Environnement et maladies chroniques

13/3/2017

On observe une grave progression de maladies chroniques d’origine inconnue. La médecine ne parvient pas vraiment à les traiter; or, ces maladies coûtent cher en termes de santé publique. Il s'agit d'affections rhumatismales, dégénératives et psychosomatiques, d'allergies, de maladies auto-immunes, de fibromyalgies, du syndrome de fatigue chronique et de sensibilité multiple aux substances chimiques. L'exposition chronique, même à faibles doses, à des substances nocives, l'accumulation de celles-ci dans l'organisme et la susceptibilité individuelle sont des aspects essentiels de la nouvelle médecine de l'environnement.

La résolution concerne notamment la formation en médecine de l'environnement, la création d'unités hospitalières et de laboratoires spécialisés dans le diagnostic de maladies environnementales, la détection de la pollution de l'environnement intérieur, l'élargissement du dossier médical aux déterminants environnementaux, le développement d'une base de données nationale en la matière et la collaboration entre les médecins de l'INAMI, l'ONEM, les services de santé administratifs, les tribunaux du travail et les mutualités. En outre, la résolution établit un lien avec le bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien que l'on retrouve dans les emballages de denrées alimentaires, ainsi qu'avec les victimes de l'amiante.