

Commissie voor de Sociale Aangelegenheden

  de M. Yves Buysse à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « l’avenir de la Protection civile » (no 5‑3351)

  van de heer Yves Buysse aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de toekomst van de Civiele Bescherming” (nr. 5‑3351)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

  de M. Bart Laeremans à la vice‑première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des Chances sur « la répartition des sièges européens » (no 5‑3352)

  van de heer Bart Laeremans aan de vice‑eersteminister en minister van Binnenlandse Zaken en Gelijke Kansen over “de Europese zetelverdeling” (nr. 5‑3352)

Commission de l’Intérieur et des Affaires administratives

Commissie voor de Binnenlandse Zaken en voor de Administratieve Aangelegenheden

Évocation

Evocatie

Par message du 21 mars 2013, le Sénat a informé la Chambre des représentants de la mise en œuvre, ce même jour, de l’évocation du projet de loi qui suit :

De Senaat heeft bij boodschap van 21 maart 2013 aan de Kamer van volksvertegenwoordigers ter kennis gebracht dat tot evocatie is overgegaan, op die datum, van het volgend wetsontwerp:

Projet de loi modifiant la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations en ce qui concerne les compétences et la convocation de l’assemblée générale (Doc. 5‑2005/1).

Wetsontwerp tot wijziging van de wet van 27 juni 1921 betreffende de verenigingen zonder winstoogmerk, de internationale verenigingen zonder winstoogmerk en de stichtingen, wat de bevoegdheden en de bijeenroeping van de algemene vergadering betreft (Stuk 5‑2005/1).

  Le projet de loi a été envoyé à la commission des Finances et des Affaires économiques.

  Het wetsontwerp werd verzonden naar de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden.

Messages de la Chambre

Boodschappen van de Kamer

Par messages du 14 mars 2013, la Chambre des représentants a transmis au Sénat, tels qu’ils ont été adoptés en sa séance du même jour :

Bij boodschappen van 14 maart 2013 heeft de Kamer van volksvertegenwoordigers aan de Senaat overgezonden, zoals ze ter vergadering van dezelfde dag werden aangenomen:

Article 78 de la Constitution

Artikel 78 van de Grondwet

Projet de loi modifiant l’article 7 de l’arrêté royal du 23 décembre 1996 portant exécution des articles 15, 16 et 17 de la loi du 26 juillet 1996 portant modernisation de la sécurité sociale et assurant la viabilité des régimes légaux des pensions (Doc. 5‑2010/1).

Wetsontwerp tot wijziging van artikel 7 van het koninklijk besluit van 23 december 1996 tot uitvoering van de artikelen 15, 16 en 17 van de wet van 26 juli 1996 tot modernisering van de sociale zekerheid en tot vrijwaring van de leefbaarheid van de wettelijke pensioenstelsels (Stuk 5‑2010/1).

  Le projet de loi a été reçu le 15 mars 2013 ; la date limite pour l’évocation est le lundi 1 avril 2013.

  Het wetsontwerp werd ontvangen op 15 maart 2013; de uiterste datum voor evocatie is maandag 1 april 2013.

  La Chambre a adopté le projet le 14 mars 2013.

  De Kamer heeft het ontwerp aangenomen op 14 maart 2013.

Projet de loi modifiant le Code des impôts sur les revenus 1992 en vue d’étendre la conciliation fiscale aux demandes de dégrèvement d’office (Doc. 5‑2011/1).

Wetsontwerp tot wijziging van het Wetboek van de inkomstenbelastingen 1992, teneinde de fiscale bemiddeling uit te breiden tot verzoeken tot ambtshalve ontheffing (Stuk 5‑2011/1).

  Le projet a été reçu le 15 mars 2013 ; la date limite pour l’évocation est le lundi 1 avril 2013.

  Het ontwerp werd ontvangen op 15 maart 2013; de uiterste datum voor evocatie is maandag 1 april 2013.

  La Chambre a adopté le projet le 14 mars 2013.

  De Kamer heeft het ontwerp aangenomen op 14 maart 2013.

Projet de loi portant insertion du livre IX. « Sécurité des produits et des services » dans le Code de droit économique et portant insertion des définitions propres au livre IX dans le livre Ier du Code de droit économique (Doc. 5‑2012/1).

Wetsontwerp houdende invoeging van boek IX. “Veiligheid van producten en diensten” in het Wetboek van economisch recht en houdende invoeging van de definities eigen aan boek IX in boek I van het Wetboek van economisch recht (Stuk 5‑2012/1).

  Le projet de loi a été reçu le 15 mars 2013 ; la date limite pour l’évocation est le lundi 1 avril 2013.

  Het wetsontwerp werd ontvangen op 15 maart 2013; de uiterste datum voor evocatie is maandag 1 april 2013.

  La Chambre a adopté le projet le 14 mars 2013.

  De Kamer heeft het ontwerp aangenomen op 14 maart 2013.

Notification

Kennisgeving

Projet de loi modifiant le Code judiciaire et la loi du 17 mai 2006 relative au statut juridique externe des personnes condamnées à une peine privative de liberté et aux droits reconnus à la victime dans le cadre des modalités d’exécution de la peine (Doc. 5‑1953/1).

Wetsontwerp tot wijziging van het Gerechtelijk Wetboek en van de wet van 17 mei 2006 betreffende de externe rechtspositie van veroordeelden tot een vrijheidsstraf en de aan het slachtoffer toegekende rechten in het raam van de strafuitvoeringsmodaliteiten (Stuk 5‑1953/1).

  La Chambre a adopté le projet le 14 mars 2013 tel qu’il lui a été transmis par le Sénat.

  De Kamer heeft het ontwerp aangenomen op 14 maart 2013 zoals het haar door de Senaat werd overgezonden.

Dépôt de projets de loi

Indiening van wetsontwerpen

Le Gouvernement a déposé les projets de loi ci‑après :

De Regering heeft volgende wetsontwerpen ingediend:

Projet de loi portant assentiment à l’Accord euro‑méditerranéen relatif aux services aériens entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part, fait à Bruxelles le 12 décembre 2006 (Doc. 5‑2015/1).

Wetsontwerp houdende instemming met de Euromediterrane luchtvaartovereenkomst tussen de Europese Gemeenschap en haar lidstaten, enerzijds, en het Koninkrijk Marokko, anderzijds, gedaan te Brussel op 12 december 2006 (Stuk 5‑2015/1).

  Le projet de loi a été envoyé à la commission des Relations extérieures et de la Défense.

  Het wetsontwerp werd verzonden naar de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord‑cadre global de partenariat et de coopération entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et la République socialiste du Viêt Nam, d’autre part, fait à Bruxelles le 27 juin 2012 (Doc. 5‑2023/1).

Wetsontwerp houdende instemming met de Kaderovereenkomst inzake een breed partnerschap en samenwerking tussen de Europese Unie en haar Lidstaten, enerzijds, en de Socialistische Republiek Vietnam, anderzijds, gedaan te Brussel op 27 juni 2012 (Stuk 5‑2023/1).

  Le projet de loi a été envoyé à la commission des Relations extérieures et de la Défense.

  Het wetsontwerp werd verzonden naar de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging.

Projet de loi portant assentiment à l’Accord‑cadre de partenariat et de coopération entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et la République des Philippines, d’autre part, fait à Phnom‑Penh le 11 juillet 2012 (Doc. 5‑2024/1).

Wetsontwerp houdende instemming met de Kaderovereenkomst inzake partnerschap en samenwerking tussen de Europese Unie en haar Lidstaten, enerzijds, en de Republiek der Filipijnen, anderzijds, gedaan te Phnom‑Penh op 11 juli 2012 (Stuk 5‑2024/1).

  Le projet de loi a été envoyé à la commission des Relations extérieures et de la Défense.

  Het wetsontwerp werd verzonden naar de commissie voor de Buitenlandse Betrekkingen en voor de Landsverdediging.

Cour constitutionnelle – Arrêts

Grondwettelijk Hof – Arresten

En application de l’article 113 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 113 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitter van de Senaat van:

  l’arrêt no 28/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à l’article 1447 du Code civil, posée par la Cour d’appel de Gand (numéro du rôle 5363) ;

  het arrest nr. 28/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 1447 van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door het Hof van Beroep te Gent (rolnummer 5363);

  l’arrêt no 29/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à l’article 330, §1er, du Code civil, posée par le Tribunal de première instance de Gand (numéro du rôle 5367) ;

  het arrest nr. 29/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 330, §1, van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door de Rechtbank van eerste aanleg te Gent (rolnummer 5367);

  l’arrêt no 30/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à l’article 332quinquies, §2, alinéa 1er, du Code civil, posée par la Cour de cassation (numéro du rôle 5369) ;

  het arrest nr. 30/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 332quinquies, §2, eerste lid, van het Burgerlijk Wetboek, gesteld door het Hof van Cassatie (rolnummer 5369);

  l’arrêt no 31/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle concernant les articles 14, §1er, et 16 de la loi du 1er juillet 1956 relative à l’assurance obligatoire de la responsabilité civile en matière de véhicules automoteurs, posée par la Cour d’appel de Mons (numéro du rôle 5373) ;

  het arrest nr. 31/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag over de artikelen 14, §1, en 16 van de wet van 1 juli 1956 betreffende de verplichte aansprakelijkheidsverzekering inzake motorrijtuigen, gesteld door het Hof van Beroep te Bergen (rolnummer 5373);

  l’arrêt no 32/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à la loi du 11 décembre 2002 « portant assentiment à la Convention entre le Royaume de Belgique et le Royaume des Pays‑Bas tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune, aux Protocoles Ier et II et à l’échange de lettres, faits à Luxembourg le 5 juin 2001 », et plus particulièrement aux articles 18 et 19 de la Convention, posée par la Cour d’appel d’Anvers (numéro du rôle 5383) ;

  het arrest nr. 32/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende de wet van 11 december 2002 “houdende instemming met de Overeenkomst tussen het Koninkrijk België en het Koninkrijk der Nederlanden tot het vermijden van dubbele belasting en tot het voorkomen van het ontgaan van belasting inzake belastingen naar het inkomen en naar het vermogen, en de Protocollen I en II en de wisseling van brieven, gedaan te Luxemburg op 5 juni 2001”, in het bijzonder de artikelen 18 en 19 van de Overeenkomst, gesteld door het Hof van Beroep te Antwerpen (rolnummer 5383);

  l’arrêt no 33/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle concernant l’article 30 de la loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises, posée par la Cour d’appel de Liège (numéro du rôle 5384) ;

  het arrest nr. 33/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag over artikel 30 van de wet van 31 januari 2009 betreffende de continuïteit van de ondernemingen, gesteld door het Hof van Beroep te Luik (rolnummer 5384);

  l’arrêt no 34/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à l’article 7, §13, alinéas 2 et 5, de l’arrêté‑loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, posée par la Cour du travail d’Anvers (numéro du rôle 5387) ;

  het arrest nr. 34/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 7, §13, tweede en vijfde lid, van de besluitwet van 28 december 1944 betreffende de maatschappelijke zekerheid der arbeiders, gesteld door het Arbeidshof te Antwerpen (rolnummer 5387);

  l’arrêt no 35/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle concernant l’article 5, 1º, de la loi du 27 décembre 1994 « portant assentiment de l’Accord relatif à la perception d’un droit d’usage pour l’utilisation de certaines routes par des véhicules utilitaires lourds, signé à Bruxelles le 9 février 1994, entre les Gouvernements de la République fédérale d’Allemagne, du Royaume de Belgique, du Royaume du Danemark, du Grand‑Duché de Luxembourg et du Royaume des Pays‑Bas et instaurant une Eurovignette, conformément à la directive 93/89/CEE du Conseil des Communautés européennes du 25 octobre 1993 », posée par la Cour d’appel de Bruxelles (numéro du rôle 5419) ;

  het arrest nr. 35/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 5, 1º, van de wet van 27 december 1994 “tot goedkeuring van het Verdrag inzake de heffing van rechten voor het gebruik van bepaalde wegen door zware vrachtwagens, ondertekend te Brussel op 9 februari 1994 door de Regeringen van het Koninkrijk België, het Koninkrijk Denemarken, de Bondsrepubliek Duitsland, het Groothertogdom Luxemburg en het Koninkrijk der Nederlanden, en tot invoering van een Eurovignet overeenkomstig richtlijn 93/89/EEG van de Raad van de Europese Gemeenschappen van 25 oktober 1993”, gesteld door het Hof van Beroep te Brussel (rolnummer 5419);

  l’arrêt no 36/2013, rendu le 7 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative à l’article 1022 du Code judiciaire (avant sa modification par la loi du 21 février 2010), posée par le Tribunal de première instance d’Arlon (numéro du rôle 5528) ;

  het arrest nr. 36/2013, uitgesproken op 7 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende artikel 1022 van het Gerechtelijk Wetboek (vóór de wijziging ervan bij de wet van 21 februari 2010), gesteld door de Rechtbank van eerste aanleg te Aarlen (rolnummer 5528);

  l’arrêt no 37/2013, rendu le 14 mars 2013, en cause le recours en annulation de l’article IV.7, 1º, du décret de la Communauté flamande du 1er juillet 2011 relatif à l’enseignement XXI, introduit par l’asbl « Samenlevingsopbouw Brussel » et l’asbl « Liga voor Mensenrechten », et le recours en annulation de l’article IV.1, 3º, et de l’article IV.7, 1º, du même décret, introduit par l’asbl « Volwassenenonderwijs van de Landelijke Bedienden Centrale – Nationaal Verbond voor Kaderpersoneel » et autres (numéros du rôle 5324 et 5328) ;

  het arrest nr. 37/2013, uitgesproken op 14 maart 2013, inzake het beroep tot vernietiging van artikel IV.7, 1º, van het decreet van de Vlaamse Gemeenschap van 1 juli 2011 betreffende het onderwijs XXI, ingesteld door de vzw “Samenlevingsopbouw Brussel” en de vzw “Liga voor Mensenrechten” en het beroep tot vernietiging van artikel IV.1, 3º, en artikel IV.7., 1º, van hetzelfde decreet, ingesteld door de vzw “Volwassenenonderwijs van de Landelijke Bedienden Centrale – Nationaal Verbond voor Kaderpersoneel” en anderen (rolnummers 5324 en 5328);

  l’arrêt no 38/2013, rendu le 14 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative aux articles 40bis, §2, alinéa 1er, 2º, et 40ter de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers, tels que remplacés par les articles 8 et 9 de la loi du 8 juillet 2011, posée par le Conseil du contentieux des étrangers (numéro du rôle 5380) ;

  het arrest nr. 38/2013, uitgesproken op 14 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag over de artikelen 40bis, §2, eerste lid, 2º, en 40ter van de wet van 15 december 1980 betreffende de toegang tot het grondgebied, het verblijf, de vestiging en de verwijdering van vreemdelingen, zoals vervangen bij de artikelen 8 en 9 van de wet van 8 juli 2011, gesteld door de Raad voor Vreemdelingenbetwistingen (rolnummer 5380);

  l’arrêt no 39/2013, rendu le 14 mars 2013, en cause la question préjudicielle relative aux articles 55 et 56 de la loi du 14 avril 2011 portant des dispositions diverses (articles 322, §2, et 333/1, §1er, du CIR 1992), posée par la Cour d’appel de Gand (numéro du rôle 5385).

  het arrest nr. 39/2013, uitgesproken op 14 maart 2013, inzake de prejudiciële vraag betreffende de artikelen 55 en 56 van de wet van 14 april 2011 houdende diverse bepalingen (artikelen 322, §2, en 333/1, §1, van het WIB 1992), gesteld door het Hof van Beroep te Gent (rolnummer 5385).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Cour constitutionnelle – Questions préjudicielles

Grondwettelijk Hof – Prejudiciële vragen

En application de l’article 77 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 77 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof aan de voorzitter van de Senaat kennis van:

  les questions préjudicielles concernant l’article 62, alinéa 8, des lois relatives à la police de la circulation routière, coordonnées par l’arrêté royal du 16 mars 1968, posées par le Tribunal correctionnel de Mons (numéros du rôle 5579, 5580 et 5581, affaires jointes) ;

  de prejudiciële vragen over artikel 62, achtste lid, van de wetten betreffende de politie over het wegverkeer, gecoördineerd bij het koninklijk besluit van 16 maart 1968, gesteld door de Correctionele Rechtbank te Bergen (rolnummers 5579, 5580 en 5581, samengevoegde zaken);

  les questions préjudicielles relatives aux articles 2, 3 et 4 de la loi du 15 juin 1935 concernant l’emploi des langues en matière judiciaire, posées par le Tribunal du travail de Bruxelles (numéro du rôle 5582) ;

  de prejudiciële vragen over de artikelen 2, 3 en 4 van de wet van 15 juni 1935 betreffende het gebruik der talen in gerechtszaken, gesteld door de Arbeidsrechtbank te Brussel (rolnummer 5582);

  la question préjudicielle relative à l’article 3, 3º, de la loi du 26 mai 2002 concernant le droit à l’intégration sociale, tel qu’il a été modifié par l’article 80 de la loi du 27 décembre 2006 portant des dispositions diverses (I), posée par le Tribunal du travail de Huy (numéro du rôle 5595) ;

  de prejudiciële vraag over artikel 3, 3º, van de wet van 26 mei 2002 betreffende het recht op maatschappelijke integratie, zoals gewijzigd bij artikel 80 van de wet van 27 december 2006 houdende diverse bepalingen (I), gesteld door de Arbeidsrechtbank te Hoei (rolnummer 5595);

  la question préjudicielle relative à l’article 1022, alinéa 1er, du Code judiciaire (avant sa modification par la loi du 21 février 2010), posée par le Juge de paix du canton de Tirlemont (numéro du rôle 5606).

  de prejudiciële vraag betreffende artikel 1022, eerste lid, van het Gerechtelijk Wetboek (vóór de wijziging ervan bij de wet van 21 februari 2010), gesteld door de Vrederechter van het kanton Tienen (rolnummer 5606).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Cour constitutionnelle – Recours

Grondwettelijk Hof – Beroepen

En application de l’article 76 de la loi spéciale du 6 janvier 1989 sur la Cour constitutionnelle, le greffier de la Cour constitutionnelle notifie au président du Sénat :

Met toepassing van artikel 76 van de bijzondere wet van 6 januari 1989 op het Grondwettelijk Hof, geeft de griffier van het Grondwettelijk Hof kennis aan de voorzitter van de Senaat van:

  les recours en annulation de la loi du 19 juillet 2012 portant diverses modifications du Code électoral, des lois coordonnées du 18 juillet 1966 sur l’emploi des langues en matière administrative, de la loi du 3 juillet 1971 relative à la répartition des membres des Chambres législatives en groupes linguistiques et portant diverses dispositions relatives aux conseils culturels pour la communauté culturelle française et pour la communauté culturelle néerlandaise et de la loi du 23 mars 1989 relative à l’élection du Parlement européen, introduits par Bart Laeremans et autres et par Dominiek Lootens‑Stael et autres (numéros du rôle 5583 et 5588, affaires jointes) ;

  de beroepen tot vernietiging van de wet van 19 juli 2012 houdende verscheidene wijzigingen van het Kieswetboek, van de gecoördineerde wetten van 18 juli 1966 op het gebruik van de talen in bestuurszaken, van de wet van 3 juli 1971 tot indeling van de leden van de Wetgevende Kamers in taalgroepen en houdende diverse bepalingen betreffende de cultuurraden voor de Nederlandse cultuurgemeenschap en voor de Franse cultuurgemeenschap en van de wet van 23 maart 1989 betreffende de verkiezing van het Europese Parlement, ingesteld door Bart Laeremans en anderen en door Dominiek Lootens‑Stael en anderen (rolnummers 5583 en 5588, samengevoegde zaken);

  les recours en annulation totale ou partielle de la loi spéciale du 19 juillet 2012 complétant l’article 92bis de la loi spéciale du 8 août 1980 de réformes institutionnelles, en ce qui concerne la communauté métropolitaine de Bruxelles, introduits par Joris Van Hauthem et autres et par la commune d’Overijse et la commune de Steenokkerzeel (numéros du rôle 5584 et 5593, affaires jointes) ;

  de beroepen tot gehele of gedeeltelijke vernietiging van de bijzondere wet van 19 juli 2012 tot aanvulling van artikel 92bis van de bijzondere wet van 8 augustus 1980 tot hervorming der instellingen, wat de hoofdstedelijke gemeenschap van Brussel betreft, ingesteld door Joris Van Hauthem en anderen en door de gemeente Overijse en de gemeente Steenokkerzeel (rolnummers 5584 en 5593, samengevoegde zaken);

  le recours en annulation de l’article 4.8.13 du Code flamand de l’aménagement du territoire, tel qu’il a été remplacé par l’article 5 du décret de la Région flamande du 6 juillet 2012 modifiant diverses dispositions du Code flamand de l’Aménagement du Territoire, en ce qui concerne le Conseil pour les Contestations des Autorisations, introduit par Eric Neyrinck et autres (numéro du rôle 5590) ;

  het beroep tot vernietiging van artikel 4.8.13 van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, zoals vervangen door artikel 5 van het decreet van het Vlaamse Gewest van 6 juli 2012 houdende wijziging van diverse bepalingen van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, wat de Raad voor Vergunningsbetwistingen betreft, ingesteld door Eric Neyrinck en anderen (rolnummer 5590);

  les recours en annulation des articles 4.8.4 et 4.8.28, §2, du Code flamand de l’aménagement du territoire, tel qu’il a été remplacé par l’article 5 du décret de la Région flamande du 6 juillet 2012 modifiant diverses dispositions du Code flamand de l’Aménagement du Territoire, en ce qui concerne le Conseil pour les Contestations des Autorisations, introduits par Immanuel Thielemans et autres et par l’asbl « Straatego » et autres (numéros du rôle 5591 et 5597, affaires jointes) ;

  de beroepen tot vernietiging van de artikelen 4.8.4 en 4.8.28, §2, van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, zoals vervangen door artikel 5 van het decreet van het Vlaamse Gewest van 6 juli 2012 houdende wijziging van diverse bepalingen van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, wat de Raad voor Vergunningsbetwistingen betreft, ingesteld door Immanuel Thielemans en anderen en door de vzw “Straatego” en anderen (rolnummers 5591 en 5597, samengevoegde zaken);

  le recours en annulation des articles 4.8.14, 4.8.19, 4.8.20 et 4.8.34, §2, du Code flamand de l’aménagement du territoire, tel qu’il a été remplacé ou inséré par l’article 5 du décret de la Région flamande du 6 juillet 2012 modifiant diverses dispositions du Code flamand de l’Aménagement du Territoire, en ce qui concerne le Conseil pour les Contestations des Autorisations, introduit par Immanuel Thielemans et autres (numéro du rôle 5592) ;

  het beroep tot vernietiging van de artikelen 4.8.14, 4.8.19, 4.8.20 en 4.8.34, §2, van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, zoals vervangen of ingevoegd door artikel 5 van het decreet van het Vlaamse Gewest van 6 juli 2012 houdende wijziging van diverse bepalingen van de Vlaamse Codex Ruimtelijke Ordening, wat de Raad voor Vergunningsbetwistingen betreft, ingesteld door Immanuel Thielemans en anderen (rolnummer 5592);

  les recours en annulation de l’article 40 du décret de la Communauté française du 12 juillet 2012 « modifiant le décret du 8 mars 2007 relatif au service général de l’inspection, au service de conseil et de soutien pédagogiques de l’enseignement organisé par la Communauté française, aux cellules de conseil et de soutien pédagogiques de l’enseignement subventionné par la Communauté française et au statut des membres du personnel du service général de l’inspection et des conseillers pédagogiques », introduits par Danielle Mylle et autres et par Fatima Ben Haddou (numéros du rôle 5598 et 5599, affaires jointes).

  de beroepen tot vernietiging van artikel 40 van het decreet van de Franse Gemeenschap van 12 juli 2012 “houdende wijziging van het decreet van 8 maart 2007 betreffende de algemene inspectiedienst, de dienst voor pedagogische raadgeving en begeleiding van het door de Franse Gemeenschap georganiseerde onderwijs, de cellen voor pedagogische raadgeving en begeleiding van het door de Franse Gemeenschap gesubsidieerde onderwijs en betreffende het statuut van de personeelsleden van de algemene inspectiedienst en van de pedagogische adviseurs”, ingesteld door Danielle Mylle en anderen en door Fatima Ben Haddou (rolnummers 5598 en 5599, samengevoegde zaken).

  le recours en annulation du décret de la Région wallonne du 18 juillet 2012 contenant le premier feuilleton d’ajustement du budget des recettes de la Région wallonne pour l’année budgétaire 2012, et, à titre subsidiaire, de ses articles 3 à 5, introduit par l’asbl « Fédération Belge des Entreprises Électriques et Gazières » (FEBEG) et l’asbl « EDORA – Fédération de l’Énergie d’Origine Renouvelable et Alternative » (numéro du rôle 5603).

  het beroep tot vernietiging van het decreet van het Waalse Gewest van 18 juli 2012 houdende de eerste aanpassing van de ontvangstenbegroting van het Waalse Gewest voor het begrotingsjaar 2012, en, in ondergeschikte orde, van de artikelen 3 tot 5 ervan, ingesteld door de vzw “Federatie van de Belgische Elektriciteits- en Gasbedrijven” (FEBEG) en de vzw “EDORA – Fédération de l’Énergie d’Origine Renouvelable et Alternative” (rolnummer 5603).

  Pris pour notification.

  Voor kennisgeving aangenomen.

Auditorat du Travail

Arbeidsauditoraat

Par lettre du 13 mars 2013, l’auditeur du travail de Louvain a transmis au Sénat, conformément à l’article 346 du Code judiciaire, le rapport de fonctionnement 2012 de l’Auditorat du travail de Louvain, approuvé lors de son assemblée de corps du 14 mars 2013.

Bij brief van 13 maart 2013 heeft de arbeidsauditeur te Leuven overeenkomstig artikel 346 van het Gerechtelijk Wetboek aan de Senaat overgezonden, het werkingsverslag 2012 van het Arbeidsauditoraat te Leuven, goedgekeurd tijdens zijn korpsvergadering van 14 maart 2013

  Envoi à la commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Par lettre du 18 mars 2013, l’auditeur du travail de Bruges a transmis au Sénat, conformément à l’article 346 du Code judiciaire, le rapport de fonctionnement 2012 de l’Auditorat du travail de Bruges, approuvé lors de son assemblée de corps du 15 mars 2013.

Bij brief van 18 maart 2013 heeft de arbeidsauditeur te Brugge overeenkomstig artikel 346 van het Gerechtelijk Wetboek aan de Senaat overgezonden, het werkingsverslag 2012 van het Arbeidsauditoraat te Brugge, goedgekeurd tijdens zijn korpsvergadering van 15 maart 2013

  Envoi à la commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Tribunal de première instance

Rechtbank van eerste aanleg

Par lettre du 13 mars 2013, le président du Tribunal de première instance de Tongres a transmis au Sénat, conformément à l’article 340 du Code judiciaire, le rapport de fonctionnement 2012 du Tribunal de première instance de Tongres, approuvé lors de son assemblée générale du 12 mars 2013.

Bij brief van 13 maart 2013 heeft de voorzitter van de Rechtbank van eerste aanleg te Tongeren overeenkomstig artikel 340 van het Gerechtelijk Wetboek aan de Senaat overgezonden, het werkingsverslag 2012 van de Rechtbank van eerste aanleg te Tongeren, goedgekeurd tijdens zijn algemene vergadering van 12 maart 2013.

  Envoi à la commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Tribunal de commerce

Rechtbank van koophandel

Par lettre du 18 mars 2013, le président du Tribunal de commerce de Turnhout a transmis au Sénat, conformément à l’article 340 du Code judiciaire, le rapport de fonctionnement pour 2012 du Tribunal de commerce de Turnhout, approuvé lors de son assemblée générale du 14 mars 2013.

Bij brief van 18 maart 2013 heeft de voorzitter van de Rechtbank van koophandel te Turnhout overeenkomstig artikel 340 van het Gerechtelijk Wetboek aan de Senaat overgezonden, het werkingsverslag voor 2012 van de Rechtbank van koophandel te Turnhout, goedgekeurd tijdens zijn algemene vergadering van 14 maart 2013.

  Envoi à la commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Assemblée générale des juges de paix et des juges aux tribunaux de police

Algemene vergadering van de vrederechters en de rechters in de politierechtbanken

Par lettre du 19 mars 2013, le président de l’Assemblée générale des juges de paix et des juges aux tribunaux de police du ressort de la Cour d’Appel de Gand a transmis au Sénat, conformément à l’article 340 du Code judiciaire, le rapport de fonctionnement pour l’année 2012 de l’Assemblée générale des juges de paix et des juges aux tribunaux de police du ressort de la Cour d’Appel de Gand, approuvé lors de son assemblée générale du 15 mars 2013.

Bij brief van 19 maart 2013 heeft de voorzitter van Algemene Vergadering van de vrederechters en de rechters in de politierechtbanken ressorterende onder het Hof van Beroep te Gent overeenkomstig artikel 340 van het Gerechtelijk Wetboek aan de Senaat overgezonden, het werkingsverslag voor 2012 van de Algemene vergadering van de vrederechters en de rechters in de politierechtbanken ressorterende onder het Hof van Beroep te Gent, goedgekeurd tijdens zijn algemene vergadering van 15 maart 2013.

  Envoi à la commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Commission de Modernisation de l’Ordre judiciaire

Commissie voor de modernisering van de Rechterlijke Orde

Par lettre du 12 mars 2013, le président de la Commission de Modernisation de l’Ordre judiciaire a transmis au Sénat, conformément à l’article 2 de la loi du 20 juillet 2006 instaurant la Commission de Modernisation de l’Ordre judiciaire et le Conseil général des partenaires de l’Ordre judiciaire, le bilan de cinq années centrées sur la mesure de la charge de travail (2008‑2013).

Bij brief van 12 maart 2013 heeft de voorzitter van de Commissie voor de Modernisering van de Rechterlijke Orde, overeenkomstig artikel 2 van de wet van 20 juli 2006 tot instelling van de Commissie voor de Modernisering van de Rechterlijke Orde en de Algemene Raad van de partners van de Rechterlijke Orde, aan de Senaat overgezonden, de bilan van vijf jaar activiteit rond de werklastmeting (2008‑2013).

  Envoi à la Commission de la Justice.

  Verzonden naar de commissie voor de Justitie.

Commission fédérale de recours pour l’accès aux informations environnementales

Federale Beroepscommissie voor de toegang tot milieu‑informatie

Par lettre du 18 mars 2013, le président de la Commission fédérale de recours pour l’accès aux informations environnementales a transmis au Sénat, conformément à l’article 17 de la loi du 5 août 2006 relative à l’accès du public à l’information en matière d’environnement, le rapport annuel pour 2012.

Bij brief van 18 maart 2013 heeft de voorzitter van de Federale Beroepscommissie voor de toegang tot milieu‑informatie, overeenkomstig artikel 17 van de wet van 5 augustus 2006 betreffende de toegang van het publiek tot milieu‑informatie, aan de Senaat overgezonden, het jaarverslag voor 2012.

  Envoi à la commission des Finances et des Affaires économiques et à la commission des Affaires sociales.

  Verzonden naar de commissie voor de Financiën en voor de Economische Aangelegenheden en naar de commissie voor de Sociale Aangelegenheden.